Les joyaux, les perles, les pierres précieuses, bien que fort appréciés au Moyen Age, n'ont pas joué un rôle primordial dans le commerce et l'économie. A l'exemple de l'or et l'argent, ils étaient considérés comme des investissements. On reconnaissait d'autre part leur valeur esthétique et on leur attribuait des qualités magiques et thérapeutiques. L'identification des pierres précieuses médiévales avec celles que nous connaissons est loin d'être parfaitement établie ; il est admis en tout cas que le nombre des pierres connues au Moyen Age est restreint : parmi les pierres décrites dans les lapidaires (59 chez Marbod), il n'en est guère plus d'une quinzaine que l'on pouvait effectivement trouver sur le marché.