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Le commerce extérieur en 1962

Published online by Cambridge University Press:  17 August 2016

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Tout comme la production industrielle, le commerce extérieur de l'Union Économique Belgo-Luxembourgeoise (U.E.B.L.) a connu une expansion relativement rapide au cours de l'année 1962. Les exportations ont atteint le chiffre de 216,2 milliards de francs, soit un accroissement de 20 milliards par rapport à l'année précédente; les importations se sont élevées à 227,8 milliards, soit une hausse de 16,9 milliards par rapport à 1961.

Les exportations se sont donc développées à un rythme plus rapide que les importations. Il faut remonter jusqu'à la haute conjoncture de 1955 pour retrouver une évolution analogue: par rapport à 1954, l'accroissement des exportations s'élevait alors à 23 milliards environ, et celui des importations à 14 milliards. En 1960 par contre, tout comme en 1956, l'expansion très rapide des exportations a été accompagnée d'un développement encore plus intense des importations.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Université catholique de Louvain, Institut de recherches économiques et sociales 1963 

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References

(1) Sauf indication contraire, les termes «belges» et «Belgique» se rapporteront dans cet article, à l'ensemble de l'UnionÉconomique Belgo-Luxembourgeoise.

(2) Indices des exportations totales vers le monde (1953 = 100):

(3) G.A.T.T., Le commerce international en 1961, Genève, 1962 Google Scholar.

(4) Elle est également liée au problème de l'attitude éventuelle d'un pays donné, en cas de modification de la parité des monnaies de certains autres pays.

(5) Belassa, B., Recent Developments in the Competitiveness of American Industry and Prospects for the Future, dans Factors affecting the United States Balance of Payments, Joint Economic Committee, Congress of the United States, Washington, 1962, p. 36 Google Scholar. Pays-Bas: non compris dans le tableau de Belassa; indices calculés à partir des statistiques publiées parl'O.C.D.E.

(6) Cela se manifeste notamment par le nombre croissant d'études économiques consacrées à ce problème, que l'on avait quelque peu négligé auparavant.

(7) Camu, A., Des relations entre le commerce extérieur et la croissance économique, avril 1962 (document ronéotypé)Google Scholar.

(8) Romanis, A., Relative Growth of Manufactures of United States and Other Industrial Countries, I.M.F. Staff Papers, mai 1961 Google Scholar.

(9) Lamfalussy, A., The United Kingdom and the Six, Londres, Macmillan, 1963 CrossRefGoogle Scholar.

(10) A. LAMFALUSSY, op. cit., p. 55.

(11) Il s'agit des groupes de produits suivants: machines électriques, machines non électriques, matériel de transport, produits chimiques, textiles. La comparaison porte sur cinq à sept pays industriels selon le secteur analysé. Cf. B. BELASSA, op. cit., p. 45. Corrélation de rang (d'après la formule de Spearman) entre les niveaux relatifs des prix et les indices d'exportations: a) Pour l'ensemble des observations (deux séries de 29 données) le coefficient s'élève à 0,54. b) Au niveau de chaque groupe de produits, le coefficient moyen est de 0,85.

(12) Entendues au sens large: formation professionnelle des ouvriers, capacité de gestion efficiente, recherche scientifique, découvertes et brevets, etc.

(13) Dans une subdivision de l'activité industrielle de la Belgique en 186 secteurs, les calculs relatifs aux années 1957 et 1959 ont donné respectivement 50 et 53 secteurs dont la part exportée de la production dépassait 50%.

(14) Il n'y a qu'une dizaine de groupes de produits pour lesquels l'évolution des exportations belges détermine largement celle des pourcentages de la C.E.E. Il s'agit de secteurs pour lesquels les exportations belges représentent environ 50% des exportations de l'ensemble de la C.E.E. (y compris la Belgique) ou même quelquefois les deux tiers: tapis et tapisseries, pierres précieuses et semi-précieuses, verre, cuivre, plomb, zinc, produits photographiques, barres et profilés, larges plats et tôles, feuillards, fils de fer ou d'acier.

(15) Un grand nombre d'auteurs ont constaté que le degré hautement capitalistique de l'industrie moderne incite, en cas de nécessité, à vendre à perte et à faire des investissements «défensifs», plutôt que de consentir une perte de substance. Beaucoup de secteurs sont d'ailleurs nettement moins «ouverts» qu'au XIXme siècle.

(16) Le cas de BENELUX est un exemple classique de cette spécialisation diffuse. En fait, l'industrie belge ne semble avoir été véritablement touchée par le Benelux que dans trois secteurs: les textiles, les vêtements et les chaussures. Ces trois secteurs accusaient d'ailleurs les défauts de structure les plus évidents; l'Union douanière n'était pas la cause première de leurs difficultés, et les usines bien équipées ont continué à développer leurs exportations vers les Pays-Bas. En textile notamment, on peut citer un exemple précis: les tissages belges se sont spécialisés dans la production des flanelles en grande largeur, où leur produit ne rencontre pas de concurrence; en revanche ils ont renoncé à produire sur métier droit, laissant ce marché à leur concurrent hollandais.

(17) Du moins si l'on se limite aux principaux clients. Les exportations belges destinées à l'Espagne et au Brésil, par exemple, ont augmenté de plus de 50% en 1962.

(18) L'année 1959 constitue une exception notable, par suite des grèves américaines qui entraînèrent un gonflement exceptionnel des exportations belges de produits sidérurgiques à destination des Etats-Unis.

(19) Il est interessant de mentionner à cet égard que les exportations autrichiennes de certaines catégories de verre ont diminué de plus de 30%, en 1962, par rapport à l'année antérieure. L'industrie autrichienne du verre attribue cette évolution exclusivement à la discrimination que constitue pour elle le Marché Commun. Cette affirmation est probablement quelque peu excessive: l'inflation de la demande intérieure autrichienne a certainement joué un rôle non négligeable. Il n'en reste pas moins que ce sont essentiellement les exportations autrichiennes vers l'Allemagne et l'Italie qui ont diminué. En même temps, les exportations belges de verre et verrerie ont poursuivi leur progression à l'intérieur du Marché commun, en partie sans doute pour compenser l'effet du relèvement des droits américains.