Ce texte est consacré au rôle de l’amortissement fiscal dans les analyses de rentabilité. Dans une première partie, nous rappelons le rôle qu’y joue l’amortissement fiscal. Nous présentons ensuite quelques formules qui permettent d’évaluer la valeur présente d’un dégrèvement d’impôt attribuable à l’amortissement, compte tenu des lois et règlements présentement en vigueur en Belgique. Pour fins de comparaison, nous rappellerons au passage quelques aspects de la fiscalité canadienne. Dans la troisième partie, nous discutons du choix d’une méthode et d’un taux d’amortissement lorsque l’entrepreneur prévoit une hausse du taux d’impôt sur le revenu des sociétés. Nous y concluons que l’administrateur rationnel préférera généralement l’amortissement mixte. Enfin, en quatrième partie, nous examinons quelques hypothèses sur le comportement des firmes belges.

Les divers critères qui ont été mis de l’avant pour identifier la structure de substitution-complémentarité des biens de consommation forment, à priori, une littérature sans principe d’unité. Un économiste confronté pour la première fois avec le critère d’Allais (1943) risque fort de le rejeter–comme ont fait ses élèves–pour la simple raison qu’il parait en dehors du courant actuel et donc particulièrement obscur.

In a recent note [Rouzier (1973, a)] we indicated a method for correcting certain parameters of an econometric model in order to minimize a weighted sum of mean square errors for the endogenous variables. A crude justification of this method was that, since the equations are generally estimated separately, there is no obvious reason why the complete model should lead to consistent solutions. Indeed, when a model is being constructed, there are implicit interactions whose effects are not revealed until numerical simulations are performed.

The final run of a model differs a lot from the first one because the builder adds subjective informations to the results of the estimation. But when changing a coefficient, or when opting for another specification, he is probably paying a price in terms of the economic meaning of certain trade-offs. This is a rather vague statement, but we think that this study is able to contribute to a more complete understanding of the mechanisms of our models.

In this paper, we intend to show that the above mentioned method can in fact be used not only to improve the performances, but also as a tool to analyze the trade-offs of a model.

Deux articles de Phlips (1969) et Binamé-Jacquemin (1973) parus dans Recherches Economiques de Louvain présentent quelques résultats empiriques concernant les déterminants de la Recherche-Développement industrielle en Belgique. Phlips (1969) utilise des données de firmes individuelles (1) pour l’année 1963 et retient comme variables indépendantes la dimension (personnel) de la firme et le taux de concentration du secteur. Jacquemin (1973) utilise des données du même type pour l’année 1969 et les variables indépendantes retenues sont la dimension (chiffre d’affaires) de la firme, ses bénéfices ou pertes et son appartenance à l’une des trois régions du pays. La R-D est mesurée par le personnel R-D employé ou par les dépenses en R-D de l’année.

Une confrontation des résultats obtenus et une amélioration de ceux-ci par l’obtention de données complémentaires (2) nous ont permis de tirer quelques conclusions sur les déterminants de la R-D industrielle en Belgique.