Préliminaire. — Ces statuts sont établis en conformité de l'ordonnance grand ducale du 17 novembre 1883. La Société régionale badoise de la Croix-Rouge, placée sous le protectorat du Grand Duc est issue de l'union de la Société auxiliaire des dames et de celle des hommes; elle est née à la suite de l'impression saisissante faite par les prestations remarquables de l'assistance volontaire en 1870–71 et a pour but le soin des malades en temps de guerre.

La Croix-Rouge américaine est largement consciente de la responsabilité qui résulte pour elle de la réception prochaine de la IXme Conférence internationale en 1912.

Comme suite à ce que nous venons de dire ci-dessus de l'Annuaire de la Vie internationale publiée par l'Office central des institutions internationales, nous devons mentionner le Congrès mondial des Associations internationales qui est convoqué par cet Office à Bruxelles pour le mois de mai 1910.

La Société bulgare de la Croix-Rouge a célébré l'année dernière le vingt-cinquième anniversaire de son existence. Deux ans après les Etats-Unis de l'Amérique du Nord et deux ans avant le Japon, la Bulgarie a adhéré à la Convention de Genève par l'acte du 1–13 mars 1884. Pour marquer cet anniversaire, la Société bulgare de la Croix-Rouge a publié une intéressante brochure, due à la plume du Dr Radef, et contenant des données historiques sur la fondation de la Société et des renseignements statistiques sur son développement. Les matériaux fournis par cet excellent travail serviront de base au présent article.

« Le premier soussigné déclare avoir remis et le second soussigné déclare avoir reçu, pour être déposé dans les archives de la Confédération suisse, l'acte du Chili portant la ratification de la Convention pour l'amélioration du sort des blessés et malades dans les armées en campagne, du 6 juillet 1906.

La Croix-Rouge espagnole est au comble de la félicité: deux de ses chefs viennent d'obtenir de hautes récompenses.

Son illustre président et commissaire royal, le marquis de Polavieja, vient d'être élevé à la dignité suprême de «Capitaine général de l'armée» et la présidente de sa section de dames, la marquise de Squilache, a reçu la plus haute récompense qu'on puisse recevoir dans ce pays, le titre de «Grand d'Espagne».

Nous avions salué avec satisfaction la publication en Belgique d'un organe donnant des nouvelles de l'œuvre de la Croix-Rouge dans ce pays.

L'association des Dames françaises, dont nous avons mentionné l'active intervention en faveur des victimes des inondations, a publié un rapport général sur les efforts accomplis et les résultats obtenus.

Tout l'effort du Comité de Washington a tendu dans ces derniers mois à accroître dans de fortes proportions le fonds de réserve de la Croix-Rouge. Cette campagne financière a admirablement réussi et la somme de doll. 313,000 a été réunie grâce aux énergiques efforts des membres de ce comité, sans compter un don conditionnel de doll. 100,000 de M. I.-P. Morgan quand le total des dons aura atteint doll. 450,000.

Il a été question, à propos de la prophylaxie de la tuberculose à l'armée, de l'utilité qu'il y aurait à suppléer à l'insuffisance des conseils de revision par l'intervention des médecins civils anx visites sanitaires des recrutements.

Nous empruntons à la brochure publiée, sous le titre qui précède, par M. Uriach Coll, membre de la Croix-Rouge de Barcelone, les détails qui suivent:

« L'Espagne et le monde entier ont appris les graves événements qui, pendant six jours, ont jeté le désarroi et semé la panique dans Barcelone. Un groupe d'égarés, n'appartenant à aucune classe sociale, réussit à convertir à la grève un noyau d'ouvriers, en leur persuadant que c'était la meilleure façon de protester contre la guerre au Maroc. L'événement prit bientôt une tournure nouvelle; l'élément sain se retira de la lutte et la lie du peuple put se livrer sans frein à l'incendie, au vol et au pillage, profanant avec un cynisme inouï tout ce qui jusqu'alors était considéré comme sacré.

Le Comité central de la Croix Rouge chilienne est, pour l'année 1910, composé comme suit:

MM, Joaquin Bigorra, président.

Pour faire suite aux informations que nous donnions dans notre dernier fascicule sur les efforts déployés en faveur des victimes des inondations, nous empruntons encore quelques détails aux périodiques de la Croix-Rouge française.

Devançant toutes les nobles initiatives qui se sont manifestées depuis, et sans sortir de son devoir strict, la Croix-Rouge espagnole, dès qu'elle eut connaissance des premiers combats livrés à Melilla et de la résolution du gouvernement d'y envoyer des troupes, prit ses mesures pour entrer sans retard en fonctions et fit ses offres de service au gouvernement.

Le Bulletin d'octobre 1909 a donné connaissance à nos lecteurs, en temps utile, de la fondation de la Croix-Rouge cubaine, mais il n'est peut-être pas sans intérêt de revenir sur cette fondation.

A propos de la question de l'alcoolisme et des maladies vénériennes dans l'armée, le Caducée a fait une enquête sur l'œuvre, éminemment utile à cet égard, des « maisons du soldat» en France. C'est à l'Union des Femmes de France, en première ligne, qu'est due l'heureuse initiative d'avoir créé différents établissements de ce genre qui rendent déjà de précieux services. Signalons en particulier les « Salles de repos pour militaires » du Comité de Tours, les « Salles de repos du soldat » du Comité d'Angers, le « Foyer du soldat » à Rennes, la « Maison du soldat » à Nantes, ainsi que, assez semblable à ces institutions, la « Maison de convalescence du soldat » à Rouen.