Born in the fifties together with the emergence of the nuclear technologies, radioecology is a scientific discipline that primarily addresses environmental issues relevant to radioprotection. With a current membership of nearly 600 worldwide, the International Union of Radioecology was founded in the seventies as a non-governmental knowing society dedicated to the development and the promotion of this discipline. The scientific directions taken in Radioecology have been drastically influenced in the past by the Chernobyl accident, which forced a focus on environmental transfers through the environment to feed human radioprotection needs. Currently, a profound evolution is underway towards more ecological effects research and studies, under the driving pressure of the raise of society’s concern on environmental issues and the concomitant re-boost of nuclear industry to face global warming and the future energetic demands. The IUR plays a central role within this evolution which is described here in more details along a description of its four major tools of action: dedicated task groups; workshops, seminars and conferences; training courses; web site tool for information and communication. Finally, together with the recent election of a new Board of Council to manage the Union, the main lines of the new strategic plan for the coming years are given.

Cette étude a pour objectif principal de répondre à la question de savoir qui de l’approche de Smoluchowski (loi de diffusion et loi de probabilité) ou de l’équation de diffusion (∂Ci/∂t = Di∇2Ci + S) est plus appropriée, en termes de facilité de mise en œuvre et de réduction de temps de calcul machine, lorsqu’il s’agit de traiter la phase chimique de diffusion et de réaction des radicaux libres crées 10-12 seconde après l’irradiation d’un fragment d’ADN linéaire hydraté, par des électrons incidents d’énergie comprise entre 100 eV et 10 keV. Il est tout à fait clair, que cette comparaison repose sur les résultats de la simulation des étapes physique et physico-chimique par la méthode de Monte Carlo du type « au coup par coup ». En effet, deux logiciels relatifs à chaque approche sont mis au point, et nous permettent de déterminer les rendements des principales espèces radiolytiques (e-aq, H, OH), les rendements des cassures simple et double brin de la molécule d’ADN. Le temps étant la principale variable, l’énergie des électrons incidents, le degré d’hydratation µ des sous unités de la molécule d’ADN sont utilisés comme paramètres pour accentuer le degré de comparaison des deux méthodes.

Une meilleure connaissance du débit de dose absorbée à l’échelle de la molécule d’ADN passe par l’étude de l’évolution spatio-temporelle de la distribution de radicaux libres créés 10-12 secondes après irradiation d’un fragment d’ADN linéaire. Le présent travail consiste en l’étude des processus de diffusion et de réaction de ces radicaux avec les bases principales de l’ADN : la cytosine, la thymine, l’adénine et la guanine. Dans cet objectif, nous appliquons l’équation de diffusion (∂Ci/∂t = Di∇2Ci + F) pour simuler les processus chimiques menant à la détermination des concentrations et des rendements radiochimiques des espèces e-aq, H, OH, des cassures simple et double brin de l’ADN, et nous tenons compte de l’effet radio protecteur des molécules telles que : DMSO (diméthyle sulfoxyde -CH3SOCH3-), Tris ((HOCH2)3CNH2), Formiate de sodium (HCOO-).

La gammagraphie (également appelée tir radiographique) de soudures est une opération non destructive efficace, mais qui peut être dangereuse si elle n’est pas pratiquée dans le respect d’un corpus de règles précises et contraignantes. La zone de tirs doit être délimitée de façon à en interdire l’accès à toute personne non habilitée. EDF œuvre à l’élimination des risques via différents leviers (matériel adapté, bonnes pratiques) tout en intégrant au mieux les tirs vis-à-vis des autres opérations de maintenance, afin d’augmenter la disponibilité de son parc nucléaire de production d’électricité. Cet article explore un axe original d’analyse de l’activité de tirs radiographiques : l’influence des représentations de l’espace de travail et de ses utilisations. Cet article pose l’utilisation de certaines contraintes de l’espace comme éléments explicatifs de difficultés dans l’activité de balisage et de réalisation des tirs. Nous proposons des analyses innovantes à partir d’observations de terrain et d’une analyse théorique provenant des sciences cognitives, complétées par des propositions techniques.

The activity concentration of 137Cs, 131I, 65Zn, 60Co, 58Co, 54Mn, and 40K were determined in samples of brown seaweed (Fucus) and some other marine plants using low background high-resolution gamma-spectrometry. The algae were mainly sampled in the bay just north of the Barsebäck NPP (55.4 N, 12.6 E) in the south of Sweden to study the contamination levels in the nearest shallow waters. One aim of the study was to investigate whether the levels were high enough to expect environmental effects. Some samples were also taken at longer distances up to 130 km from the Barsebäck NPP. Measurable levels of the neutron activation products 65Zn (up to 17 Bq/kg dw), 60Co (100–600 Bq/kg dw), 58Co (1–160 Bq/kg dw) and 54Mn (12–90 Bq/kg dw) were found in the algae samples within a distance of 5 km from the plant. The decrease in activity concentration with distance from the plant could be described by a power function with an exponent ranging from 1.4 to 2.4. This was in fair agreement with the value for a true two-dimensional dispersion model. The present-day concentrations were found to be considerably lower than in earlier studies made in the late 1970s, especially for 65Zn and 58Co. The activity concentration of gamma emitting radionuclides in Fucus vesiculosus from the bay just north of Barsebäck in the period 2002-2003 was dominated by (in order of decreasing concentration): natural 40K, 60Co from the plant, 137Cs mainly from the Chernobyl debris, 54Mn and 58Co from the plant. It is not likely that any effects from the very marginal absorbed dose contribution from the Barsebäck NPP releases can be found even in the nearest environment. The study has also shown that the eelgrass Zostera marina may be a bioindicator to use in further studies of the radiation environment in shallow water, especially for 60Co and 54Mn.

An epidemiology study on lung cancer mortality of the dust-exposed miners and dust-unexposed miners (controls) was performed in 2001. It was found that, during the period from 1977 to March 2001, 27 cases of lung cancers were observed in the dust-exposed miners, while 8 cases of lung cancers were found in controls. The SMRs of them were 6.13 and 1.90 respectively. The SMR of the dust-exposed miners was much higher than that of the controls. The difference between the two SMRs is very significant (χ2 = 9.488, P < 0.005). The probability that 27 or more lung cancers would occur in the dust-exposed group, given the expected numbers and that a total of 35 occurred is 0.0015. The high SMR for lung cancers among dust-exposed miners likely resulted from the inhaled thorium-containing dusts (carcinogens are ThO2 and SiO2) and its short lived thoron progeny. This is the first evidence in humans of the carcinogenicity after long-term inhalation of thorium-containing dusts and thoron progeny. The total person-years of observation of the dust exposed miners and the unexposed miners were 62 712 and 34 672 respectively.

L’irradiation des patients et de l’opérateur au cours de coronarographie et/ou angioplastie coronaire, fait désormais partie des préoccupations légitimes de la cardiologie interventionnelle moderne. Les voies fémorales et radiales droites sont les voies d’accès privilégiées pour la réalisation de ces examens. Néanmoins, peu de registres comparent ces 2 voies d’abord en terme d’irradiation du patient et de l’opérateur. L’objectif de ce registre est une évaluation comparative de ces 2 techniques. 423 patients consécutifs ayant bénéficié dans notre centre de l’une ou l’autre de ces techniques réalisées entre octobre 2005 et mars 2006 ont été inclus. Les paramètres retenus sont les suivants : dose bras gauche opérateur, produit dose × surface pour le patient, temps global des procédures et durée de la scopie. Pour les 4 paramètres étudiés, les résultats sont significativement supérieurs en cas de coronarographie et coronarographie plus angioplastie ad hoc par voie radiale que par voie fémorale. Respectivement : (1) temps de scopie : 4 min versus 1,8 min, et 9,6 min versus 6,3 min ; (2) temps de procédure : 15 min versus 9,5, et 41 min versus 35,25 min ; (3) dose patient : 59 Gy cm2versus 37,5 Gy cm2, et 123 Gy cm2versus 102 Gy cm2 ; (4) dose opérateur : 29 µSv versus 13 µSv, et 69 µSv versus 40 µSv. Malgré son intérêt en terme d’économie de complication de voie d’abord, la voie radiale droite est significativement plus irradiante pour les patients et les opérateurs que la voie fémorale droite.