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Recherches récentes sur les sanctuaires de Bolsena et de son territoire - Valeria Acconcia, IL SANTUARIO DEL POZZARELLO A BOLSENA (SCAVI GABRICI 1904) (Corpus delle Stipi Votive in Italia X; Regio VI, 5) (Archaeologica 127, Giorgio Bretschneider Editore, Roma 2000). Pp. 194, 41 fig., 16 tav. ISSN 0391-9293; ISBN 88-7689-170-6.

Published online by Cambridge University Press:  16 February 2015

Vincent Jolivet*
Affiliation:
CNRS/Ecole française de Rome

Abstract

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Reviews
Copyright
Copyright © Journal of Roman Archaeology L.L.C. 2002

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References

1 Comme le relève justement l'auteur (p.24, n.7), E. Gabrici confond les toponymes de cette zone de Volsinii, et localise l'aire sacrée sur le Poggio Casetta (Gabrici 1906, fig. 1).

2 Outre les objets de la collection Sarti, signalons la statuette conservée à Princeton récemment étudiée par G. Colonna (1999, p.16-17, fig. 10) qui suggère (n.37) que différents objets du site ont pu parvenir dans la collection Gorga), ou la curieuse “ascia-martello” du Musée des Thermes, publiée par Morpurgo dans, L. MemLincei 2 (1926) p. 199225 Google Scholar.

3 Complétées par une liste des inscriptions; p.128, le texte de la dédicace à Cérès, brisée, ne comporte pas la formule finale v(otum) s(olvit), que permet seulement de rétablir l'inscription jumelle CIL XI 2682.

4 Avec un fragment archaïque (p.89) qui pourrait témoigner de la présence dans ce secteur d'un lieu de culte antérieur à la fondation de Volsinii.

5 Il n'est donc pas “sporadique” (p.34) et ne se trouvait pas “nell'angolo tra i due muri in opera reticolata” (p.125).

6 Colonna 1999, p.18, avec discussion des datations antérieures, plus basses.

7 Surtout si l'on y ajoute les 18 statuettes de la collection Sarti (13 masculines, contre 5 seulement féminines), dont certaines sont presque identiques à celles retrouvées au Pozzarello.

8 Il aurait cependant été intéressant de faire figurer dans le volume et de discuter la statuette citée p.26, n.24, dont Bloch, R. (MAH 62 [1950] p.491)Google Scholar assure qu'elle a été trouvée au Pozzarello, et représente Nortia.

9 Gabrici 1906, col. 216.

10 Il paraît s'agir d'une réduction maladroite du kalathos qui fait partie, comme l'olla, du service de cuisine; cette forme n'est attestée, au Pozzarello, que par un seul exemplaire (D44).

11 Le fond de D103 paraît foré intentionnellement (fig. 24c), mais la fiche de la p.78 n'en fait pas état.

12 Cf. Tamburini 1988, p.127-28.

13 La question de la présence des monnaies dans les sanctuaires (traitée de manière synthétique par Gorini, G., “L'offerta di monete nei santuari: il caso di Este,” dans Mastrocinque, A. (éd.). Culti pagani nell'Italia settentrionale [Trente 1994] p.6984)Google Scholar, qui permet de prendre la mesure de l'intérêt exceptionnel du contexte du Pozzarello), a fait l'objet d'une mise au point récente de Crawford, M. dans le cadre de la table-ronde Sanctuaires et sources (Naples 2001)Google Scholar.

14 La position de ce dépôt, face à l'autel, lui confère une importance particulière.

15 On comprendrait mieux, dès lors, certaines singularités du trésor dont ses éditeurs, tout en soulignant qu'il est la “preuve circonstanciée de la survivance des as républicains à l'époque julio-claudienne” (Callu et Panvini Rosati 1964, p.55), sont contraints de supposer qu'il a été constitué vers 69 ap. J.-C, extrait de sa cache, et à nouveau dissimulé après 97 ap. J.-C. (ibid. p.73), un scénario à tout le moins peu vraisemblable.

16 Pour simplifier les références, j'utiliserai comme nord conventionnel le côté court nord-est du téménos (cf. fig.1-2).

17 Tentée par l'auteur à la fig. 5, maheureusement à partir d'informations lacunaires: sa restitution ne comporte que 6 des 20 tranchées ouvertes au cours de la première phase de la fouille, et celles de la seconde phase.

18 Acconcia 2000, fig. 2, avec les axonométries plus qu'approximatives de la fig. 6.

19 Le plan d'origine différencie, pour les murs de première phase, les parties parementées (trait droit) des parties en blocage adossées à un terrassement (trait ondulé), et indique la poursuite des murs au-delà de leur point de destruction, sans créer d'interruption nette qui suggère la présence d'un piédroit.

20 Les fig. 4b-c, mal reproduites des originaux, figurent toutes deux l'angle nord-est du téménos; la première, publiée dans Gabrici 1906, fig. 4, est sans doute la plus fidèle.

21 Ginouvès, R. et Martin, R., Dictionnaire méthodique de l'architecture grecque et romaine, 1 (Rome 1985) p.99 Google Scholar.

22 Probablement entièrement ouverte en direction du sud, compte tenu de l'absence de départ de mur vers l'ouest à son angle sud-est; l'autel en nenfro (Acconcia 2000, pl. 16c; dessin dans Gabrici 1906, fig. 12) a été retrouvé contre son mur oriental, apparemment in situ.

23 La “risega” de ces murs évoquée par Gabrici (Acconcia 2000, p.31, n.40) est certainement leur ressaut de fondation, qui ne figure cependant pas sur les coupes.

24 La régularité du réticulé suggère d'abaisser cette datation, pour laquelle la monnaie du dépôt N n'offre qu'un terminus post quem, autour du dernier quart du Ier s. av. J.-C.

25 Buchicchio 1970, fig. 1.

26 Dans la restitution proposée plus loin, ce côté occidental est secondaire par rapport à l'organisation générale de l'aire sacrée: le choix d'y ouvrir une porte pourrait donc s'expliquer par des contraintes purement topographiques.

27 Rien ne permet cependant d'affirmer que l'ancien accès, s'il a bien existé, n'était plus utilisé, ni qu'un accès par le côté sud n'ait pas existé au cours de la première phase.

28 Pour lesquelles V. Acconcia indique (p.31) une largeur de 1,30 m qui ne figure pas dans le rapport de Gabrici, et ne correspond pas à celle du plan de ce dernier, qui est inférieure de moitié environ.

29 Cf. p.139, n.253, et sa fig. 6; voir cependant les doutes exprimés p.148.

30 Voir sa fig. 7 avec la n.255.

31 Acconcia 2000, fig. 3d, qui présente en outre l'intérêt de situer en cote les dépôts votifs D et E.

32 Les indications données par Gabrici sur le dépôt M, formé de monnaies toutes antérieures au milieu du Ilème s. av. J.-C, sont en revanche totalement incompatibles avec la stratigraphie.

33 La qualité de leur construction rend du reste plausible l'utilisation de ces deux dépôts construits au cours d'une longue période.

34 F.-H. Pairault-Massa (1993, p.266) préfère y voir un mundits, et désigne comme bothroi les dépôts construits appelés ici favissae: nous avons donc adopté un vocabulaire aussi neutre que possible.

35 Voir Tamburini 1998, p.107, fig. 201.

36 Cf. déjà Buchicchio 1970, p.30, avec de nombreuses remarques pertinentes sur l'organisation du sanctuaire. Aucune trace de sol en dur n'a été relevée à l'emplacement de ces portiques.

37 Sa largeur (11 m) invite à penser qu'il s'agissait d'un portique double.

38 Comme semble l'indiquer l'absence de concentration de tuiles en dehors du secteur de la salle carrée.

39 Comme il résulte aussi bien du texte que des coupes de Gabrici.

40 Env. 1,13 × 2,04 m, pour une profondeur de 1,70 m; leur fond présente une évacuation.

41 Diam. max. de 0,40 à 0,70; diam. min. de 0,25 à 0,40 m.

42 La densité de ces fosses entre les deux murs pourrait indiquer simplement qu'il s'agit d'un secteur dont les fouilleurs clandestins ont cru qu'il était extérieur à l'aire sacrée: les dépôts I, M et N, tous de première phase, montrent qu'ils ne se trouvaient pas seulement le long des murs.

43 Cette particularité (visible dans Acconcia 2000, fig. 8) est particulièrement bien mise en évidence dans Tamburini 1998, p.104, fig. 195.

44 Pour la céramique, au vu du tableau de la p.141, un lot important de mobilier pourrait se placer autour de 200 av. J.-C; seule l'olla monoansée D1, qui appartient à la série Morel 5552 (plutôt que 5553), pourrait être plus ancienne — mais la finesse de ses parois, la morphologie de sa lèvre et de sa base pourraient inviter à réviser une datation fondée sur peu d'éléments de comparaison solidement datés, et que F. Serra Ridgway suggère d'ailleurs d'abaisser: I corredi del Fondo Scataglini a Tarquinia (Milan 1996) p.242, pl. 216, n.60Google Scholar.

45 Les petits bronzes, qui constituent l'une des offrandes votives les plus caractéristiques, ne sont pas antérieurs au début du IIème s. av. J.-C.

46 Ceci que l'on partage ou non les conclusions qu'en tire Pailler, J.-M. (MEFRA 99 [1987] p.529–34)CrossRefGoogle Scholar. Rien n'interdit évidemment a priori de compliquer ultérieurement l'analyse, en postulant non pas deux, mais trois phases — délimitation de l'aire sacrée, construction des portiques, édification des structures en réticulé.

47 Voir les considérations développées dans Tamburini 1988 et Pairault-Massa 1993, p.265-68.

48 Et même à Bolsena, puisque ni le passage de Tite Live (7.3.7) relatif à la clavifixio (qui ne fait qu'attester que le rite de la plantation du clou, remontant aux origines de la République, existait encore à Volsinii à l'époque de sa source: qu'il s'agisse du Cincius annaliste, ou du grammairien, cet auteur témoigne d'une époque postérieure à la chute de W/zHfl-Orvieto), ni les interprétations iconographiques très hypothétiques proposées pour le temple du Belvédère à Orvieto ne suffisent à établir solidement l'ancrage de son culte à Velzna-Orvieto.

49 Discutée notamment par Colonna, G., StEtr 34 (1966) p.165172 Google Scholar.

50 Voir supra n.3.

51 Cf. aussi les considérations développées dans Tamburini 1998, p.103-6, n.182.

52 Les plaquettes d'argent figurant des épis provenant de la collection Sarti constituent un élément supplémentaire à porter au crédit de cette thèse.

53 Gabrici 1906, col. 235, pressentait déjà Silvanus bien avant la découverte, en 1961, de l'inscription qui le mentionne.

54 Il est tout à fait dommage, à cet égard, que l'anarchie la plus totale ait présidé au choix des réductions adoptées, avec une bonne dizaine d'échelles différentes (parfois appliquées à des objets similaires, comme les lampes, fig. 26 et 27, ou les terres cuites, fig. 30-31).

55 Signalons une initiative récente et complémentaire, l'Inventaire des lieux de culte de l'Italie antique, auquel œuvrent trois équipes (UMR 8585 du CNRS, University College London, Università di Perugia).

56 L'hypothèse émise par O. Müller dès 1828 fait désormais l'objet d'un accord à peu près unanime. La topographie sacrée de W/zna-Orvieto s'est récemment considérablement enrichie grâce aux nouvelles recherches menées au Campo della Fiera, site présumé du Fanum Voltumnae: cf., en dernier lieu, Bruschetti, P., “Indagini di scavo a Campo della Fiera presso Orvieto,” AnnFaina 6 (1999) p.159–81Google Scholar.

57 Avec bibliographie à peu près exhaustive que l'on peut compléter par la contribution de G. Radke, RE IX.1, s.v. Volsinii, col. 835-37.

58 Il est cependant difficile de déduire la présence effective d'un culte de l'attestation d'un gentilice théophore, par définition transmissible, comme fitfluns (p.18) et aplu (p.21). Tout dernièrement, plusieurs de contributions réunies dans AnnFaina 6 (1999)Google Scholar portent sur les cultes volsiniens.

59 Contra, Acconcia 2000, p.144.

60 Bloch, R., MAH 62 (1950) p.82 Google Scholar.

61 Comme pour le Poggio Moscini, où nous sommes moins en présence d'un véritable temple que d'une aedicula (infra), l'hypothèse d'un sanctuaire bachique n'est pas à exclure pour expliquer cet abandon.

62 Tamburini 2001, p. 19. Ce complexe, qui réunit une construction de surface, une grotte et une citerne, rappelle curieusement l'hypothèse proposée par les fouilleurs pour le "sanctuaire bachique” du Poggio Moscini.

63 Contra, Chiadini, G., StEtr 61 (1996) p.171 n.38Google Scholar.

64 Andrén, A., Architectural terracottas from Etrusco-Italic temples (Lund 1939) p.213, pl. 77, n.265Google Scholar.

65 Bloch, R., StEtr 31 (1963) p.422 Google Scholar.

66 Cazanove, O. de, “Bacanal ou citerne?,” AntCl 69 (2000) p.237–53Google Scholar.

67 Nous avons consacré ailleurs une étude spécifique à ce dossier très complexe (Jolivet et Marchand 2002).

68 L'ensemble du dossier (déjà présenté synthétiquement, notamment BArt 29 [1985] p.2938)Google Scholar, est rassemblé dans H. Broise et V. Jolivet (éd.), Musarna II. Les bains hellénistiques (sous presse).

69 Où le “grand bastion” de tuf a également été interprété hypothétiquement comme un temple: Pailler, J.-M., MEFRA 97 (1985) p.908 Google Scholar.

70 Dans Bolsena VII. La citerne 5 et son mobilier (Rome 1995) p.16 Google Scholar.

71 Au nord-est duquel pourrait se trouver un temple (Buchicchio 1970, fig.1, 20).

72 Strazzulla, M. J., Ostraka 2 (1993) p.317–49Google Scholar.

73 Bloch, R., MAH 62 (1950) p.88 Google Scholar, à partir d'un rapprochement qui mériterait d'être attentivement contrôlé sur la base des fragments de terre cuite qui y ont été recueillis.

74 Pairault-Massa 1993, mais cette hypothèse n'est pas confirmée par le mobilier découvert par E. Gabrici; il est en outre difficile de penser qu'elles décoraient un édifice entièrement disparu.

75 Tamburini 1998, p.106-7.

76 Voir les contributions réunies dans AnnFaina 2 (1985)Google Scholar.

77 Cf. Manino, L., AnnFaina 1 (1980) p.71 avec fig. 8-9Google Scholar.

78 Andrén (supra n.64) p.204-13.

79 Cf., en dernier lieu, Bloch, R., MEFRA 99 (1987) p.563–71CrossRefGoogle Scholar.

80 Bloch, R., StEtr 31 (1963) p.422 Google Scholar: “la rassomiglianza non può essere fortuita”; mais le temple du Poggio Casetta est aujourd'hui daté du IIIème s. av. J.-C.

81 Plutôt que détruit lors de l'incursion du consul P. Decius Mus, en 308 av. J.-C. (Tite Live 9.41.6), l'oppidum de la Civita, dont le matériel (peut-être plus proche d'un faciès matériel tarquinien que volsinien) comporte des tessons datables du début du IIIème s. av. J.-C, pourrait avoir été réoccupé et fortifié à la suite des incursions romaines dans cette zone.

82 Colonna, G., Rasenna. Storia e civiltà degli Etruschi (Milan 1986)Google Scholar, avait déjà exprimé ses perplexités sur l'interprétation de l'édifice (p.492), qu'il préfère désigner comme “edificio residenziale” (pl.31) ou “‘casa’ tardo-arcaica” (p.500).

83 Gabrici 1906, col. 236, n.2.

84 Gabrici, E., NSc 1906, p.7274 Google Scholar.

85 Tamburini, P., AnnFaina 2 (1985) p.204 Google Scholar.

86 Tamburini 1998, p.73; sur la frontière entre les territoires de Vulci et de Volsinii, ibid. p.68, n.15.

87 Berlingò et Timperi 1994, p.135-38; Tamburini 1998, p.91-92.

88 Attestée dans les deux Volsinies, cette technique est également bien documentée à Tarquinia même, et dans son territoire (à Musarna elle est employée à la même époque que l'opus quadratimi).

89 Également désigné du nom de Fondaccio-San Marcello: Berlingò et Timperi 1994, p.112; Tamburini 1998, p.88-89; Berlingò et D'Atri. Le mobilier de ce sanctuaire paraît présenter différents points communs avec celui du Pozzarello.

90 Colonna 1999, p.21.