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Le marché financier, les banques et l’épargne

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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La bourse a souffert pendant toute l’année 1932 du manque d’activité déjà signalé antérieurement. Il en fut du reste ainsi sur toutes les places du monde, et à tout prendre l’atonie a peut-être été moins grande en Belgique qu’ailleurs. La Caisse de liquidations du comptant de la bourse de Bruxelles faisait mensuellement pour 1.300 millions d’opérations au premier semestre de 1929; elle descendit à 273 millions en juin 1932, et la moyenne de l’année s’établit à quelque 335 millions. Le mouvement du marché à terme a diminué à peu près dans la même mesure. Il y a naturellement forte régression dans les transactions, mais étant donné la chute des cours on pouvait craindre pis. L’examen du détail de ces chiffres révèle l’existence de deux réveils de la spéculation, le premier en mars, le second en septembre. L’un et l’autre furent de brève durée, et suivis d’une rechute dans l’apathie. Mais tout compte fait, le second semestre n’a plus été témoin d’un nouvel effondrement des cours, ce qu’il convient de souligner, car précédemment cette période était ordinairement moins favorable.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1933

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References

(1) P. 182, article de M. G. Eyskens.