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Quelques remarques sur l'utilisation de sources existantes en sociologie des faits de population

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Nous voudrions brièvement esquisser ici les problèmes que rencontre, dans une plus ou moins large mesure, le chercheur qui veut utiliser des documents existants pour une analyse sociologique de la population. En matière de fécondité par exemple, on constate qu'un certain nombre d'institutions comme les organismes de sécurité sociale, certains centres d'archives, les administrations locales et centrales, recueillent des informations à priori susceptibles d'être utiles au travail du sociologue. En plus des données statistiques qu'ils publient régulièrement, les Offices Centraux de Statistiques peuvent offrir au sociologue une collaboration précieuse en mettant à sa disposition non seulement des tableaux inédits mais également les documents de base dont sont issues les publications. Il arrive souvent en effet que certains renseignements recueillis soient pour de multiples raisons simplement conservés aux archives; c'est le cas notamment de données particulières qui n'intéressent en fait qu'une minorité de spécialistes : leur publication ne serait pas rentable au niveau de la communauté et de plus, la forme de publication ne correspondrait pas nécessairement aux attentes du chercheur.

Type
Notes Documentaires
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1967 

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Footnotes

(*)

Assistant de recherche au Département Démographie, Université Catholique de Louvain.

References

(1) Nous tenons à remercier ici tant le personnel que la Direction de cet Institut, non seulement pour l’autorisation reçue de consulter ces documents mais aussi pour tout ce qui a été fait pour faciliter notre tâche pratique.

(2) Ce terme nous paraît le plus apte à désigner l’ensemble des documents qui ne sont pas produits par le chercheur lui-même.

(3) In Statistics, Past, Present and Future, Statistica Neerlandia, 1961, n° 4, pp. 333–349. — La citation est de la p. 339.

(4) En plus de l’étude des différences régionales du Père L. JADIN qu’on trouvera dans ce numéro, on peut encore citer :

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(5) Si on compare le nombre de personnes de moins de 21 ans, au Recensement Général, 2.890.093, au nombre d’enfants de moins de 21 ans, obtenu par le Recensement des Familles, 2.712.954, on remarque que ces derniers constituent 93,87% de l’ensemble. Certes une partie des 6,13% non repris, sont des enfants dont aucun des parents ne subsiste, mais une autre partie, impossible à déterminer sans doute, appartient à la descendance de la population qu’on étudie : ce sont les enfants issus d’unions précédentes, si on considère comme négligeable la proportion d’enfants illégitimes comptés au recensement général.

(6) Les calculs sont effectués à partir du Bulletin de Statistique, I.N.S., 1967, n° 3, pp. 120–121. Les données sont publiées à partir de 1947; elles existent également pour les années 1878 à 1886 dans les Annuaires Statistiques correspondants.

(7) A dire vrai, il s’agit d’une approximation des premiers mariages en général. Certaines femmes célibataires ont pu épouser un homme veuf ou divorcé. Mais cette proportion est vraisemblablement faible, particulièrement aux âges jeunes. En outre, il reste acquis qu’il s’agit bien, pour toutes les femmes considérées, de leur premier mariage.

(8) Voir à ce propos, Wattelar, C., Évolution et comparaison régionale de la nuptialité en Belgique, Recherches économiques de Louvain, sept. 1966, pp. 407441; particulièrement pp. 418–419.Google Scholar

(9) Tableau repris à Wattelar, C., op. cit., p. 437.Google Scholar

(10) Celle-ci serait vraisemblablement surestimée puisqu’on ne tient pas compte des femmes mariées entre 35 et 45 ans, femmes dont la descendance est relativement peu élevée.

(11) On sait l’importance que le réseau d’enseignement suivi (catholique ou non) semble avoir sur les projets et comportements de fécondité.

(12) La Belgique reste ainsi un des rares pays européens à ne pas poser ces questions aux femmes. Cfr Recensements européens de population effectués autour de 1960, Recommandations internationales et méthodes nationales, Nations Unies, ST/CES/3, New-York 1964, p. 143.

(13) Bulletin de VInstitut International de Statistique, tome XXXV, 3e livraison, Rio de Janeiro, 1957, pp. 119–230. Cette communication comporte une annexe bibliographique sur le sujet (pp. 225–230).

(14) Ibidem, p. 133.

(15) Ibidem, p. 208.

(16) « Tant que la masse n’aura pas une meilleure compréhension du but que visent les enquêtes statistiques, tant que dans son ensemble elle ne fournira pas de réponses exactes aux questions qui lui sont posées, les progrès réalisés par la science et les nouvelles méthodes statistiques, ceux des engins de dépouillement et de calcul, l’habileté enfin des statisticiens seront insuffisants pour assurer une connaissance meilleure des faits ». Discussion de la communication de R. RIVET, sur « Les Progrès de la statistique en France depuis 20 ans », Journal de la Société Statistique de Paris, n° 11–12, nov.-déc. 1949, pp. 425–426.

(17) Nous ne disons pas ici que la réalité est nécessairement surestimée en IV : peut-être est-elle sous-estimée ailleurs. Nous ne discutons donc que la discordance constatée.

(18) Recensement général de la Population au 31.12.61,I.N. S., tome 8, II, pp. 92–93.

(19) Voir par exemple Rokkan, S., éd., Data Archives for the Social Sciences, Mouton, Paris, 1966.Google Scholar

(20) Du Jardin, Voir A., Les moyens de contrôle de l’Institut National de Statistique, Bulletin de Statistique, fév.-mars 1948, pp. 159176.Google Scholar

(21) Hughes, CD., Accuracy in Statistics, Applied Statistics, Vol. 3, n° 3, nov. 1954, pp. 146149. «Bias and errors occure to some degree in all statistics», (P.147).CrossRefGoogle Scholar

(22) Statistical Problems Connected with the 1961 Population Census, Journal of the Royal Statistical Society, Series(A), vol. 123, Part 4,1960, pp. 417-426. «The most important issue is whether the official definitions and concepts are those which the public recognize in the normal course of their daily lives » (p. 413).

(23) L’ensemble de ces réflexions portent rappelons-le, sur les données de 20 petites communes du Luxembourg; il serait donc hasardeux de les extrapoler au reste de la Belgique.

(24) On trouvera la même mise en garde dans Ockers, J., Statistieken in de sociale zekerheid en hun demographische interpretatie, Population et Famille, n° 8, pp. 3963.Google Scholar L’auteur se place cependant uniquement au niveau des données publiées.

Pour ce qui est du problème plus particulier de l’utilisation des statistiques officielles, on consultera The Milbank Memorial Fund Quarterly, vol. XLIII, n° 1, janv. 1955, dont la première partie est consacrée à un « Symposium on the Use of Official Statistics for Thesis Topics in the Field of Sociology ». La communication de Stockwell, E.G., Some Problems Concerning the Use of Official Statistics in Sociological Research, pp. (1016), pose le problème général de l’information réciproque entre « consommateurs » et « producteurs » de statistiques.CrossRefGoogle Scholar