Les événements du passé constituent des guides précieux pour l'appréciation du présent. Cependant ils sont vite oubliés ou ne sont plus qu'un souvenir global, ne permettant aucune comparaison. Au moment d'une grande crise monétaire une tâche de l'économiste est de tirer les enseignements de crises antérieures de même ampleur. Celle de 1870-1874 nous livrerait des réflexions intéressantes sur les modalités de ruptures d'un étalon métallique et ses conséquences pour les encaisses des banques centrales; nous bornerons toutefois notre comparaison à la crise de 1931-1936, qui offre des points plus nombreux de similitude, dans une structure économique plus proche de la nôtre.

For the last 25 years the industrial countries of the West have experienced continuous rises in price levels. However, as shown in Table 1, price indexes rose moderately until the end of the sixties but show a sharp acceleration from then onwards. In this paper attempts are made to identify and explain the main causes of that acceleration. It is, of course, obvious that in every country special factors and circumstances contributed to differences in national inflation rates. These factors we shall neglect.

In a similar effort Nordhaus (1972) emphasized that it is difficult to accept the large number of special factors and theories offered to explain the worldwide inflationary phenomenon. After testing, and rejecting as generally applicable, several hypotheses (the monetarist theory, the naive Phillips curve, the expectations Phillips curve, frustration theories, and the Scandinavian model) Nordhaus offers his own interpretation. In a world of interdependent economies a disturbance in one part of the world tends to be transmitted to other parts of the world through linkages in commodity trade and in financial markets. The particular disturbance identified by Nordhaus is the abrupt acceleration of the U.S. price level around 1968. While, as can again be seen from Table 1, U.S. prices were more stable than world market prices before 1968 this was no longer true after 1968.

For several years the problem of international monetary reform has been discussed ad nauseam in terms of:

— convertibility of «overhang» dollar balances

— the supply of an «adequate» level of international reserves and the official price of gold

— the selection of a regime of exchange rates.

However, little new thought has been given to the issue of what it is that the exchange rate is supposed to measure and what it is that a regime of international payments is supposed to accomplish.

Instead, in most discussions, implicitly or explicitly, it has been taken for granted that there must be some set of «equilibrium exchange rates» for which international trade flows and welfare are somewhat optimized.

Ces dernières années, l'attention traditionnellement centrée sur la demande de monnaie s'est progressivement orientée vers l'étude du processus par lequel, dans un système monétaire donné, la monnaie était offerte.

L'intérêt porté aux mécanismes d'offre de monnaie procède du fait que, dans le cas où on reconnaît à la masse monétaire une action décisive sur les variables du secteur réel, il est important de pouvoir déterminer dans quelle mesure cette masse monétaire peut être influencée par les responsables de la politique monétaire.

Le rapport étude-emploi est éminement ambigu. Une adéquation trop stricte est à la fois aléatoire et dangereuse. Par contre, l'ignorance du marché du travail, de ses cloisonnements, de ses voies d'accès, de ses canaux de mobilité, de ses exigences, de ses indifférences, de ses gratifications, etc. ne se justifie plus à un moment où, d'une part, la demande d'éducation croît d'années en années et, d'autre part, la conjoncture tant belge qu'internationale inquiète les économistes. A cet égard, le sort des universitaires, parce que personnel hautement qualifié, a toujours été considéré comme privilégié; toutefois ce privilège s'amenuise dit-on; certains facteurs minent leur position concurrentielle; le ralentissement de l'économie se traduit dans l'offre d'emploi.