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Aspects de L'Archeologie Ethiopienne

Published online by Cambridge University Press:  22 January 2009

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Au premier millénaire avant notre ère, l'Ethiopie entre en contact avec la culture sémitique. Cette recontre donne lieu à l'élaboration assez rapide d'une synthèse où l'élément aborigène — les Proto-Ethiopiens — s'assimile une religion, des usages étrangers et se crée de nouveaux modes d'existence. Les plus anciens monuments archéologiques témoins de ce fait, trouvés sur les hauts plateaux du nord, datent des environs du cinquième siècle avant J.-C. Ce sont essentiellement des statues, un trône sculpté en pierre, des inscriptions ,des autels votifs. La culture éthiopienne de cette période dérive de la culture sudarabique, et s'en distingue. Un processus d'évolution est alors amorcé dont l'aboutissement sera l'instauration du pouvoir axoumite aux premiers siècles de l'ère, et la fondation d'Axoum comme capitale d'un royaume dont la durée s'étendra sur un millénaire.

On peut diviser en trois périodes le déroulement de l'antiquité éthiopienne: période sudarabisante, période intermédiaire, et période axoumite. Deux sites illustrent les étapes de cette évolution: Matara, surtout par sa stratification, et Axoum où récemment une mission de l'Institut Ethiopien d'Archéologie a mis au jour les vestiges importants d'une demeure seigneuriale (château) de la période axoumite.

Dans ce bilan de l'acquis nouveau en archéologie éthiopienne, nous donnons un bref aperçu des recherches en préhistoire et protohistoire. Les faits marquants sont principalement les résultats obtenus par une mission internationale dans la basse vallée de l'Omo (notamment, la découverte du Paraustralopithecus aethiopicus) et les travaux de J. Chavaillon sur le site de Melka-Kontouré oà se trouvent en stratification quasiment toute la série des industries de la préhistoire africaine depuis la Pebble Culture.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © Cambridge University Press 1968

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References

1 Découpage artificiel; l'histoire réside aussi bien dans les documents archéologiques et lea traditions — elles contiennent la plupart du temps un noyau de réalité historique — que dans lea écrits.

2 Arambourg, C.. Mission scientifique de l'Omo (Paris), fasc. I (1935), fasc. 2 (1943), fasc. 3 (1947).Google Scholar

3 Arambourg, C. et Coppens, Y., ‘Sur la découverte dans le Pléistocène inférieur de la Vallée de l'Omo (Ethiopie) d'une mandibule d'australopithécien, Comptes rendus de l'Académie des Sciences (Paris), CCLXV (août 1967), 589–90.Google Scholar L'Ethiopie serait le quatriéme pays (et non le troisiéme), à posséder des vestiges de cette série d'Hominiens fossiles s'il se confirmait que le Tchadanthropus, découvert par Y. Coppens en Afrique centrale, appartient au groupe des Australopithéciens.

4 Arambourg, C., op. cit., fasc. 2. (1943), p. 207;Google Scholar harpon en os, éclats de calcédoine et de silex taillés, assignés au paléolithique supérieur par l'auteur. En 1923, Breuil et Wernert ont découvert, près de Diré-Dawa (Harrar), une mandibule humaine de forme néandertaloïde. Cf., H. A. Alimen. Préhistoire de l'Afrique (1955), 220–30, 392.Google ScholarCf., H. Vallois, ‘La mandibule humaine fossile de la grotte du Porc-Epic près Dire-Daoua’, L'Anthropologie (1951), 231–8.Google Scholar

5 Bailloud, G., ‘Les gisements paléolithiques de Melka-Kontourè’, Cahiers de l'Institut éthiopien d'archéologie, no. 1 (1965).Google Scholar

6 Chavaillon, J., ‘La préhistoire éthiopienne à Melka-Kontourè’, Archeologia (Paris). no. 19 (1112 1967), 5663. Depuis que ces lignes ont été écrites, J. Chavaillon a effectué une nouvelle campagne de fouilles à Melka-Kontourè et a mis au jour un niveau très homogène de Pebble Culture, ce qui recule encore, d'après lui, la date d'occupation du site.Google Scholar

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9 Bailloud, G., ‘La préhistoire de l'Ethiopie’, Cahiers de I'Afrique et l'Asie, V (1959), 1543.Google ScholarGraziosi, P., ‘Figure rupestri schematiche nell’ Acchele Guzai (Etiopia)’, Rivista di Scienze Preistoriche, vol. xix fasc. 1–4 (1964).Google Scholar‘New discoveries of rock paintings in Ethiopia’, Antiquity, xxxviii (1964), 91102, 187–93.Google Scholar

10 Vallois, H., Les Races humaines (Paris, 1951). 5356:Google Scholar ‘Au sud du massif abyssin, les Ethiopiens ont pénétré dana les populations noires de l'Afrique orientale et on en trouve des représentants du lac Rodolphe jusqu'à la hauteur de Zanzibar.’ von Eickdt, E., Rassenkunde u. Rassengeschichte der Menschheit (Stuttgart, 1934).Google Scholar

11 Protohistoire est le terme qui nous paraît convenir le mieux à cette période où l'économie de production s'affirme. En 1967, Miss J. Dombrowski (Boston University, Mass.) a conduit des recherches relatives à cette période et à cette forme de culture — passage de l'économie de cueillette à l'économie de production — dans les provinces du Godjam et du Begameder.

12 Bailloud, G., ‘La préhistoire de l'Ethiopie’, loc. cit. 24.Google Scholar

13 Sur le sud-ouest éthiopien, conservatoire de faits protohistoriques, cf. l'ouvrage de Ernesta Cerulli, Peoples of South-West Ethiopia and Its Borderland (London: International African Institute, 1956).Google Scholar

14 Bailloud, G., Annales d'Ethiopie, VI (1965), 911.Google Scholar

15 Fr., Anfray, ‘Les sculptures rupestres de Chabbè’, Annales d'Ethiopie VII.Google Scholar

16 Fr., Anfray, ‘Une campagne de fouilles à Yéha’, Annales d'Ethiopie, V (1963), 171232, cf. p1. CXLVII a p1. CLIV.Google Scholar

17 Bailloud, G., ‘La préhistoire de l'Ethiopie’, loc. cit. 35.Google Scholar

18 Azaïs, R. P. et Chambard, R., Cinq années de retherches archéologiques en Ethiopie (Paris, 1931).Google Scholar Comparer la stèle de Saint-Sernin (Aveyron), cf. Alimen, H., Atlas de préhistoire (1950), 180,Google Scholar no. 1, et Azaïs, pl. LVIII, stèle le Silté, no. I. Lea stèles-panoplie du Soddo (Azaīs, pl. xxxxv) et lea stèles de Filitosa en Corse. Cf., Roger Grosjean, La Corse avant l'histoire (Paris, 1966), 61–4.Google Scholar

19 Fr., Anfray, ‘Histoire de l'archéologie éthiopienne’, Tarik, no. 1 (Addis-Ababa, 1963), 1727 (notazmment pp. 25–7).Google ScholarFr., Anfray, ‘Note sur les brûle-parfum antiques d'Ethiopie’, Il Bollettino dell'Istituto di Studi Etiopici, III (Asmara, 1963), 15.Google Scholarde Contenson, H., ‘Les principales étapes de 1'Ethiopie antique’, Cahiers d'Etudes africaines, v (Paris, 1961), 1223.Google Scholar

20 Mordini, A. and Graziosi, P., ‘Amba Focada’, Rassegna di Studi Etiopici, Anno I (1941), 5470. Peinture rupestre représentant un attelage de bœufa tirant un araire (datation incertaine).Google Scholar

21 Fr., Anfray, ‘Matara: note sur les dénominations générales qu'on peut donner, en l'état présent de la science, aux périodes qui marquent les grandes étapes dans l'évolution de la culture ancienne d'Ethiopie’, Annales d'Ethiopie, VII (à l'impression).Google Scholar

22 A Yéha, par exemple.

23 Une prénétration a pu se faire par la côte voisine d'Assab. Dans cette région existent des ruines inexplorées. De même, sur le plateau près de Kombolcha. En 1964, dana la montagne de Tchika-Beret nous avons retrouvé le monument sculpté dans la roche vu par Th. Lefebvre en 1843. Il s'agit d'un être fantastique (sorte de lion) qui n'est pas sans rappeler les reliefs rupestres de Hereibeh en Arabie. Cf., Jaussen et Savignac, Mission archéologique en Arabie (Paris, 1914),Google Scholar atlas, p1. XXXII, 4. Des recherches dans cette région du Wollo pourraient apporter des renseignements nouveaux quant à ce problème. Cf. le bulletin d'information ‘L'Ethiopie’, (Paris, no. 35, 1965), 17, et Fr., Anfray, ‘Le musée archéologique d'Asmara’, Rassegna di Studi Etiopici, XXI (1965), p. 9, notes 3 et 6.Google Scholar

24 Caquot, A. et Drewes, A. -J., ‘Les monuments recueillis à Maqallé (Tigré)’, Annales d'Ethiopie, I (1955), 1741;CrossRefGoogle ScholarRoger, Schneider, ‘Inscriptions d'Enda-Cerqos’, Annales d'Ethiopie, IV (1965), 61–5,Google ScholarLeclant, J., ‘Haoulti-Melazo’, Annales d'Ethiopie, III (1959), 4382;CrossRefGoogle ScholarDrewes, A.-J., ‘Les inscriptions de Melazo’, Annales d'Ethiopie, III (1959) 83104;CrossRefGoogle ScholarDavico, A., ‘Ritrovamenti sud-arabici nelle zona del Cascasé’, Rassegna di Studi Etiopici, XXI (1965), 515, notamment 7–8.Google Scholar

25 Drewes, A.-J., Inscriptions de l'Ethiopie antique (Leiden, 1962):Google Scholar excellente étude sur ‘les premiers siécles de l'histoire éthiopienne’, établie sur la base des données épigraphiques. Lanfranco, Ricci et Vincenzo Franchini, ‘Ritrovamenti archeologici in Eritrea’, Rassegna di Studi Etiopici, XII (1953), 528.Google ScholarCf., égalementR.S.E. XV (1959), 5595,Google Scholar et R.S.E. XVI (1960), 77123.Google ScholarRicci, L., ‘Iscrizioni rupestri dell'Eritrea’, Atti del Convegno internazionale di Studi Etiopici (Roma, 1960).Google Scholar

26 Paribeni, R., Ricerche nel luogo dell'antica Adulis (Roma, 1908);Google ScholarFr., Anfray, ‘Le musée archéologique d'Asmara’, Rassegna di Studi Etiopici, (1966),Google Scholar notamment 10–13. Pour l'inscription ptolémaïque d'Adoulis, cf., Bouché-Leclerq, Histoire des Lagides, 1, 260–2.Google Scholar

27 Rodinson, M., L'Arabie avant l'Istam, 11 (La Pléiade, Histoire universelle, Paris), 32;Google ScholarRossini, C. Conti, Storia d'Etiopia (1928), passim.Google Scholar

28 L'emptoi de blocs géants dans les monuments de l'Axoum antique est en effet un aspect notable. Deutsche Aksum-Expedition, Band II, p. 44, Abb. 81, un socle de statue.Google Scholar

29 L'église du monastère de Debra-Damo, par exemple, conserve dans sa structure actuelle quelque chose de l‘architecture axoumite. Cf., D. Matthews et Mordini, A., Archaeologia, XCVII (Oxford, 1959).Google Scholar

30 Sur les palais d'Axoum, cf. Deutsche Aksum-Expedition, II, pp. 107–21, Tafel XIX.Google Scholar

31 Publication à venir.

32 Fr., Anfray et Annequin, G., ‘Matara’, Annales d'Ethiopie, VI (1965), 49143.Google Scholar

33 Fr., Anfray, ‘Matara’, Annales d'Ethiopie, tome VII (à I'impression).Google Scholar

34 Fr., Anfray. ‘La poterie de Matara: Esquisse typologique’, Rassegna di Studi Etiopici, vol. XXII (à l'impression).Google Scholar

35 Il est encore diflicile d'en juger présentement, mais on peut présumer que les fouilles dans le secteur d'Addi-Kiltè révèleront le même type d'urbanisme.

36 Salvatore, Puglisi, ‘Primi risultati delle indagini compiute dalla missione archeologica di Aksum’, Africa italiana, VIII, nos. 3–4 (09 1941). Cette mission, sous la direction de l'archéologue S. Puglisi, fit des recherches dans la région d'Axoum et recueillit nombre d'outils préhistoriques, assignables, typologiquement, au paléolithique récent (pp. 97100). D'autre part, S. Puglisi étudia la stratification du sol archéologique à Axoum même et dans le secteur de Addi-Kilté. Il identifia sept niveaux dans ce secteur. Il faut dire que ces niveaux ne sauraient représenter des strates véritablement archéologiques ou des stades chronologiques. Des instruments lithiques mis à part, peut-être un peu plus anciens, tout y est de la période axoumite; ce qu'a bien vu le fouilleur.Google Scholar

37 Leclant, J., ‘Les fouilles à Axoum en 1955–1956’, Annales d'Ethiopie, III (1959) 325;CrossRefGoogle Scholarde Contenson, H., ‘Les fouilles à Axoum en 1957’, Annales d'Ethiopie, III (1959), 2542CrossRefGoogle Scholar. ‘Aperçus sur les fouilles à Axoum et dans la région d'Axoum en 1958 et 1959’, III (1959), 101–6; ‘Les fouilles à Axoum en 1958’, Annales d'Ethiopie, v (1963), 3–40.

38 Fr., Anfray, ‘Chronique archéologique (1960–1964)’, Annales d'Ethiopie, V (1965), 5.Google Scholar Au sujet des tombeaux découverts en 1954 à l'est de la bourgade, cf., J. Doresse, L'empire du Prâtre-Jean, I, 221–2. Ces tombeaux peuvent dater du début de la période axoumite également. Il est présentement difficile de fixer une date.Google Scholar

39 Le plan de ce corps de logis central (monument A) ressemble à celui du monument B de Matara, à dater de la deuxième époque axoumite. Il est plus proche (par le plan) de ce monument B de Matara que des autres bfttiments d'Axoum (les palais). Indication qui peut être utile à la détermination chronologique.

40 A bien regarder les plans reproduits dans l'ouvrage de la D.A-E., on voit que le nombre des marches d'escalier figure en dessin n'est pas le même que celui des photos. De même, il n'apparaît pas que le cubage de déblais enlevés alt ete considérable, ainsi qu'il aurait dû être s'il s'était agi d'un bâtiment à étages multiples. Il se peut que l'architecte de la mission se soit laissé influencer, par ses reconstitutions et quant à l'élévation à leur donner, par l'architecture et l'élévation probablement imaginaire des grandes stèles.

41 Rossini, C. Conti, Rassegna di Studi Etiopici, IV (1946), 1516. Cf. S. Puglisi, volume cité.Google Scholar

42 Cf., A-J. Drewes, Inscriptions de l'Ethiopie antique (Leiden, 1962);Google ScholarKobishchanov, Y., AKCYM (Moscou, 1966).Google Scholar

43 Pirenne, J., Paléographie des inscriptions sud-arabes (Brussel, 1956).Google Scholar

44 Starcky, J., Pétra et la Nabaténe, supplement au Dictionnaire de la Bible, col. 8861017. Au sujet de la nefesh, col. 951–955, ‘L'absence habituelle de toute sépulture à proxinuté est la preuve de leur caractère essentiellement commémoratif’; il s'agit des stèles de Pétra, ‘Rien n'empêche de les dater du IIe ou du Ier siècle avant J.-C.’ Influence des obélisques égyptiens? Outre qu'on remarque entre les deux catégories de monuments des différences assez grandes, la signification ne saurait être la même, étant donné le contexte culturel.Google Scholar

45 Ces lignes étaient écrites quand a pam l'article de Gus, M.van Beck, W., ‘Monuments of Axum in the light of the south Arabian Archaeology’, Journal of the American Oriental Society, LXXXVII no.2 (0405 1967), 113–22. M. G. van Beek a poussé aussi loin et aussi soigneusement qu'il était possible l'étude des têtes de stèles, et du décor metallique fait de croix, selon ce que suggère, d'après lui, l'emplacement des trous. Je regrette de dire que l'argumentation déployée ne m'a pas convaincu. Je continue à penser que ces stèles ne sont pas des monuments chrétiens. Le dessin des trous de fixation d'ornements métaffiques à pu aussi bien convenir à autre chose que des croix (et d'ailleurs une stè e récemment dégagée a Axoum dans le secteur des stèles géantes présente à son sommet un disque sous un fronton, sculpté dans la pierre il est vrai). D'autre part, dans l'hypothèse ou des croix auraient rééllement été fixées au sommet des stèles, à une époque bien postérieure à celle de leur érection. Enfin il n'est pas certain que lea tombeaux dits de Kaleb et de Guebre Masical ne soient pas d'une époque plus ancienne que celle indiquée par la tradition; du fait de leur monumentalité on pourrait lea classer dana la première époque axoumite. La difficulté, on l'a dit, réside dana l'incertitude chronologique qui entoure la plupart des monuments d'Axoum. On n'en sortira, peut-être, que par une information archéologique plus large.Google Scholar

46 En nuinismatique axoumite, les meilleures études restent celles d'Arturo Anzani, ‘Numismatica Axumita’, Rivista Italiana di Numi.cmatica, III (serie terza, 1926), 595,Google Scholar 12 planches, et de Conti, Rossini, ‘Monete Aksumite’, Africa Italiana, Anno XI (1927).Google Scholar Nous avons proposé une classification des rois d'Axoum quelque peu différente dana un article que publiera prochainement. The Journal of Ethiopian Studies (Addis-Ababa).Google Scholar

47 A cet apport sémitico-chrétien prédominant, il faut joindre l'infiuence, plus limitée, de la tradition gréco-arabe; influence qui se manifeste surtout dana la magie et la médecine, ainsi que l'a mis en relief Strelcyn, M. Stefan, ‘Lasécrits médicaux éthiopiens’, Journal of Ethiopian Studies, III, no. 1, pp. 82104.Google Scholar Sur l'action probable de courants judéo-chrétiens en Ethiopie ancienne et les rapprochements explicatifs avec des usages anciens de l'Eglise orientale, cf., M. Maxime Rodinson, ‘Sur la question des ‘influences juives’ en Ethiopie’, Journal of Semitic Studies, IX, no. 1, (1964), 1119.Google Scholar

48 Touchant le problème des éléments africains dana lea traditions éthiopiennes, voir les travaux du DrEike, Haberland. Par exemple, Untersuchungen rum Athiopischen Kônigturn (1965).Google Scholar Voir également Caquot, A., ‘La royauté sacrale en Ethiopie’, Annales d'Ethiopie, II (1957), 205–18. En ce qui concerne un jeu d'influences éventuel (s'agissant du mégalithisme septentrional et méridional, par exemple), il importe que soient précisées, préalablement à toute argumentation théorique, lea dates des monuments considérés. Sur les stèles gallas, voir lea études du Dr E. Haberland, et sur l'ethnographie sudéthiopienne en général (Galla, Sidama, Konso, etc.) voir lea ouvrages considérables de léInstitut Frobenius (Frankfurt).CrossRefGoogle Scholar