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Les Pauvres en Esprit et les ‘Volontaires’ de Qumran

Published online by Cambridge University Press:  05 February 2009

Abstract

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Type
Short Studies
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 1962

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References

2 ‘Pour avoir part à la béatitude de l'évangile, il ne suffit pas d'être pauvre matériellement, il faut avoir une âme de pauvre: effectivement pauvre, il faut accepter sa pauvreté et l'aimer’: art. cit. p. 266. Cette opinion, qui n'est pas celle de l'auteur, figure en tête de l'aperçu qu'il donne des diverses interprétations de la première béatitude matthéenne.

3 M.P.G. I, 1262.

4 Hom. XV. 10 (M.P.G. II, 364) insiste encore sur le fait que la pauvreté matérielle, sans volonté qui s'y harmonise, n'est pas porteuse de justification: … ώστε τινές τ⋯ προαιρέσει πλοντο⋯σι πεν⋯μενοι χρ⋯μασι καί ώς πλεονέκτειν έπιθνμο⋯ντες τιπωρο⋯νται. άλλ ούδ έ έν τῷ πένητα ειναι τινα πάνΤως δικαι⋯ς έοΤιν.

5 M.P.G. XXIX, 362.

6 Grégoire de Nysse, ‘Oratio I de beatitudinibus’ (M.P.G. XLIV, 1200), spiritualise davantage:δοκεī μοι πτωΧειαν πνεύμαΤος Τ⋯ν έκονσιαν Ταπεινοϕροσύνην ⋯νομάЗx03B5;ιν ⋯ λ⋯γος.Cette insistance sur la liberté se retrouve chez Jérôme (Com. in Mt., ad loc. M.P.L. XXVI, 34), qui, lui aussi, moralise la pauvreté en esprit: Ne quis autem putaret paupertatem, quae nonnunquam necessitate portatur, a Domino praedicari, adiunxit ‘spiritu’, ut humilitatem intelligeres, non penuriam. Beati pauperes spiritu, qui propter scriptum sanctum voluntate sunt pauperes.

1 L'Evangile de Notre-Seigneur Jésus-Christ (Paris, 1930), p. 20.Google ScholarDe, même D. Buzy, dans La Sainte Bible (Pirot-Clamer), IX, 54: ‘Bienheureux les pauvres qui aiment et veulent leur pauvreté.’Google Scholar

2 Das Evangelium des Matthäus (Göttingen, 1956), p. 82, n. I.Google Scholar

3 IQM xiv. 7.Google Scholar

4 ‘nyy ou ‘nwy? La graphic ne permet pas de distinguer entre les deux vocables: Kuhn, K. G., Konkordanz zu den Qumrantexten (Göttingen, 1960), p. 167, nn. 2 et 4.Google Scholar

5 Ont été utilisées l'édition de Dillmann, A., Liber Henoch aethiopice (Leipzig, 1851),Google Scholar ainsi que la version de Charles, R. H., dans The Apocrypha and Pseudepigrapha of the O. T. in English (Oxford, 1913), I.Google Scholar

6 xciv. 7–8; xcvii. 7ss; xcviii. I ss; ciii. 5.

7 xcvi. 8; ciii. 12.

8 xcvi. 5. Teḥut rend le plus souvent en ge'ez ταπεινός de LXX: I βασ. xviii. 23; Prov. iii. 34; Job v. II; xii. 21; Isa. xiv. 32; xxv. 4; xxvi. 6; Soph. ii. 3.

9 xcix. 13; cii. 9–11; ciii. 15.

10 cviii. 8–9.

11 xcvi; xcvii; xcviii. 9; cii. 9–11. Cf, Sap. ii. 10; iii. 112; iv. 1820; V. 123; Luc vi. 24–6;xii. 1321; xvi. 1931.Google Scholar Sauf dans le Livre de la Sagesse, on n'assimile pas, chez les sapientiaux de l'A.T., les riches aux insensés, comme le font Hénoch et Luc. Toutefois le premier, en un passage (xcviii. 1–3), s'en prend assez étrangement à une sagesse qui, liée à la richesse, est destinée à périr: ‘Et maintenant je vous jure, sages (tabibān) aussi bien qu'insensés ('bdān)’… suit l'évocation du luxe de lear vie, puis: ‘C'est pourquoi science et sagesse ne sont pas à eux. Ainsi ils périront en même temps que leurs richesses, avec toute leur gloire et avec leurs honneurs.’

12 Plusieurs sections de l'ouvrage et spécialement les chapitres cvi–cvii paraissent reproduire des fragments d'un Livre de Noé. Le ch. cviii, d'autre part, constitue un appendice: il n'est pas attesté à Qumran. Alors que l'origine judéo-chrétienne des Paraboles (xxxvii-lxxi) a été envisagé avec faveur par Milik, J. T. (Dix ans de découvertes dans le Désert de Juda, Paris, 1957, p. 31),Google Scholarvan Andel, C. (De structuur van de Henoch-traditie en het.N.T., Utrecht, 1955, p. 42) attribuerait volontiers la même provenance aux ch. cv et cviii.Google Scholar

1 Bonsirven, J., Le Judaïsme palestinien au temps de Jésus-Christ (Paris, 1935), I, 327–31;Google ScholarGrelot, P., ‘L'eschatologie des Esséniens et le livre d'Hénoch’, dans Rev. de Qumran, I (1958-9),113–31;Google Scholar ‘L'eschatologie de la Sagesse et les apocalypses juives’, dans Mémorial A. Gelin, pp. 165–78.Google Scholar

2 manāfěstihomu laḥērān: cviii. 11.Google Scholar

3 Esdr, . v. 1516; vii. 13.Google Scholar

4 Exod, . xxv. 2 (kol ‘î⋅ ’α˘èr yidd·bannû libbô); xxxv. 21–9; Sir. xlv. 23. Cf. encore le nom (théo phore) de Nadab(Exod. vi. 23; I Rois xiv. 20; I Chr. ii. 28, 30; viii. 30, etc.).Google Scholar

5 Jug. v. 2, 9 (mitnadd·b^m!); I Chr. xxix. 6, 9, 17; II Chr. xvii. 16 (mitnaddéb l·γHWH, pour exprimer l'engagement militaire spontané); Esdr. ii. 68 etc. L'adjectif nādîb signifie ‘généreux’, ‘prêt à agir et à se dévoder’ (Exod. xxxv. 5, 22; II Chr. xxix. 31; Prov. xix. 6), mais aussi ‘passé maître’ (I Chr. xxviii. 21), et encore ‘noble’ (Isa. xxxii. 8), ‘chef’, ‘prince’ (I Sam. ii. 8; Ps. xlvii. 10; Cvii. 40; cxiii. 8, etc.): l'évolution sémantique peut s'expliquer en songeant que la générosité, la libéralité sont, au moins en théorie, le fait des nobles et des princes (Gesenius). Le substantif ŀdâbâh a le sens de générosité spontanée ou du don qui en résulte.

6 IQS i. 7,11.Google Scholar

7 IQS v. I.

8 IQS v. 6, 8, 10. Cf. encore v. 21–2; vi. 13; IQ 14, 10, 7; 1Q 31, I, I.

9 En C.D.C, . vi. 48,Google Scholarndyby(m) signifie ‘nobles’, ‘dignitaires’, comme en plusieurs passages de l'A.T. (Cf., n. 5,Google Scholarsupra): il s'agit d'ailleurs ici d'une citation de Nb. xxi. 18. Pourtant Braun, H. (Spätjüdisch-häretischer und frühchristlicher Radikalismus, Tübingen, 1957, I, 102,Google Scholar n. I), qui traduit bien ce terme par ‘nobles’, voudrait que le sens de ‘volontaires’ n'en fût pas totalement absent. Concédons qu'il est question dans le contexte (vi. 5) des 'convertis d'Israë’ et de leur exil au pays de Damas, mais rien n'est dit ici du caractère proprement volontaire et libre de leur décision. Par ailleurs ce qui suit (vi. 8–10) orienterait plutôt en direction inverse, puisqu'il s'agit d'ordres reçus. Pour une étude de ce passage de C.D.C., cf. Carmignac, J., ‘Le retour du Docteur de justice à la fin des jours?’, dans Rev. de Qumran,I (19581959), 239–42.Google Scholar

10 IQM x. 5. Ce sens est encore possible en IQH fr. 47. 2 (ainsi Dupont-Sommer, A., ‘Le Livre des Hymnes découvert pr`s de la mer Morte’, Semitica, VII (1957, 115);Google Scholar IQ fr. 25, I; IQSb iii. 27. Pour ces deux derniers textes, Barthélemy, D.Milik, J. T. (Qumran Cave I, pp. 100 et 124–5) traduisent le terme par ‘nobles’ et ‘princes’; en l'entendant en IQSb iii. 27 au sens éjoratif comme en Ps. cvii. 40; cviii. 9; cxlvi. 3; Job xii. 21; Sir. viii. 2, 4.Google Scholar

1 IQS ix. 5; IQM vii. 5; IQH xiv 24, 26; xv. 10, ces deux derniers textes laissant apparaître une piété plus individuelle. Il en est différemment en IQS ix. 24, où les Sectaires sont invités à se réjouir de tout événement ‘comme d'un don’ (bndbh), puisqu'il dérive de la volonté divine, ainsi qu'en C.D.C. xvi. 13, où il; est question des décrets concernant les offrandes rituelles (ndbwt).

2 ‘Das “Gesetz der Freiheit” in der Ordensregel von Jericho’, dans Theol. Literaturzeitung, LXXVII (1952), 527–32.Google Scholar

3 Cf., Jac. i. 25; ii. 15.Google Scholar

4 Haapa, E., dans Talenta Quinque. Commentationes in honorem Salomies, I., etc. (Helsinki, 1953), pp. 5360. La langue dans laquelle cette étude est rédigée ne me l'a pas rendue directement accessible.Google Scholar

5 Nötscher, F., ‘“Gesetz der Freiheit” im N.T. und in der Mönchsgemeinde am Toten Meer’, dans Biblica, XXIV (1953), 193–4:Google Scholar ‘Die Vokalisation ḥērūt “Freiheit” wäre in DSD an sich nicht absolut ausgeschlossen, erscheint aber im höchsten Masse unwahrscheinlich. Ḥērūt ist keinbiblisches Wort, es findet sich erst in der Mischna und im Talmud, ist also möglicherweise jünger als DSD.’ Cf., encore W. Nauck, ‘Lex insculpta (ḤWQ ḤRWT) in der Sektenschrift’, dans Z. N. W. XLVI (1955), 138–40;Google ScholarBraun, H., Spätjüdisch…, I, 26, n. 5;Google ScholarCarmignac, J. et Guilbert, P., Les Textes de Qumran traduits et annotés (Paris, 1961), pp. 6871.Google Scholar

6 Ber, J.. 5a, 8a; Ber. 28b.Google Scholar

7 Lagrange, M. J., Le Judaïsme avant J.C. (Paris, 1931), p. 470;Google ScholarBonsirven, J., Le Judaïsme palestinien…, II, 144–7,Google Scholar selon lequel les bénédictions ‘10 et II auraient Pu être en usage avant 70’; Kuhn, K. G., Achtzehngebet und Vaterunser und der Reim (Tübingen, 1950), p. 10:Google Scholar ‘Das Gebet als solches war schon älter. Was in Jabne geschah, war die Festsetzung und Sanktionierung eines künftig zu verwendenden Nornitextes.’

8 Braun, H., Spätjüdisch…, I, 27, n. I; p. 34.Google Scholar

1 Dans ce sens Schubert, K., The Sermon on the Mount and the Qpmran Texts, dans The Scrolls and the N.T., ed. by Stendahl, K. (New York, 1957), pp. 121–2: ‘poor in will, poor in inward agreement, voluntarily poor.’Google Scholar

2 ‘Matthew v. 3’, dans N.T.S. VII (19601601), 255–8.Google Scholar

3 Jos. ii. II; v. I; Ps. lxxvii. 4; cxlii. 4; cxliii. 4.

4 Dans les trois textes des Psaumes, le sens est précisé à l'aide du verbe l'āḤaf(être faible) à l'hitpa'el.

5 Les mots qui suivent les ‘pauvres en esprit’ manquent à cause d'une déchirure de 24 mm.

6 Les ‘parfaits de conduite’ proviennent de Ps. cxix. I; Prov. xi. 20; les ‘nations d'impiété’ de Deut. ix. 4, 5. Il est piquant de constater que dam ce dernier texte l'impiété des Nations ne s'oppose pas à la perfection morale d'Israël, mais qu'au contraire on y souligne qu'Israël ne l'emporte sur les Nations qu'à cause de leur perversité et aussi de la promesse faite aux Pères, nullement du fait de la rectitude de sa conduite. Nous sommes, à Qumran, passablement éloignés de pareille humilité.

1 Barthélemy, D., ‘La sainteté selon la communauté de Qumran Ct scion l'Evangile’, dans La Secte du Qumran et les Origines du Christianisme (Recherches Bibliques IV), 1959, pp. 209–13.Google Scholar Ce n'est même pas l'idéal de charité fraternelle sous forme d'égalité sociale qui inspire ce dépouillement, même si C.D.C. se préoccupe des pauvres (vi. 15, 16, 21; xiv. 14).

2 IQS v. 1–3.

3 A l'opposé de ce qu'écrit Schubert, K., dans The Scrolls and the N.T., p. 122:Google Scholar ‘Probably the Essenes took this name (‘è;byônîm) because they practised full community of goods in their settlements and because contempt for money was one of their chief principles.’

4 Joūon, P., Grammaire de l' Hébreu biblique (Rome, 1947), p. 389.Google Scholar

5 Gen. vii. 22; Nb. xvi. 22; xxvii. 16; Ps. civ. 29, etc. Même chez l'animal: Gen. vi. 17; Vii. 15.

6 Theol. Wört. N. T. VI, a. πεũμα (Baumgärtel), pp. 358–60.Google Scholar On ne peut enregistrer de différence importante entre i'usage de rûaḥ et celui de léb dans cette construction: cf. Ez. xxi. 12, où kol rûaḥ est en parallèle avec kol léb; Ps. lxxvii. 7, où rûḥî correspond de même à l·bābî; Jos. ii. II; v. I; Isa. lxv. 14; Ps. li. 19, etc. Pareillement, au sujet de nèfès, cf. Job vii. ii; Isa. xxvi. 9.

7 q·sat rûaḥ (I Sam. i. 15), ‘αṣûbat rûaḥ (Isa. liv. 6).

8 Ceci a été bien vu par Dupont, J., art. cit. dans Mémorial Gelin, pp. 268–9.Google Scholar

1 ‘Le shephal-ruah n'est pas nécessairement un homme de petite taille, chétif et rabougri, qui, de surcroît, serait modeste; il s'agit uniquement de disposition d'âme’, art. cit. p. 268.

2 Le š·fal rûaḥ, qui en Prov. xvi. I9; xxix. 23 est un humble, en Isa. lvii. 15 exprime l'état d'abattemerit d'un rebelle (sôbāb), d'un apostat dûment châtié (v. 17), que Dieu se propose désormais de guérir et de réconforter (vv. 18–19).

3 Cette transposition ne confère pas pour autant une obligatoire portéc religieuse à l'expression, comme l'a bien noté Best, E., art. cit., dans N.T.S. VII (19601961), 255, n. I.Google Scholar

4 Cf, . supra, n. 4, p. 337.Google Scholar

5 Dans la Bible ‘ānî signifie de préférence pauvre, démuni matériellement (Exod. xxii. 24; Lev. xix. 10; 22; Deut. xv. II; xxiv. 12, 14–15, etc.), ‘ānāw (toujours au pluriel, sauf Nb. xii. 3) plutôt opprimé, abandonné (Ps. ix. 13; x. 12, 17; Prov. xiv. 21). Ces deux termes ont susceptibles d'une transposition moraìe et religieuse, le second fréquemment, mais aussi ‘ānî: Isa. lxvi. Ps. xviii. 28; xxxvii. 14; ix. 9.

6 C.D.C., xix. 9.Google Scholar

7 Exod, . xxii. 26b.Google Scholar

1 Cf., p. ex., Ps. vii; ix-x; xxii; lxxxvi, etc.; toutefois l'appartenance aux couches indigentes du peuple est parfois signalée; Ps. xxxv. 10; xxxvii. 14, 16. Les Psauxnes de Salomon pousseront au maximum cette acception religieuse, puisque πτωΧ⋯ς y devient simple synonyme de πíκαίος et de ⋯σιος (iv. 6; x. 6 et les nombreuses mentions des άμαρτολοί): Theol. Wört. N. T. VI, a. πτωΧός (Bammel), p. 896; Dibelius, M., Der Brief des Jakobus (Göttingen, 1959), p. 39.Google Scholar

2 Allegro, J. M., ‘A Newly-Discovered Fragment of a Commentary on Psalm xxxvii from Qumran’, dans Pal. Expl. Quart. LXVIII (1954), 6975.CrossRefGoogle Scholar

3 4QpPS. xxxvii, i. 2–3.

4 ii. I, 7–8.

5 i. 5. La famine dont il est question dans ce document (ii. 2–4) est précisément celle à laquelle survivra la Communauté.

6 Ps. x. g. Kraus, H. J., Psalmen (Neukirchen, 1960), I, 82, les définit ‘die Opfer der Feinde’.Google Scholar

7 v.2: Dieu est dit ι καΤαøυγή Τοũ πΤωΧοũ, ce qui est à interpréter d'après V. 5 (Έν Τエ øλίβερθαίήμãς); v. 6 (…ίνα μή); δί άνάγκην άμάρΤωμεν xv. I (έν Τψ øλίβεοθαί μΕ… Έλπίς καί καΤαøυγn Τὦν πΤωΧὦν σụ ό θεός).

8 IQH xii. 2–8; xiii. 9–10; ix. 9–12; x. 13; Xi. 4–8.

9 ii. 8–9.

10 iv. 8–11; v. 14, 23; vi. 8; viii. 27–37; ix. 3–5, 20.

11 Vii. 19–23, 25; ix. 7–14.

12 4QpPs. XXXVII, i. 8–9.

1 Même expression en IQH ii. 32; iii. 25. Cf. Jer. xx. 33.

2 IQH v. 15–19. Traduction de Carmignac, J., dans Carmignac, J.Guilbert, P., Les Textes de Qumran traduits et annotés, p. 214.Google Scholar

3 Noth, M., ‘Die fünfsyrisch überlieferten apokryphen Psalmen’, dans Z.N. W. XLVIII (1930), 123;Google ScholarDelcor, M., ‘Cinq nouveaux Psaumes esséniens?’ dans Rev. de Qumran, I (19581959), 85101.Google Scholar

4 iv. 3–12.

5 ii. 30–35. Traduction de Delcor, M., art. cit., p. 99.Google Scholar

6 En faveur du caractère secondaire de la formule longue de Matt., notons, d'une part, que l'on comprendrait mal que Luc ait été tenté de ramener au plan matériel un énoncé qu'il trouvait, dans sa source, déjà situé au niveau des dispositions spirituelles; d'autre part, l'intériorisation réalisée par Τψ πνεύμαΤί est tout à fait dans la ligne du message matthéen dans le Sermon sur la Montagne (v. 6; vi. 1–6, 16–18; vii. 21–23). Ceci pourrait bien trouver confirmation dans le logion 54 de l'Evangile scion Thomas, où se lit la formule de Luc, à la seconde personne, alors qu'au ‘Royaume de Dieu’ est substituée l'expression plus ancienne de Matt.: ‘Bienheureux les pauvres, car à vous est le Royaume des Cieux’: Higgins, A. J. B., ‘Non-gnostic Sayings in the Gospel of Thomas’, dans N.T. IV (1960), 298;Google ScholarKasser, R., L'Evangile selon Thomas (Neuchâtel, 1961), pp. 81–2. Ce dernier note que le vocabulaire du logion ‘n'est pas tout a fait en accord avec la terminologie gnostique, où la pauvreté désigne l'indigence spirituelle, opposée aux qualités normales d'un “bienheureux”, que la Gnose a rendu riche’, tout en faisant remarquer que la béatitude a dû recevoir l'interprétation spirituelle nécessaire à son insertion dans cet ensemble.Google Scholar

1 Cette signification religieuse de πΤωΧοί — ‘onāwim est très nette en ψ lxviii. 33 (cf. vv. 10–12, 14, 17, 37), moins en Prov. xiv. 20; Isa. xxix. 19; lxi. I.

2 A short study read at the St Andrews meeting ofS.N.T.S. on Thursday, 7 09 1961.Google Scholar

3 Migne, J.-P., Patrologia Graeca, XIV, col. 1211.Google Scholar

4 Migne, , P.G. LX, col. 599.Google Scholar

5 Ibid. LXXXII, col. 188.

6 Ibid. CXIII, col. 565.

7 Ibid. CXXIV, col. 501.

8 D. Martin Luthers Werke: Kritische Gesamtausgabe(Weimar), LVII, 103.Google Scholar (I was unable to consult the previous volume which contains the Vorlesung on Romans.)

9 Corpus Reformatorum, LXXVII, col. 237.Google Scholar

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