Les codes de calculs Monte Carlo, précis mais lents, sont devenus des outils incontournables dans la grande majorité des spécialités liées à la radiophysique, la radioprotection et la dosimétrie. Une réflexion mérite d’être menée sur l’opportunité d’implémenter d’autres solutions informatiques qui ne seraient pas seulement basées sur l’unique puissance informatique ou sur un « biaisage » permettant une relative accélération de ces calculs dans les cas des rayonnements photoniques, mais sur des méthodes plus judicieuses (RNA-réseaux de neurones artificiels, RàPC — raisonnement à partir de cas ou exploitation d’autres techniques informatiques), déjà utilisées avec succès depuis longtemps dans certaines applications scientifiques ou industrielles dans les domaines souvent éloignés de la radioprotection ou de la dosimétrie médicale.