Hostname: page-component-84b7d79bbc-tsvsl Total loading time: 0 Render date: 2024-07-25T18:38:39.890Z Has data issue: false hasContentIssue false

Les travaux de Raymond de Roover sur la pensée économique des Scolastiques*

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

Julius Kirshner*
Affiliation:
Université de Chicago

Extract

C'est en position d'assiégé que Raymond de Roover élabora ses abondantes et lumineuses contributions à l'histoire de la pensée économique scolastique. Il bâtit ses thèses et ses interprétations comme autant de positions fortifiées sur une ligne Maginot. S'il se montra rarement caustique ou amer, il donna à son oeuvre une tournure résolument polémique. C'est que les historiens ne travaillent pas dans le vide. Consciemment ou non, ils réagissent aux événements politiques et aux débats intellectuels de leur époque. Pour apprécier les qualités essentielles de l'oeuvre de Raymond de Roover, il convient de préciser les problèmes et les questions auxquels il s'est attaché.

Type
Les Domaines de l'Histoire
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1975

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

Footnotes

*

Cette étude étant destinée à servir d'introduction, bien des problèmes complexes et des questions sujettes à controverse ont été traités superficiellement. Dans cette perspective, les notes constituent davantage des points de repères que des références bibliographiques complètes. Je désire remercier le Professeur Albert O. Hirschman pour sa lecture d'une première version de cette étude et pour ses commentaires critiques.

References

Notes

1. Voir, par exemple, Bede Jarrett, S. Antonino and Mediaeval Economics, London, Manresa Press, 1914, p. 64 Google Scholar. Pour une bibliographie complémentaire, voir Selma Hagenauer, Das « justum pretium » bei Thomas von Aquino. Ein Beitrag zur Geschichte der objektiven Werttheorie, Vierteljahrschrift fur Sozial- und Wirtschaftsgeschichte, n° 24, Stuttgart, W. Kohlhammer, 1931 ; voir aussi, Horvath, A., Eigentumsrecht nach den hl. Thomas von Aquin , Graz, 1929, pp. 111 Google Scholar et suiv.

2. Religion and the Rise of Capitalisai, 1937, rpt. New York, The New American Academy Library, 1963, p. 39.

3. Catholicism, Protestantism and Capitalism, New York, Sheed and Ward, 1935, pp. 158- 159. Dans une même perspective, voir A. Castellini « La legislazione dell'usura e S. Bernardino da Siena », Bolletino di studi Bernardini, 4, 1936, p. 193.

4. Hlstory of the Rise and Influence of the Spirit of Rationalism in Europe, London, Longmans, Green&Co, 1904, II, pp. 258 Google Scholar et suiv.

5. «The Eccclesiastical Treatment of Usury», Yale Review, 2, février 1894 Google Scholar.

6. Ibid., pp. 384-385.

7. The Theory of Economic Progress, Chapel Hill, North Carolina University Press, 1955, p. 46 Google Scholar.

8. «Schumpeter's History of Economics», Southern Economic Journal, 21, 1955, p. 254 Google Scholar; idem., « Laissez-Faire : Pro and Con », The Journal of Political Economy, 75, 6 December 1967, p. 784 Google Scholar.

9. Engels, Friedrich, Capital : A Critical Analysis of Capital Production , London, S. Sonnenschein, Lowrey and Co, 1887, II, p. 739 Google Scholar.

10. Munich, Duncker and Humbolt, 1928, I, pp. 10 et suiv.

11. Stark, W., The Contained Economy, The Aquinas Society of London, n° 26, London, Blackfriars Publications, 1956, p. 5Google Scholar.

12. Gill, Richard T., Economic Development : Past and Présent, Englewood Cliffs, New Jersey, Prentice Hall, 1967, p. 42 Google Scholar.

13. The Protestant Ethic, 1930, rpt. New York, Charles Scribner and Sons, 1938, p. 73 ; sur cette question voir Besnard, Philippe, Protestantisme et capitalisme : la controverse postweberienne, Paris, Armand Colin, 1970, pp. 69-70Google Scholar.

14. Pirenne, , Economic and Social History of Médiéval Europe, 1936, rpt. London, Routledge and Kegan Paul. 1949, p. 140Google Scholar ; Luzzatto, , Storia economica di Venezia dall’ XI al XVI secolo, Venise, Centro internazionale délie arte e del costume, 1961, pp. 181-189, 104-105Google Scholar ; Lopez, , « Italian Leadership in the Médiéval Business World », Journal of Economic History, Supplément, 8, 1948, p. 65Google Scholar ; et la recension par Lopez d'un livre de Nelson, Benjamin N., «The Idea of Usury », Spéculum, 26, 1951, p. 404Google Scholar.

15. Economic and Social History, p. 140.

16. Noonan, John T. Jr., The Scholastic Analysis of Usury, Cambridge, Mass., Harvard University Press, 1957, p. 195Google Scholar.

17. Lane, Frédéric C., « Investment and Usury in Médiéval Venice », Explorations in Entrepreneurial History, 2, 1964, p. 12Google Scholar.

18. Der Bourgeois : Zur Geistesgeschichte des modernen Wirtschaftsmenschen, Munich, Duncker and Humbolt, 1913, pp. 279 et suiv.

19. Fanfani, , Le origini dello spirito capatalistico in Italia, Milan, Vita e Pensiero, 1933, pp. 131-150Google Scholar; Baron, , «Franciscan Poverty and Civic Wealth as Factors in the Rise of Humanistic Thought», Spéculum, 13, 1938, pp. 1-37Google Scholar ; Bec, , Les marchands écrivains ; affaires et humanismes à Florence 1375-1434, Paris-La Haye, Mouton and Co, 1967 CrossRefGoogle Scholar.

20. Sapori, , « Il giusto presso nella dottrina di San Tommaso e nelle pratica di suo tempo », Archivio slorico italiano 19, 1932, pp. 3-56Google Scholar; Sandoz, , «La notion de juste prix». Revue Thomiste, 45, janv.-avr. 1939, pp. 285-305Google Scholar ; Hôffner, Wirtschaftsethik und Monopolie im fùnfzehnten und sechzehnten Jahrhundert, Iena,'G. Fischer, 1941.

21. New York, Oxford University Press, 1954, pp. 73-142.

22. Ibid., p. 97.

23. Ibid., p. 1187.

24. The School of Salamanca. Readings in Spanish Monetary History 1544-1605, Oxford, Clarendon Press, 1952.

25. « Monopoly Theory prior to Adam Smith ; A Revision », Quarterly Journal of Economics, 65, 1951, pp. 492-524 ; « Scholastic Economics : Survival and Lasting Influence from the Sixteenth Century to Adam Smith», Quarterly Journal of Economics, 69, 1955, pp. 169-190; « Joseph A. Schumpeter and Scholastic Economics », Kyklos, 10, 1957, pp. 115-146 ; « The Concept of the Just Price : Theory and Economic Policy », Journal of Economic History, 18, 1958, pp. 418-434.

26. « Monopoly Theory », p. 496.

27. Ibid., p. 495.

28. Sur les conceptions de Schumpeter, voir History of Economic Analysis, pp. 115 et suiv. ; sur la réponse de Schumpeter, voir «Schumpeter and Scholastic Economics», pp. 119-121.

29. « Scholastic Economics » pp. 164-165 ; pour l'exposé complet de de Roover sur les con-ceptions de la valeur de Bernardin et d'Antonin, il faut consulter son San Bernardino of Siena and Sant'Antonino of Florence. Two Great Economic Thinkers of the Middle Ages, Press Library of Business and Economics, n° 19, Cambridge, Mass., Harvard Graduate School of Business Administration, 1967, pp. 16-20.

30. History of Economic Analysis, p. 98.

31. Loc. cit.

32. « Scholastic Economics», p. 166.

33. San Bernardino and Sant'Antonino, pp. 19, 41-42.

34. Quiconque entreprend une recherche de ce genre doit lire le texte de George J. Stigler, « The Nature and Rôle of Originality in Scientific Progress », Essays in the History of Economics, Chicago, The Chicago University Press, 1965, pp. 1-16 ; voir aussi Julius Kirshner, « The moral theology of public finance : a study and édition of Nicholas de Anglia's Quaestio disputata on the public debt of Venice », Archivum Fratrum Praedicatorum, XL, 1970, pp. 47-72.

35. George J. Stigler, «The Development of Utility Theory », Essays in the History of Economics, pp. 66-78 ; « The Adoption of the Marginal Utility Theory », History of Political Economy, 4, n° 2, 1970, pp. 571-586.

36. La pensée économique des scolastiques. Doctrines et méthodes, Conférences Albert-Le-Grand, Montréal, Institut d'Études Médiévales, 1971, p. 47.

37. San Bernardino and Sant'Antonino, p. 20.

38. « Scholastic Economics », New Catholic Encyclopedia, op. cit., p. 68.

39. Pour la référence de cet article, voir ci-dessus note 25. L'historien marxiste russe Victor Rutenburg discute l'interprétation anti-marxiste que donne de Roover de l'histoire économique dans Rutenburg, V., Popolo e movimenti popolari nella Italia del'300 e'400, trad. Gianpiero Borghini, Bologne, Il Mulino, 1971, pp. 7-10Google Scholar.

40. San Bernardino and Sant'Antonino, p. 20.

41. «The Concept of the Just Price », p. 422.

42. «Scholastic Economics», New Catholic Encyclopedia, 1967, op. cit., p. 68.

43. « La doctrine scolastique en matière de monopole et son application à la politique économique des communes italiennes », Studi in onore di Amintore Fanfani, Milan, Dott. A. Giuffrè, 1962, I, pp. 153-154 ; « Albert le Grand et Thomas d'Aquin en tiennent compte et font observer qu'il faut que le prix courant couvre la main-d'oeuvre et les débours, pour que la production puisse continuer en permanence. A vrai dire, c'est une théorie surprenante par sa modernité, et qui s'accorde entièrement avec les enseignements de l'économie politique suivant laquelle le prix courant tend à osciller autour du coût de production comme le balancier d'une pendule, bien entendu sous un régime de libre concurrence ». John W. Baldwin, donne une interprétation semblable à propos de la théorie du juste prix de Robert de Courson (mort en 1219) ; Masters, Princes, and Merchants. The Social Views of Peter the Chanter and His Circle, Princeton, Princeton University Press, 1970, i, p. 269.

44. Hollander, Samuel, « On the Interprétation of the Just Price ». Kyklos, 18, 1965, pp. 628632 CrossRefGoogle Scholar.

45. Pour ce qui suit, voir « The Concept of the Just Price ».

46. San Bernardino and Sant'Antonino, pp. 23-24.

47. « Labour Conditions in Florence around 1400 ; Theory, Policy and Reality », Florentine Studies, éd. Nicolai Rubinstein, London, Faber and Faber, 1968, pp. 277-313.

48. San Bernardino and Sant'Antonino, p. 27.

49. «Scholastic Economics», p. 173.

50. Ibid., p. 165.

51. De contractibus, de usurariis et de restitutionibus, Sienne, Biblioteca Comunale, Cod U. V. 6, fol. 307 r° : Tum quia is cui prestat, tenetur sibi ad probabiliter equivalens, seu ad. preservandum ipsum a dampno probabilis lucri. Tum quia illud quod in firmo proposito domini sui est ordinatum ad aliquod probabile lucrum, non solum habet rationem simpliciter pecunie sive rei, sed etiam ultra hoc quemdam seminalem rationem lucrosi, quam communiter capitale vocamus, et ideo non solum habet reddi simplex valor ipsius, sed etiam valor superadiunctus. Ce passage a été traduit par John Mundy dans son excellent ouvrage Europe in the High Middles Ages, London, 1973, p. 185. Je me fie ici à sa traduction, mais je ne suis pas d'accord avec sa position selon laquelle Olivi : « rejeta l'argument aristotélicien familier de l'argent improductif ».

52. Fol. 296 v° : Dicendum quod pecunia illa domino suo verisimiliter valuisset plusquam seipsam propter industriam quo illafuisset usus, non solum ad precavenda damna que sibi ex eius absentia contigerunt, sed etiam ad lucra per mercationum industriam cumulanda ; et non ideo habuisset ex se, sed ex industria domini sui.

53. J. T. Noonan, The Scholastic Analysis ofUsury, p. 127. Noonan, cependant ignorait la confiance que Bernardin avait en Olivi.

54. History of Economic Analysis, p. 105.

55. Loc. cit.

56. Une telle formule ne doit pas être considérée comme une exception faite à l'interdiction de l'usure, mais comme un droit légitime à une compensation qui dépasse le principal d'un prêt (mutuum) ne provenant pas du prêt lui-même, mais dépendant de facteurs extérieurs.

57. « Schumpeter and Scholastic Economics», p. 141.

58. San Bernardino and Sant'Antonino, -p. 31.

59. Fol. 307 r° : Id circo tantum débet sibi de probabili lucro subtrahi, quantum prefata certitudo preponderat incertitudine et periculo quod circa capitale et lucrum potest mercationibus contingere. Ex hoc etiam patet, quod quando quis ex gratia speciali prestat vel vendit bladum in tempore quo communiter minus valet, quod tamen proponebat firmiter servare et vendere in tempore communiter et probabiliter magis caro, potest idem precium exigere quod in hora prestacionis vel vendicionis probabiliter creditur affuturum in Mo tempore magis caro. Sic tamen quod aliquem certum diem illius temporis determinate prefigat, quia ipse non erat id venditurus nisi in aliquo uno die et etiam quia si ipse de uno mense vel ebdomada posset ex hoc facto sibi eligere diem in quo plus valuisset nimium pinguis fieret sors ipsius. Alias taxandum erit precium secundum quod diutius et communius valuit in mense Mo, aut precio mediocri inter carius et minus carum illius mensis.

60. Loc. cit. : Item ex hoc patet, quod quando àliquis pecuniam de qua firmiter mercari proponit, prestat alicui ex sola pietate et necessitate illius sub tali pacto quod quantum consimilis summa apud talem equivalentem mercatorem lucrabitur vel perdet, tantum ipse lucretur vel perdat, non committit usuram, sed pocius facit aliquam gratiam, salva tamen sua indempnitate, sicut in quadam questione quodlibet, plenius est oste [n] sum. On trouve le quodlibet allégué chez Quodlibeta Pétri Ioannis, provenzalis doctoris solemnissimi Ord. Minorum, Venise, ca. 1509, f. 7r : Quibusdam tamen videtur quod ubi is, qui eam (pecuniam) tradit, erat inde per se vel per alterum mercaturus, aut aliqua quecunque lucrosa empturus, et sola pietate et necessitate et instanti prece amici sui, eam sibi tradit nolens inde aliud nisi solum id quod inde sibi probabiliter provenisset, et hac sola de causa sub forma predicta contrahit pactum secum, non quidem ad semper sed ad aliquod rationabile tempus, quod nihil sit illicitum patet, eo quod non tradit sibi solam rationem simplicis pecunie, sed etiam tradit sibi suum capitale. Le théologien augustinien, Grégoire de Rimini, dans son Tractatus de usuris (1358), condamnait les citoyens vénitiens qui s'empressaient de prêter à intérêt à leur ville afin de bénéficier du lucrum cessons : … quia per hune modum omnis usurarius posset excusari, quia quilibet usurarius etiam posset cum pecunia sua per se vel per alium negotiari, a quo tamen impeditur cum illam mutuat alteri. Ce texte est basé sur mon édition critique du Tractatus qui est en préparation.

61. Il faut noter que du fait que le lucrum cessans était une forme licite de compensation dans le Droit romain (Code, 7, 47, 7 ; Digeste, 13, 4, 2, § 8), les romanistes médiévaux étaient davantage portés à approuver le titre de lucrum cessans. Voir Hermann Lange, Schadenseratz und Privatstrafe in der Mittelalterlichen Rechtstheorie, Kôln, 1955, pp. 32-45.

62. San Bernardino and Sant'Antonino, p. 29.

63. « Early Banking before 1500 and the Development of Capitalism », International Review of the History of Banking, 4, 1971, p. 9Google Scholar.

64. Endemann, W., Studien in der romanisch-kanonistischen Wirtschafts und Rechtslehre bis gegen Ende des siebenzehnten Jahrhunderts, Berlin-Leipzig, J. Guttentag, 2 vol., I, 1874-1883, pp. 81Google Scholar et suiv. 65. The Rise and Décline of the Medici Bank, p. 11.

66. «The Scholastics, Usury and Foreign Exchange», The Business History Review, 41, n° 3, autumn 1967, pp. 270-271.

67. Ibid., p. 271.

68. San Bernardino and Sant'Antonino, p. 11. Ce point de vue prévaudra encore au xvie siècle. Selon Bartholomeo Fumi (mort en 1555) qui fut un moraliste dominicain influent, Mercantiam exercere simpliciter propter lucrum, tanquam eius finem, non licet : quia finis talis mercatoris est inhonestus. Si autem lucrum ordinetur ad bonum reipublicae, vel ad sustentationem propriae familiae, vel ad alium finem honestum erit licita… Summa Armilla, Venise, 1550, s.v. Mercantia, fol. 352.

69. Consilia, Loano, 1622, cons. ixc. Le grand jurisconsulte Baldo degli Ubaldi (mort en 1400) a donné une opinion semblable dans une « additio » à son commentaire sur le Digeste, 12, 1, 11 § 1 : Pone dicit statutum quod cum communiter mercatores de suis pecuniis negotiantes consueverint lucrari quolibet anno quinque pro centenario, quod quicunque teneat pecuniam mercatoris teneatur eidem respondere ad rationem quinque pro centenario quolibet anno, nunquid valet istud statutum. Et videtur quod sic : quia est fundatum super interesse communi… Item istud statutum congruit publiée utilitati, nam publiée utile est quod pecunie reddantur mercatoribus, ut possint negotiari, Bibliothèque Vaticane, Ms. Barb. lat. 1398, fol. 41r° [saec. xiv].

70. « Labour Conditions in Florence », p. 278.

71. « The Story of the Alberti Company of Florence, 1302-1348, as Revealed in its Account Books », The Business History Review, 32, n° 1, spring 1958, pp. 17-18.

72. San Bernardino and Sant'Antonino, p. 13.

73. Gresham on Foreign Exchange, Cambridge, Mass., Harvard University Press, 1949, p. 280.

74. Ibid., p. 279.

75. « Gérard de Malynes as an Economic Writer : From Scholasticism to Mercantilism », à paraître dans un recueil d'articles de R. de Roover qui doit être publié, sous la direction de Julius Kirshner, par The Chicago University Press.

76. Kenneth E. Boulding, « After Samuelson, Who needs Adam Smith », History of Political Economy, 3, n” 2, 1971, pp. 225-237. Notez, cependant, l'utilisation de l'ouvrage de Raymond de Roover sur le juste prix par un des principaux philosophes du champ social aux États-Unis : John Rawls, A theory of Justice, Cambridge, Mass., Harvard University Press, 1972, p. 271.

77. Voir « Gérard de Malynes as an Economic Writer ».