Le présent article défend la thèse selon laquelle (i) le participe passé est une forme purement aspectuelle représentant le temps interne du procès sur la borne terminale de sa phase processuelle ; (ii) cette représentation détensive du temps interne, qu’il ne partage avec aucune autre forme verbale, permet de rendre compte des trois principales constructions dans lesquelles entre le participe passé : l’emploi nu, la construction du passif périphrastique, la construction analytique. C’est à l’analyse du rôle du participe passé dans la construction analytique, du fait de son aspect détensif, qu’est consacré le présent article.