Donner, en un volume de longueur moyenne, à la fois une étude théorique du droit chinois et une revue de ses institutions telles qu'elles se présentent aujourd'hui l'entreprise peut passer pour téméraire.
Surtout si l'on lient à ne point passer sous silence leur élaboration au cours de l'histoire. Mr Jean Escarra aurait pu limiter son entreprise à une étude détaillée des notions fondamentales du droit chinois et de leurs fluctuations à travers les siècles. Mais, dans ce cas, il ne se serait guère adressé qu'à des sinologues. Tel n'était pas son dessein (p. 3, n. 1). Il aurait pu se contenter de donner un tableau de l'état actuel des institutions législatives et judiciaires.