Depuis la crise de l’énergie, les ressources naturelles non renouvelables retiennent une attention toute particulière. La théorie sous-jacente à leur gestion, qui connaît un certain renouveau, ne cesse de se développer.

Si cette gestion a la structure d’un puzzle, les pièces de ce dernier peuvent être considérées comme les réponses aux questions suivantes :

1. a) Relativement à un objectif donné, à quel rythme faut–il exploiter la ressource?

2. b) Cela étant, quel doit être le prix d’une telle ressource?

3. c) Comment établir l’équité entre les générations présentes et futures?

4. d) Comment prendre en compte l’incertitude et le progrès technique?

5. e) Comment les différences entre les recettes provenant des ventes de la ressource et les emplois qu’on en fait vont–elles affecter la politique d’exploitation de la ressource?

Since the « Oil Crisis » of 1973 increasing attention has been paid to the supply and to the availability of the supply of energy. In particular, there has, over the past few years, been a reversal of the attitude that there is an adequate supply of oil for use by an expanding world economy and a number of increasingly pessemistic views have reveived wide publicity. We shall not, here, continue our arguments that these studies are overly pessemistic. We think it necessary to point out, however, that the modification of the world energy system to accommodate a new major energy source will be a lengthy, complicated and expensive affair; whether that new source is coal, nuclear (fission or fusion), solar, saltwater/freshwater ion transfer or rubber bands.

Tout pays qui désire développer ses ressources pétrolières choisit selon ses critères d’organisation économique et ses possibilités en capital et en main-d’œuvre, de réaliser les opérations d’exploration-production soit directement par sa société nationale soit en contractant les services d’une société privée. Dans ce dernier cas, il devra sélectionner parmi les différentes modalités contractuelles celle qui s’adapte le mieux à ses objectifs.

L’industrie belge du raffinage se caractérise actuellement (début 1978) par une capacité de traitement d’environ 56 millions de tonnes par an. Cette capacité se répartit en trois zones géographiquement distinctes: Anvers (39 millions de tonnes), Gand (10 millions de tonnes) et Feluy (7 millions de tonnes).

Comparée à la demande totale en produits pétroliers de 1977 qui s’élève approximativement à 30 millions de tonnes, la capacité actuelle de raffinage est donc largement excédentaire. Cet excédent risque de subsister durant de nombreuses années encore puisqu’en raison de la crise qui a suivi le conflit du Moyen-Orient d’octobre 73, le taux d’accroissement futur de la consommation pétrolière sera nettement inférieur à celui que nous avons connu par le passé.