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Les Hilaliens Repentis ou l'Algérie rurale au XVe siècle d'après un manuscrit jurisprudencel*

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

Extract

Abu Zakarîyâ Yah'yâ b. Mûsâ b. 'Isâ'l-Maghîlî'l-Mâzûnî (m. 1478/9) est donné comme l'auteur d'un recueil judiciaire al-Durar al-Maknûna, où ont puisé beaucoup d'ouvrages postérieurs. « Juriste de mérite », al-faqîh al-fâcTil, il se rattache à la tradition prestigieuse de Tlemcen. Mais il avait été cadi de Mazouna. De nombreux passages nous le montrent attentif à la pratique et soucieux d'applications locales. « Notre terroir », « notre Maghreb », « des ulémas de chez nous » : souvent ces expressions reviennent dans un texte qui combine ainsi l'inspiration universaliste du droit musulman avec celle d'un milieu concrètement saisi.

Type
L'histoire Sauf L'europe
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1970

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Footnotes

*

Le manuscrit qu'on a utilisé et qu'on citera en référence, sans mention d'auteur ni de titre, est celui de la deuxième partie des Nawâzil, aimablement communiqué par M. Bouayad, conservateur de la Bibliothèque nationale d'Alger, Ms n° 1336. Dans certains cas, on l'a confronté avec un manuscrit de Rabat, plus ancien et mieux écrit, que le conservateur de cette Bibliothèque, M. Abdallah Regragui, a bien voulu mettre à notre disposition. Les références bibliographiques ont été mises au point avec le concours de Mlle M.-N. Devaux et de Mme O. Petit. Les renvois au texte des Nawâzil ont été recoupés par M. Mohammed Laïchoubi.

Le présent travail, qu'on n'avait ni la possibilité ni l'intention de rendre exhaustif, se propose avant tout de dégager l'importance des sources de ce genre pour l'histoire du Maghreb.

References

page 1325 note 1. Ah'mad Bâbâ al-Timbuktî, Nayl al-Ibtihâj bi-tat'rtz al-Dibâj, p. 359.

page 1325 note 2. Ainsi p. 43 b, ligne 21.

page 1325 note 3. Citation d'un juriste antérieur, portant le même nasab, al-Mâzûnî, p. 73, 1. 7 : sans doute Abû'Imrân Mûsâ m. 1389, muwaththiq. Et encore Ah'mad al-Marîd, pp. 69, 1. 19 ; 72, 1. 25. Et encore, ‘ulamâ’ wat'ani-nâ p. 26 b, 1. 5 ;fuqahâ’ bilâdi-nâ, p. 84 b, 1. 14, etc.

page 1325 note 4. Cf. La thèse inédite de M. Djilali Sari, Alger, 1969, Les villes précoloniales de l'Algérie occidentale : Kalaa, Mazouna, Nedroma. Je suis redevable de vivantes observations à MM. Nadir Marouf et Gilbert Grandguillaume.

page 1326 note 1. Le mot, ainsi prononcé au Maghreb, est passé dans l'usage français.

page 1326 note 2. Aperçu théorique que l'on ne peut développer ici. Mais on pourra se reporter à notre Orient second, 1970, pp. 92 sq.

page 1326 note 3. Guide bleu de l'Algérie, 1930, p. 93. Cf. aussi Vivien De Saint-martin et Rousselet, Nouveau Dictionnaire géographique, 7 vol., 1879-1895.

page 1326 note 4. Traditions orales recueillies sur place par Nadir Marouf.

page 1327 note 1. Cf. sur tous ces points Sari, op. cit., pp. 142 sq. ; 165 sq. ; 201 sq. ; 232 sq.

page 1327 note 2. Ch. Géniaux, « Mazouna », Revue des Deux Mondes, 1923, pp. 664 sq.

page 1328 note 1. P. 90 in fine.

page 1328 note 2. Cf. J.-J.-L. Barges, Histoire des Béni Zeiyan…, 1872 ; Complément de l'histoire des Béni Zeiyan, 1887.

page 1328 note 3. Le royaume de Tlemcen n'a pu prétendre, comme Fès ou comme Tunis, à l'héritage des Almohades. Que ce dernier soit à Tunis même, à ce moment-là, liquidé comme souverain, n'en constitue pas moins pour l'ensemble de l'Afrique du Nord, une fin de période (cf. R. Brunschvig, La Berbérie orientale sous les Hafsides, t. II, 1947, p. 51, sur la mort du « dernier chaykh almohade », Muh'ammad b. Abî Hilâl).

page 1329 note 1. Cf. Aug. Cour, L'Établissement des dynasties des Cherifs…, 1904 ; H. Terrasse, Histoire du Maroc, t. II, 1950, pp. 144 sq.

page 1329 note 2. E. Lévi-Provençal, Les Historiens des Chorfa, 1922. Pourtant une longue dissertation, p. 61, 1. 19 sq., mais qui significativement pose des questions de définition du charaf.

page 1329 note 3. Pourtant p. 26 b, 1. 8 ; p. 46, 1. 14 ; p. 50 b, 1. 12 ; p. 54, 1. 9 ; p. 125 b, 1. 6., etc. Mais les mentions des Tlemcéniens et des Ifriqiyens et Tunisiens sont innombrables.

page 1329 note 4. Sur la plupart d'entre eux, notices d'IBN Maryam, El-Bustân, ou jardin des biographies des saints et savants de Tlemcen, trad. Provenzali, 1910.

page 1329 note 5. Bustân, pp. 162, 242.

page 1329 note 6. Bustân, p. 291, Ibn Fattûh’ est cité dans nos Nawâzil, p. 19 b, 1. 6 ; p. 71, 1. 14 ; etc.

page 1329 note 7. Bustân, pp. 288 sq.

page 1329 note 8. Ainsi p. 41, in fine.

page 1329 note 9. Ainsi pp. 37 b et 39 b.

page 1330 note 1. Cf. J. Berque, al-Yousi, 1958, p. 78 sq.

page 1330 note 2. Ainsi, mention de 50 cojureurs, p. 78, 1.24 ; tazktya, p. 69, 1.14 et tout le chap. sur la chahâda. Le lafîf, p. 73, 1.31. Dans la même p. 71 b, allusion à « deux justes » ‘adlayn, 1.17, et aux’ adûl, 1.1.

page 1330 note 3. Dont R. Brunschvig a judicieusement fait ressortir la valeur documentaire dans sa Berbérie orientale sous les Hafsides.

page 1330 note 4. Cf. J. Berque, in Revue historique du Droit français et étranger, 1949, p. 89.

page 1330 note 5. Il faudrait comparer l'usage de ces termes, et des notions correspondantes, dans les différentes écoles du fiqh en Orient et en Occident. Sur ce point encore, je ne peux que m'en remettre à l'investigation spécialisée.

page 1330 note 6. P. 78, in fine. Cf. aussi p. 16, in fine : « man ‘urifa bi'l-ghaçb wa'l-adâ’ ».

page 1330 note 7. Ces termes de fuqarâ’ et de masâktn impliquant une valeur à la fois économique et éthique, sont souvent accolés.

page 1330 note 8. P. 77 b, 1. 17 sq.

page 1330 note 9. Ainsi pp. 34 b, 1. 20 ; 83,1. 10 sq. 24 sq. (Sur la h'irâba « brigandage », cf. içtaffa'l-fariqâni li'l-qitâl, p. 76, 1. 16).

page 1330 note 10. P. 76 b, 1. 23.

page 1331 note 1. P. 79, 1. 13 sq. Noter la force de l'expression tibâ'a, que je traduis par « culpabilité » et qui évoque littéralement les « suites » d'un acte, lesquelles non seulement ouvrent un recours à la victime, mais s'attachent au coupable et le « poursuivent », non sans nuances magico-religieuses.

page 1331 note 2. P. 72, 1. 22.

page 1331 note 3. Y compris des ruines de sanctuaires, p. 60 b, 1. 10. Un bon exemple de ces dégradations, et d'ailleurs aussi de l'embarras qu'éprouve un droit scripturaire à faire fonctionner des organisations collectives, nous est fourni par l'espèce importante de la p. 1 b, 1. 6 sq. jusqu'au bas de page, consultation de Muh'ammad b. Marzûq sur le cas d'une bourgade à organisation hydraulique tombée en décadence : peut-être Mazouna ?

page 1331 note 4. P. 36 b, 1. 13 sq.

page 1331 note 5. P. 60, 1. 1.

page 1332 note 1. P. 68 b, 1. 6-15.

page 1332 note 2. Bustân, p. 80.

page 1332 note 3. « … C'est un endroit où ne s'exerce nulle autorité. Doit-il se faire justice de sa propre main, s'il le peut, ou bien une autorité est-elle nécessaire, compte tenu du fait que s'il attend cette autorité il aura tout perdu », p. 39 b, 1. 15.

page 1332 note 4. P. 72 b, 1. 15.

page 1332 note 5. Fasâd al-sult'ân, p. 38 b, 1. 1.

page 1332 note 6. P. 38, 1. 23.

page 1332 note 7. P. 38, 1. 25.

page 1332 note 8. A quoi s'ajoute, trait d'époque, la réquisition de tireurs, rumât, p. 38, 1. 25.

page 1332 note 9. P. 35, 1. 14.

page 1332 note 10. P. 39, 1. 6 sq.

page 1332 note 11. Sur la hiérarchie des cadis, p. 59, 1. 9 sq.

page 1333 note 1. Bustân, p. 13 sq.

page 1333 note 2. Trumelet, Les Saints de l'Islam, 1881, pp. 369 sq.

page 1333 note 3. P. 72 b, 1. 15. Mawd'ï là h'âkimafl-hi, p. 132 b, 1. 21.

page 1333 note 4. P. 44, 1. 9 et 10 ; p. 118, 1. 20 sq., « fasâd al-mulûk bi-fasâd al-'ulamâ1 », 1. 25.

page 1333 note 5. Ce qui suppose aussi l'hésitation et comme l'oscillation des jurisprudences.

page 1333 note 6. Ainsi voyons-nous intervenir des querelles telles que celles dont font l'objet le port de la ‘imâma, ou les vêtements rouges de certains faqir-s, p. 180 b, 1. 9 sq.;le dévoilement des femmes, p. 75, 1. 19 ; p. 75 b, 1. 15. Dans le même ordre d'idée, mention du burnous, p. 74, 1. 4 et de la châchîya, p. 74 b, 1. 12.

page 1334 note 1. P. 119,1.16 sq.; 119 b, 1.17 sq. Sur les controverses relatives à la khut'ba, cf. R. Brunschvig, La Berbérie orientale sous les Hafsides, 1947, t. II, p. 21.

page 1334 note 2. P. 38 b, 1. 15 et 16.

page 1334 note 3. Cf. plus bas p. 1351.

page 1334 note 4. P. 70 b, 1. 1 sq.

page 1334 note 5. P. 58, 1. 17 sq.

page 1334 note 6. P. 59 b, 1. 28 sq.

page 1335 note 1. P. 46 b, 1. 17.

page 1335 note 2. P. 45, 1. 8 de fine.

page 1335 note 3. P. 46 b, 1. 1. Mais à quel moment se généralise le maïs ?

page 1335 note 4. P. 38 b, 1. 9 et 10.

page 1335 note 5. Mention fréquente de silos, mat'âmtr, ainsi p. 40, 1. 3.

page 1335 note 6. P. 50 b, 1.17 sq. La position de la judicature est en l'espèce quelque peu paradoxale, puisqu'elle accepte d'autre part le témoignage des fellahs en tant qu'ils sont présumés ‘adl. Conflit entre systèmes…

page 1335 note 7. P. 50, 1. 16.

page 1335 note 8. P. 51, 1. 16.

page 1335 note 9. P. 50,1. 18 sq.

page 1335 note 10. C'est pourquoi Ibn ‘Abd al-Salâm conseille judicieusement à un cultivateur soucieux de légitimer son établissement sur une terre : « Prends-la en concession de pouvoir, ou bien il t'en cuira», p. 46, 1. 2 sq.

page 1336 note 1. P. 43 b, 1. 1-12.

page 1336 note 2. Je m'écarte de l'opinion de R. Brunschvig, La Berbérie orientale sous les Hafsides, t. H, p. 179. Cf. dans nos Nawâzil, dissertation sur les terres du Maghreb, pp. 45 b, 1. 25 sq. ; 46 b,l. 4 de fine sq. ; al-bilâd al-gharbîya, p. 47 b, 1.18.

page 1336 note 3. « Est licite la concession de la terre ‘anwa », p. 43 b, 1. 19. Un exemple : p. 24 b, 1. 22.

page 1336 note 4. Cette imposition se fonde sur le kharâj. Mais il s'y ajoute quantité de « redevances » coutumières waz'ifa, plur. waz'â'if (mot ici écrit wad'îfa), de gharâmat, de malâzim, etc. Cf. p. 23, 1. 4 de fine. Il est bien difficile, quoi qu'en dise le juriste, de distinguer le waz'îf mu'tâd'alâ'l-ard', «la redevance terrienne habituelle », de la pure et simple exaction.

page 1336 note 5. P. 44, 1. 3.

page 1336 note 6. P. 45 b, 1. 32.

page 1336 note 7. La distinction est également faite entre bayâd’ et sawâd, p. 55 b, 1. 18.

page 1336 note 8. Les traits d'une ironie souvent impuissante abondent dans le texte.

page 1336 note 9. P. 44,1. 4 et 7. Il s'agit d'un ensemble dit al-chamra dans la région de Tlemcen.

page 1337 note 1. Notre texte utilise les alternances mah'ruth/ma't'ûl, p. 44,1. 6, et bayâd'/sawâd, p. 55 b, 1. 18.

page 1337 note 2. Cf. R. Brunschvig, La Berbérie orientale sous les Hafsides, t. II, p. 50. Le mot revient constamment dans les Nawâzil : ainsi p. 43, 1. 23; p. 44 b, 1. 8; p. 50, 1. 31; p. 56, 1. 14; p. 59, 1. 8-9, etc.

page 1337 note 3. P. 38 b, 1. 8-17. Ce passage entre autres a été comparé au passage correspondant du manuscrit de Rabat (numérotage interne : 49 ; pagination du manuscrit : p. 88,1. 15 sq.).

page 1337 note 4. P. 25 b, 1. 12 sq.

page 1337 note 5. Ainsi espèces p. 23 b, 1. 16 ; p. 24, 1. 9 sq. ; p. 24 b, 1. 5 sq.

page 1338 note 1. P. 25 b, 1. 25.

page 1338 note 2. P. 25 b, 1. 4 sq. ; p. 26, 1. 10.

page 1338 note 3. Comme dans l'espèce p. 24 b, 1. 5 sq.

page 1338 note 4. Contre rétribution forfaitaire : c'est la muqât'i', p. 42 b, 1. 13.

page 1338 note 5. P. 42 b, 1. 21-22.

page 1338 note 6. P. 25, 1. 1.

page 1338 note 7. Toute l'espèce p. 24 b, 1. 7 de fine.

page 1338 note 8. Cf. la trad. du petit traité d'Al-Ma'dani sur lre « Association de khammessat » dans nos Etudes d'histoire rurale maghrébine, 1938, pp. 127 sq.

page 1338 note 9. Cf. Al-Ma'dani, ibid, p. 136.

page 1338 note 10. Au point qu'il y a aussi parmi les khammés des hors-la-loi! Cf. la curieuse espèce, p. 39 b, 1. 21-22.

page 1338 note 11. P. 23 b, 1. 5.

page 1339 note 1. P. 24 b, 1. 16 ; 23 b, 1. 7. On touche dans cette espèce le vice fondamental du khammessat aux yeux du fiqh. Si c'est bien une association au cinquième, 1°) pourquoi le khammès serait-il dispensé des frais « de soc et de charrue », et 2°) pourquoi aurait-il à moissonner plus que son cinquième ? Le juriste ne peut en l'espèce que capituler devant la coutume.

page 1339 note 2. P. 3 b, 1. 8 de fine. Cf. aussi l'espèce p. 7 b, 1. 3 sq. « Notre bourgade, comme vous savez, ses habitants sont esclaves, ou presque, mamlûktn aw chibh mamlûktn, d'émirs bédouins. L'émir vient à la maison du sédentaire, y entre sans autorisation, comme dans son bien, lui, ses enfants et ses suivants… »

page 1339 note 3. « Par peur des Arabes », p. 68 b, 1. 24. Vente consentie par peur, p. 16 b, 1. 1.

page 1339 note 4. P. 70, 1. 1 sq. Cf. encore, p. 84 b, 1. 21.

page 1339 note 5. R. Brunschvto, op. cit., t. II, p. 58.

page 1339 note 6. IBN Khaldoun, Histoire des Berbères, trad. de Slane, t. III, p. 472.

page 1339 note 7. Fés intrigue avec les Suwayd, comme Tlemcen avec les Dawâwida.

page 1339 note 8. Barges, d'après Zerkechi, Complément p. 353.

page 1339 note 9. G. Marçais, Les Arabes en Berbérie, 1913, p. 591.

page 1340 note 1. Ainsi pp. 79 b, 1. 16, 19, 21, 25 ; 80,1. 11, 19 ; 81,1. 6, 3 de fine ; 81 b, 1. 23, 3 de fine.

page 1340 note 2. P. 76 b, 1. 10 sq.

page 1340 note 3. P. 23 b, 1. 9.

page 1340 note 4. P. 33 b, 1. 27 ; 34 b, 1. 1, 20 ; 40, 1. 5 de fine ; 68 b, 1. 7, 24.

page 1340 note 5. P. 31 b, 1. 4 sq.

page 1340 note 6. Bustân, p. 206. Le bédouinisme arabe rejoint sur ce plan le paganisme berbère. Au Maroc, des confréries hétérodoxes, à rites suspects, portaient le nom de « Bdâdwa » ; cf. Michaux-Bellaire, Le Gharb, 1913, p. 250.

page 1340 note 7. P. 84 b, 1. 20 sq. Consultation demandée à Ibn ‘Arafa par Ah'mad al-Marîd'.

page 1340 note 8. Cf. aussi l'allusion pessimiste aux « rois du temps », « cadis de l'époque », etc.

page 1340 note 9. P. 38, 1. 13.

page 1341 note 1. P. 37, 1. 6 sq.

page 1341 note 2. P. 39, I. 11 sq.

page 1341 note 3. P. 70, 1. 3.

page 1341 note 4. P. 78 b, 1. 13.

page 1341 note 5. Ainsi p. 39,1. 11 sq.

page 1341 note 6. Bustân, p. 264.

page 1341 note 7. Cf. J. Berque, « Problèmes de la connaissance au temps d'Ibn Khaldoun », Contributions à la sociologie de la connaissance, 1967, p. 35 sq.

page 1341 note 8. P. 134, 1. 3 de fine ; p. 125, 1. 2.

page 1341 note 9. P. 133, 1. 18-19.

page 1341 note 10. P. 76, 1. 11 sq.

page 1341 note 11. Le témoignage des Bédouins n'est accepté qu'avec circonspection, cf. p. 71 b, 1. 13 ; p. 73, 1. 1 sq.

page 1341 note 12. Trad. Epaulard, 1956, p. 347.

page 1341 note 13. Bustân, p. 270 sq. ; L. Gardet et Anawatï, Introduction à la théologie musulmane, 1948, p. 78 ; A. Berque, L'Algérie terre d'art et d'histoire, 1937, p. 172.

page 1342 note 1. Celle qu'a exploitée Barges, op. cit.

page 1342 note 2. Par exemple pp. 105, 181. Citation d'Ibn Qutayba, p. 47, 1. 9. Citation de Jarîr, p. 121 b, 1. 13. On ne compte pas ici les vers mnémotechniques, par exemple pp. 96 b, 1. 27 sq. ; 97,1. 26-27 ; 101 b, 1. 18 sq., etc.

page 1342 note 3. Al-Muh'ibbî, Khulâsat al-Athar, t. IV, p. 126,1. 16 sq. Cf. Al-Maqqarî, Azhar al-Riyâd éd. «Abd al-Majîd, t. m , 1946, pp. 26, 31 ; t. VII, au sujet d'al-Abilî, p. 167 sq., 197 etc.

page 1342 note 4. P. 84 b, 1. 9 de fine.

page 1342 note 5. P. 51 b, 1. 29 sq.

page 1343 note 1. Bustân, p. 32. Mulâzim « attaché à ira sanctuaire ».

page 1343 note 2. Elle peut vendre le surplus des offrandes reçues, p. 60,1. 19-24.

page 1343 note 3. Poussée de madrasa-s rivales, p. 57, 1. 3 et 8 sq. Cf. p. 46,1. 32 sq ; kathrat falab al-'ilm.

page 1343 note 4. Le mot revient très fréquemment dans notre texte.

page 1343 note 5. Sur les rapports entre masjîd et madrasa, p. 46, 1.2 sq., 29 sq.

page 1343 note 6. Le salaire de l'enseignant est licite. « La science péricliterait de la misère des savants qui, si on les privait de salaire, se détourneraient de l'étude al-ta ‘allum vers la quête de moyens d'existence», p. 51 b, 1. 34.

page 1343 note 7. D'où l'importance de la «pratique judiciaire» ou ‘amal. Cf. p. 118,1.13-15 de fine ; p. 118,1.14 et 14 de fine ; surtout p. 118 b, 1. 17. Et encore, voir p. 119, 1. 23.

page 1344 note 1. P. 117, 1. 16 sq.

page 1344 note 2. P. 73, 1. 12 sq.

page 1344 note 3. Je relie deux mots qui se trouvent à une ligne de distance dans notre texte, p. 118 b, 1.22 et 23.

page 1345 note 1. Bustân, p. 78 sq.

page 1345 note 2. Effectivement, il y a des marabouts qui deviennent des saints, et des lignées maraboutiques descendant de saints, p. 72 b, 1. 3.

page 1345 note 3. Sur tous ces points, A. Bel, La Religion musulmane en Berbérie, Esquisse d'histoire et de sociologie religieuse, 1938, p. 365 sq. ; H. Terrasse, Histoire du Maroc, 1950, p. 145.

page 1346 note 1. Les portes de Tlemcen sont toutes placées sous la protection d'un saint, Bustân, p.181 ; Barges, Complément…, p. 328.

page 1346 note 2. P. 23,1. 19. « … c'est une coutume constante dans notre pays avec tous ceux que le sultan dispense ».

page 1346 note 3. P. 26, 1. 7 de fine.

page 1346 note 4. Ainsi les marabouts qui étaient des «jabâbira avant d'entrer en ribât’ » : ils n'en gardent pas moins leur apanage, p. 48 b, 1. 8-9.

page 1346 note 5. Ce doit être là un thème du temps. Un contemporain de Mazounî, Muh'ammad b.'Abbâs, m. 1466, consacre un opuscule au tanzth al-awliyâ', pour réfuter les accusations d'al-Laqânî.

page 1346 note 6. P. 132 b, 1. 4 sq.

page 1346 note 7. L'importance même des développements consacrés par les Nawâzil à la bid'a est à rapprocher de celle qu'elles donnent au phénomène maraboutique.

page 1346 note 8. P. 73 b, 1. 25 sq.

page 1346 note 9. P. 132 b, 1. 18 sq.

page 1346 note 10. P. 124 b, 1. 20 sq., a contrario.

page 1346 note 11. Ces rivalités se développeront au Maroc dans les temps troublés de la fin desSaadiens. Cf. mon Al-Youst, 1958, pp. 61 sq.

page 1347 note 1. Histoire des Berbères, trad. de Slane, t. I, 1925, p. 59.

page 1347 note 2. Querelle amusante et significative, p. 2 b, 1. 7 de fine. Des chefs tyranniques se sont arrogé un terrain de l'État. Des marabouts sollicitent d'entrer avec eux en association, puis, une fois installés, contestent la légitimité de leurs partenaires : « Votre semence est illicite ». Autre cas significatif : des marabouts sont razziés par les Bédouins, p. 39,1. 14 sq. Ils se feront rendre justice par le gouverneur, mais oublieront de restituer à un coassocié piofane sa part de l'indemnité.

page 1347 note 3. P. 34, 1. 14 sq.

page 1347 note 4. P. 34, 1. 1 sq. ; 1. 24 sq.

page 1347 note 5. P. 31, 1. 27 sq. ; 38, 1. 9 sq. ; 39, 1. 27 sq.

page 1348 note 1. Pp. 34 dernière ligne à 34 b, 1. 5.

page 1348 note 2. Question posée au cadi jamâ'a de Fès, Ibrâhîm al-Yaznâsnî, p. 32 b, 1. 9-15.

page 1348 note 3. Longue et importante jurisprudence d'al-Ughlisî, p. 35, 1. 23 et toute la page 35 b.

page 1348 note 4. P. 40 b, 1. 23 sq.

page 1348 note 5. P. 69 b, 1. 16 sq.

page 1349 note 1. P. 35 b, 1. 6 sq. L'espèce met nettement en conflit le marabout avec le magistère légal, ahl al-‘ilm wa'l-diyânâ, p. 35 b, 1. 30.

page 1349 note 2. P. 124 b, 1. 20-31. Cf. ms. de Rabat, § 139, p. 267.

page 1349 note 3. P. 38 b, 1. 17.

page 1349 note 4. Sur l'incrédulité des Maghrébins à l'égard des saints contemporains, Introduction du Bustân, p. 3.

page 1350 note 1. De 1509 à 1708, puis de 1732 à 1792, cf. Ch. A. Julien, Histoire de l'Afrique du Nord, t. II rééd. R. Le Tourneau, 1952, p. 250 sq.

page 1350 note 2. Cheikh Mohammad Abu Ra's, « Voyages extraordinaires et nouvelles agréables », trad. Arnaud, Revue africaine, 1879, p. 120.

page 1350 note 3. Léon L'Africain, Description de l'Afrique, trad. Epaulard, 1956, p. 437.

page 1350 note 4. Id. ibid., p. 29.

page 1350 note 5. Id. ibid., p. 26.

page 1350 note 6. Abů RA'S, ibid. p. 121.

page 1350 note 7. Les proverbiaux Flittas, qui devaient opposer aux Français une farouche résistance.

page 1350 note 8. Dont le chaykh Senoussi était originaire.

page 1350 note 9. Encore mentionnés aujourd'hui dans la toponymie de Mazouna.

page 1350 note 10. Les Arabes en Berbérie, p. 595. Cependant les Suwayd ont maintenant aussi de pieux personnages, qui meurent en odeur de sainteté, cf. Bustân, p. 321.

page 1351 note 1. Léon, ibid., p. 338. Cependant la fraction pastorale de la tribu est dite « bien plus noble que la précédente ».

page 1351 note 2. Léon, ibid., p. 355.

page 1351 note 3. Cf. Barges, Complément…, p. 287.

page 1351 note 4. Ce sont des mines de fer et d'argent, p. 47 b, 1. 7.

page 1351 note 5. Ainsi, p. 20 b, 1. 5. ; p. 37 b, 1. 23 et 1. 31 ; p. 43 b, 1. 1 ; p. 58 b, 1. 4-5 ; p. 72 b, 1. 21, etc.

page 1351 note 6. Ainsi p. 43 b, 1. 1 ; p. 58 b, 1. 24.

page 1351 note 7. Ainsi p. 44, 1. 5 de fine ; 37 b, 1. 13 de fine.

page 1352 note 1. J'esquissais déjà cette idée dans « Qu'est-ce qu'une tribu nord-africaine ? », Éventail de l'histoire présente, Hommage à Lucien Febvre, Paris, 1954, p. 271.

page 1352 note 2. Ainsi naguère le muridisme, ce « mahdisme arachidier », se développa au Sénégal.

page 1352 note 3. Cf. Aug. Berque. Notes sur les confréries religieuses musulmanes, Oran, 1921.

page 1353 note 1. Qui en procède au moins partiellement. Abdel Kader, fils d'un marabout dargâwlet mystique lui-même, présida, en Algérie, au premier essor de la nationalité, au sens romantique du terme.

page 1353 note 2. Selon l'antithèse spécieuse d'E.-F. Gautier.

page 1353 note 3. Ou du moins d'un autre niveau que celui de l'ascendance tenue pour réelle.