Ces dernières années un certain nombre de chercheurs [11, SURREY, S.S.; 4, 5, FRANK, M.; 9, PFAFF, M. et PFAFF, Α.; 7, HALBERSTADT, V.; 12, SURREY, S.S. et SUNLEY, E.M.], voire des Administrations publiques [14, 15] se sont penchés sur le problème des réductions d'impôts consenties à des fins économiques, sociales, culturelles, etc. Ils ont souligné, à juste titre, que ces réductions avaient à maints égards le caractère de subventions occultes ou de transferts implicites de l'Etat et que, par voie de conséquence, les moins values fiscales qu'elles entraînaient pouvaient être assimilées à des dépenses publiques. C'est d'ailleurs pour cette raison que l'Administration américaine utilise le terme tax expenditures pour désigner les réductions d'impôts et celui de tax expenditure budget à propos de l'inventaire chiffré de ces réductions qui est communiqué au Congrès. En français nous utilisons, par analogie, les termes de dépenses fiscales et de budget des dépenses fiscales (1). On s'est aperçu tant aux Etats-Unis qu'ail leurs, que le budget des dépenses fiscales atteignait des montants énormes (2). On a également constaté que les dépenses fiscales allaient souvent à l'encontre de l'équité, qu'elles profitaient fréquemment davantage aux riches qu'aux pauvres et qu'elles conduisaient dans un grand nombre de cas à des véritables gaspillages des deniers publics [11, SURREY, S.S., pp. 50 et s.; 4, FRANK, M., pp. 5 à 7; 5, FRANK, M., pp. 12 et s.]. Le caractère occulte, aveugle, non transparent, des dépenses fiscales a également été critiqué, ainsi que la circonstance qu'elles échappaient dans tous les pays aux procédures normales du contrôle parlementaire [11, SURREY, S.S., pp. 2 et s.]. L'ensemble de ces considérations a amené certains auteurs à se demander s'il ne s'indiquait pas de les supprimer progressivement ou, tout le moins, de les remplacer par des transferts explicites de l'Etat, quand l'intervention des pouvoirs publics se justifiait [11, SURREY, S.S., pp. 175 et s.; 4, FRANK, M., pp. 12 à 14].

Les économies européennes et nord-américaines ont connu récemment des taux d'inflation dont l'ampleur a été rarement atteinte dans le passé et qui, par surcroît, semblent vouloir persister dans l'avenir.

Devant un tel phénomène, les économistes et les hommes publics ont suggéré diverses solutions pour contrer les effets de l'inflation sur l'allocation et la distribution des ressources, élargissant du même coup le débat sur les causes de l'inflation. Ces solutions vont du contrôle partiel au gel complet des prix et/ou des salaires et d'une indexation partielle à une indexation généralisée des prix et/ou des revenus.

The purpose of the present paper is to argue that terms of trade changes may have been one of the major causes of the disparate nature of agricultural and industrial integration in Western Europe. During the construction of Benelux, EFTA and the EEC, the integration of trade in manufactures was favourably greeted by all interested parties and the mutual lowering of tariffs proceeded smoothly and generally ahead of schedule. In striking contrast to this, the integration of agriculture was blocked in two projects out of three by the determined opposition of the farmers of the high tariff countries and only was accomplished by the EEC at the risk of destroying the entire customs union. The model presented here opposes the differentiated product character of manufactured goods to the standardized nature of most agricultural products. It shows that this distinction leads to the presumption that the integration of manufacturing will be mutually beneficial and that the integration of agriculture will be detrimental to the farmers of the high tariff country, a pattern which is in close harmony with the observed events.

Indexation of wages and salaries as well as of financial assets is a prominent theme in the present discussion on employment and inflation policies in Belgium. Recently, Kervyn and Staes (1975) have analyzed the first question; in this paper we analyze the second.

So far, most contributions to this subject have been theoretical in nature (see Steinherr and Vila (1974), and the literature cited there). The question how indexation might affect demand and supply in financial markets has not been analyzed empirically with any rigor. The main purpose of this paper is to fill this gap partly.