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Les Intendants de Bretagne et le diocèse de Lodève

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Si les Annales ont tardé à rendre compte des thèses d'Henri Fréville et d'Emile Appolis, c'est, à dire vrai, que nous attendions la parution, longue à venir, de l'Intendance d'Alsace sous Louis XIV, par Georges Livet, en vue de leur confrontation. L'ampleur de ces travaux oblige à réserver pour l'instant notre jugement sur le dernier paru en date et les auteurs, que nous avons fait attendre, voudront bien nous en excuser.

H. Fréville reconnaît lui-même, dès son avant-propos, qu'il a conçu son travail comme une succession de portraits et une juxtaposition de monographies.

Type
Notes Critiques
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1957

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References

page 492 note 1. L'Intendance de Bretagne (1689-1790), Essai sur l'histoire d'une Intendance en Pays d'Etats au XVIIIe siècle. Rennes, Plihon, 1955 ; 3 vol. in-8°, 16-514 p., 386 p. et 422 p., 21 pl. h. t. Sources, bibliographie et index général, in fine (t. III, p. 309-384).

page 492 note 2. Un pays Languedocien au milieu du XVIIIe siècle. Le diocèse civil de Lodève. Etudes administrative et économique, Albi, Imprimerie administrative du Sud-Ouest, 1951 ; in-8°, XXX-675 p., cartes et graphiques. Bibliographie (p. XI-XXX) ; Index des noms (géographiques et de personnes), p. 637-667.

page 492 note 3. Strasbourg-Paris, F.-X. Le Roux, 1956 ; in-8°, 1 084 p., 27 cartes, croquis, diagrammes, fac-similés. Bibliographie (p. 949-1018) et Index alphabétique (p. 1025-1070). Voir le compte rendu (anticipé) de J. Meuvret : Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1954, p. 309-313.

page 492 note 4. Ce que confirme Jean Cousin : « Ce serait se méprendre que de croire que l'esprit philosophique est né et s'est diffusé grâce aux seules lectures d'ouvrages audacieux de philosophie ou de science spéculative : il a pris appel dans la réalité, une réalité observée, méditée, progressivement analysée, et chez nos Comtois, l'une des voies d'accès fut précisément la considération des problèmes économiques. » La démonstration suit, « de l'économie à la philosophie » (L'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Besançon (1752- 1952, Besançon, 1954), p. 51-102.

page 493 note 1. Voir le Recueil des règlements pour les subdélégués (1788), t. I I I , p. 141.

page 493 note 2. Dans son compte rendu, auquel il nous plaît de renvoyer, de la Revue d'histoire moderne et contemporaine, 1954, p. 232-243.

page 493 note 3. Voir aussi Egret, J., « Les origines de la Révolution en Bretagne », Revue historique, avril-juin 1955, p. 189215 Google Scholar. Il souligne « l'intransigeance absolue d'une noblesse étroitement associée à un Parlement aristocratique ». Surtout, il contredit, une fois de plus, la thèse d'A. Cochin, « qui ne résiste pas à l'examen attentif des faits », sur le rôle des « sociétés de pensée ».

page 493 note 4. De Pomereu (1689) se contente d'appliquer le colbertisme en faisant brûler les toiles imprimées de la Compagnie des Indes envoyées dans les ports. Sous Feydau de Brou (1716- 1720), il se faisait encore « un commerce ouvert des toiles peintes, étoffes des Indes, de la Chine et autres étoffes défendues » (t. I, p. 225). Béchamel de Nointel (1692-1705) avait ordonné cependant de multiples enquêtes (voir un rapport important de 1698, p. 104-105).

page 494 note 1. Due à l'initiative des Etats de Bretagne. Bertin, Contrôleur général des Finances de 1759 à 1763, chargea (en 1760) les Intendants de créer des sociétés d'agriculture. « La liste de leurs projets ou intentions est considérable, celle des résultats obtenus l'est beaucoup moins. » M. Augé-Laribé, La Révolution agricole (1955), p. 68. Du livre d' E. Justin, Les Sociétés royales d'agriculture au XVIIIe siècle (1985) a paru un sommaire abrégé : Les sociétés d'agriculture (Supplément aux numéros 104-105 de Chambres d'Agriculture, 1er août 1956) ; deux autres fascicules ont suivi depuis : Les débuts de la Révolution agricole (Sup. au numéro 110, 15 octobre 1956), et Le machinisme agricole de la Révolution française à la fin du premier Empire, par notre collaborateur R. TBESSK (Sup. au numéro 112, 15 novembre 1956). — Les mauvaises récoltes, les disettes, les épidémies de 1768 à 1772 provoquèrent un Rapport de l'Intendant Dupleix de Bacquencourt sur l'état de l'agriculture en Bretagne (1774) : H. Fréville, t. II, p. 374. Il fit oeuvre de précurseur, s'efforça de développer la culture de la pomme de terre.

page 494 note 2. On retrouve Caze de la Bove Intendant à Grenoble (1784-1790). Cf. P. Léon, La naissance de la grande industrie au Dauphiné (1954), t. I, p. 141, etc. et E. Esmonin, « Les Intendants du Dauphiné » dans Annales de l'Université de Grenoble, t. 34 (1923), p. 37-91.

page 496 note 1. Le jansénisme dans le diocèse de Lodève au XVIIIe siècle (Albi, 1952). Rappelons seulement que le cardinal Fleury était Lodevois. E. APPOLIS a publié ici même « A travers le XVIIIe siècle : entre Jansénistes et Constitutionnaires, un tiers parti » (Annales, 1951, p. 154-171) et encore, « Un prélat du tiers parti : Armand Bazin de Bezons, évêque de Carcassonne, 1730-1778 », Congrès régional des Fédérations historiques du Languedoc (1952), p. 159-169. Il est aussi l'auteur d'un Manuel des Etudes héraultaises (Valence, 1943). Signalons enfin son « essai de synthèse » sur « Les Assiettes diocésaines en Languedoc au XVIIIe siècle », XXVIIe et XXVIIIe Congrès de la Fédération historique du Languedoc méditerranéen et du Roussillon (Montpellier, 1956, p. 115-123).

page 496 note 2. Un droit de pulvérage, sur les troupeaux qui soulevaient la poussière, représente « le dernier raffinement des droits seigneuriaux », selon un juriste de 1781 !

page 496 note 3. L'auteur a consacré tout un chapitre aux biens communaux, d'où ressort la tendance accentuée à réserver la première place aux paysans riches.

page 497 note 1. Louis Dkrmigny, « De Montpellier à La Rochelle : route de commerce, route de la médecine au XVIIIe siècle » (Annales du Midi, 1955, p. 31-58). Les bilans de faillite ont fourni à l'auteur des précisions sur les parcours des voituriers et la nature de leur trafic. Sur l'importance des « drogueries », voir le bilan d'Henri Pajon (1782) qui donne l'inventaire complet du fonds (p. 41-47).