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Les méthodes d'analyse de la nuptialité : leur application au cas de la Belgique

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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La mesure la plus grossière de la fréquence des manages dans une population est, évidemment, le taux brut de nuptialité, obtenu en rapportant le nombre d'événements qui se sont produits au cours de l'année d'observation, à la population moyenne du pays. Le nombre d'événements peut viser soit le nombre de manages, soit le nombre de mariés de l'année; dans ce dernier cas, le taux brut est évidemment le double du précédent. D'autre part, le numérateur peut porter uniquement sur le nombre de premiers manages conclus pendant l'année, ou encore sur le nombre total de manages conclus, c'est-à-dire l'ensemble des premiers manages et des remariages.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1965 

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Footnotes

(*)

Université de Louvain; mandat du Fonds National de la Recherche Scientifique de Belgique. Nous remercions Mademoiselle Christine Wattelar, chargée de recherche au Département Démographie de l'aide qu'elle nous a apportée dans l'exécution des calculs.

References

(1) Ryder, N.B., Measures of Recent Nuptiality in the Western World, International Union for the Scientific Study of Population, New-York, 1961. Paper n° 80.Google Scholar

(2) Cette classe est arbitraire; il s’agit seulement de traduire l’importance des classes d’âge nubile dans la population de l’arrondissement.

(3) Lors des calculs, nous avons choisi la table des taux par âge pour la Belgique en tant que série-standard.

(4) Voir notamment Barclay, G.W., Techniques of Population Analysis, New-York, 1958, pp. 161 à 166.Google Scholar

(5) Henry, L., Leçons d'analyse démographique, Paris,Google Scholar et La nuptialité, IDUP, notes polycopiées.

(6) Henry, L., Approximations et erreurs dans les tables de nuptialité des générations, Population, oct.-déc. 1963.Google Scholar

(7) Reed, L.L. et Merrell, M., A short method for constructing an abridged life table, The American Journal of Hygiene, sept. 1939.Google Scholar

(8) Pressat, R., L’analyse démographique, Paris, 1961, p. 140.Google Scholar

(9) Comme on se rapporte aux premiers mariages seulement, l’événement considéré ici est non renouvelable, comme la mort dans une table de mortalité. Toutefois, à la différence de la mort, le premier mariage est un événement non fatal; la proportion de célibataires définitifs est donc une solution non triviale.

(10) Si l’on veut tenir compte de la mortalité, on peut par exemple appliquer les quotients de nuptialité aux effectifs d’une table de survie. Voir à ce propos Grabill, W.H., Attrition life tables for the single population, The Journal of the American Statistical Association, sept. 1945.CrossRefGoogle Scholar

(11) N.B. RYDER, op. cit.

(12) Une correction tenant compte de la mortalité est sans effet sur nx. Voir Pressat, R., L’analyse démographique, op. cit., p. 145.Google Scholar

(13) Comme il s’agit ici de snx, on a introduit un correctif pour tenir compte de la mortalité des célibataires, en supposant que leurs probabilités de décès soient les mêmes que dans le cas de la population totale.

(14) Henry, L., Leçons d’analyse démographique, op. cit., p. 52.Google Scholar

(15) NATIONS-UNIES — SERVICE DE LA POPULATION, Tendances récentes de la fécondité dans les pays industrialisés, New-York, 1958, Chapitre IV : L’évolution de la nuptialité, p. 52 et suivantes; ainsi que Hajnal, J., Age at marriage and proportions marrying, Population Studies, nov. 1953.CrossRefGoogle Scholar