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Prix et disparités de pouvoir d’achat

L’évolution de la Belgique de 1919 à 1939 comparée à celle des pays voisins et spécialement de la Hollande

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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L’étude qui suit se place dans le cadre des applications de la théorie de la parité de pouvoir d’achat de G. Cassel. Formulée pour la première fois en 1920, cette théorie a fait dans la suite l’objet de controverses et de critiques nombreuses: elle a été spécialement réétudiée à Louvain à l’occasion de la dévaluation de 1935, une attention particulière étant accordée aux principes régissant les phases de transition qui accompagnent les périodes de déséquilibre monétaire. L’application de la théorie à l’étude de l’évolution monétaire de la Belgique avait été faite une première fois pour la période 1919 à 1926 par M. L. H. Dupriez dans: « Les étapes de l’adaptation économique à une inflation soudaine: France et Belgique de 1919 à 1926 ». Cette étude a été reprise et poursuivie jusqu’en 1938 par M. R. Sterkendries, dans un article intitulé: « Monnaie, prix, et disparités de pouvoir d’achat: l’évolution en Belgique et en France de 1919 à 1938 »: l’auteur y étudie l’évolution de la situation monétaire de ces deux pays et de leurs disparités de pouvoir d’achat par rapport à l’Angleterre et aux Etats-Unis; il examine en même temps dans quelle mesure l’évolution de la Belgique s’est trouvée liée à celle de la France. Le but de notre étude est d’étendre les mêmes observations aux autres pays voisins de la Belgique.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1947

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References

page 508 note (1) Voir R. TRUFFIN: « La théorie de la surévaluation monétaire », Bulletin de l’institut de Recherches Economiques, novembre 1937, pp. 19–52.

page 508 note (2) Economic Essays in Honour of Gustav Cassel, pp. 117–128.

page 508 note (3) Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, mai 1938, pp. 239–266.

page 510 note (1) L’équilibre des changes de la théorie de la parité du pouvoir d’achat est l’équilibre « à longue échéance », résultant des rapports des changes avec les conditions de la production, non l’équilibre journalier des marchés.

page 512 note (1) Cf. pour une application plus rigoureuse R. TRIFFIN: « La théorie de la surévaluation monétaire », Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, novembre 1937, pp. 19–52.

page 513 note (1) Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, mai 1938, pp. 264–266.

page 513 note (2) La formule utilisée est la suivante: soit l’indice de disparité de la Belgique par rapport à l’Angleterre, en termes de coût de la vie:

page 515 note (1) Pour nous rendre compte de la mesure du décalage ainsi introduit, nous avons calculé les corrections à effectuer sur le niveau général de nos courbes, au cas où la moyenne 1937–1938 aurait également été prise comme base pour les autres pays:

a. courbes de disparité de la Belgique par rapport à la Hollande:

— en termes de prix de gros: multiplier par 0,96

— en termes de coût de la vie: multiplier par 0,97

b. courbes de disparité de la Hollande par rapport à l’Angleterre:

— en termes de prix de gros: multiplier par 1,034

— en termes de coût de la vie: multiplier par 1,016

c. courbes de disparité de la Hollande par rapport aux Etats-Unis:

— en termes de prix de gros: multiplier par 1,003

— en termes de coût de la vie: multiplier par 1,008.

On voit que le décalage ne revêt une certaine importance que pour les courbes Belgique/Hollande.

page 515 note (2) Cfr DUPRIEZ: « La doctrine des parités de pouvoir d’achat et son application depuis la guerre ». Conférences inédites à l’Institut des Hautes Etudes à Genève.

page 522 note (1) STERKENDRIES, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, mai 1938, p. 245.

page 523 note (1) Cfr STERKENDRIES, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, mai 1938, p. 249.

page 525 note (1) Si l’on se reporte aux indices de disparité en termes du coût de la vie par rapport aux Etats-Unis, on constate que cette phase de baisse correspond aux étapes 1920 à 1922, et 1922 à 1924 de l’évolution des courbes belges et hollandaises: pendant la première de celles-ci l’indice belge monte moins fort que l’indice hollandais; au cours de la seconde, la baisse de l’indice belge est beaucoup plus forte.

page 526 note (1) Rappelons qu’à partir de 1927, c’est l’Angleterre qui nous sert de base de référence.

page 527 note (1) Voir TRIFFIN, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, novembre 1937, p. 42 et STERKENDRIES, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, mai 1938, p. 255.

page 529 note (1) Cfr TRIFFIN, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, novembre 1937, pp. 32–39.

page 529 note (2) Le fait s’explique cependant partiellement par la place plus importante occupée par les prix des produits agricoles dans la composition de l’indice hollandais; jusqu’aux mesures de protection de l’agriculture prises par le gouvernement hollandais en 1933, la baisse de ceux-ci s’avère particulièrement forte.

page 531 note (1) Voir entre autres: S.D.N., Monetary Review 1938/1939, 1re partie, p. 21.

page 531 note (2) TRIFFIN, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, novembre 1937, p. 47.

page 535 note (1) Sauf en 1926, où la dépréciation monétaire belge exerce une influence directe sur la Hollande.

page 540 note (1) Cfr STERKENDRIES, Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, mai 1938, pp. 241–261.

page 541 note (1) L’absence d’indice adéquat pour la France nous a empêché de calculer le rapport de l’indice du coût de la vie à celui du prix des matières premières, qui eut été plus représentatif.

page 545 note (1) Par rapport à l’avant-guerre, la structure allemande reste légèrement plus favorable que la structure anglaise.

page 548 note (1) Bulletin de l’Institut de Recherches Economiques, mai 1938, p. 263.