This paper studies duration of inter-firm contracts in a transaction cost perspective. The aim of the paper is to test the propositions that can be derived from a transaction-cost framework. We built a non-truncated database representing the entire contractual relationships of Electricité de France (EDF) with its coal carriers and coal unloaders over the period 1977–1997. Section I explores factors that can explain the choice of contract duration. Section II describes the relationships between EDF and its suppliers. In Section III, we test and confirm most propositions derived from transaction-cost theory that relate contract duration to transaction characteristics. We believe this study to be the first attempt (1) to confirm transaction cost economics propositions using French data and (2) to endogenize asset specificity level at stake in transactions.

Nous étudions l’ouverture à la concurrence d’un bien réseau dans lequel l’opérateur historique, intégré verticalement, gère en monopole l’infrastructure et est concurrencé sur le secteur des services. La qualité du bien réseau est le minimum des qualités de chaque composante. Nous montrons que l’opérateur historique peut utiliser la qualité de son infrastructure comme instrument stratégique de barrière à l’entrée. Nous comparons alors l’efficacité de deux régimes de régulation, selon que l’agence ne peut réguler que la charge d’accès ou qu’elle peut réguler également la qualité de l’infrastructure.

We consider an economy in which a central government has to decide on the provision and location of an emergency public service the quality of which diminishes with distance. The emergency service has to attend a group of municipalities geographically located in a star-tree-graph. We derive the optimal location and provision, as well as the Lindahl prices for the emergency service. Also, we determine the minimum quality of service that makes efficient the existence of a unique provider for the whole economy. Conversely, given any level of quality of service we identify the stable and efficient structure of provision.

Cet article propose d’analyser le lien entre la stabilité d’un cartel et les problèmes qui ont prévalus à sa formation. Pour cela nous reconsidérons, dans un contexte dissymétrique, les concepts de stabilité proposés à l’origine par d’Aspremont, Jacquemin, Gabszewicz et Weymark [1983]. L’hétérogénéité des agents dans l’industrie nous conduit alors à adopter une approche « individu par individu » permettant de dresser une typologie des participants potentiels à la formation du cartel. Nous illustrons cette analyse conceptuelle par une application à un contexte de différenciation spatiale.

Cet article étudie l’organisation monétaire socialement optimale dans le cadre d’un modèle à trois joueurs (banque centrale, gouvernement et secteur privé), et les raisons poussant la population à choisir un gouverneur dont l’arbitrage inflation-chômage diffère du sien. Il jette un regard critique sur les assimilations entre autonomie et conservatisme du banquier central d’une part, et entre indépendance de l’institution monétaire et absence de coordination des politiques d’autre part. Il est montré que les agents n’ont pas toujours intérêt à annoncer d’autres préférences que celles inscrites dans leur fonction de bien-être du moment que le gouvernement est «bienveillant», et que le décideur monétaire optimal peut être moins allergique à l’inflation que l’agent représentatif. L’existence d’un biais dépend plus généralement des rapports de force s’établissant entre les deux autorités, et du degré selon lequel les acteurs privés s’estiment correctement représentés par leurs élus. Il est soutenu que la coordination des politiques fiscale et monétaire est la configuration la plus pertinente pour expliquer la nomination d’un banquier «conservateur».