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Rapatriement des prisonniers de guerre centraux en Russie et en Sibérie et des prisonniers de guerre russes en Allemagne1

Published online by Cambridge University Press:  19 April 2010

Renée-Marguerite Cramer
Affiliation:
Membre du Comité international.

Extract

Le Conseil de la Société des Nations a, dans sa séance du 11 avril dernier, pris la décision de s'occuper du rapatriement des prisonniers de guerre qui se trouvent encore en Sibérie et en Russie. Il y a lieu d'applaudir à cette décision du Conseil de la Société. Celui-ci ne pouvait entreprendre une tâche plus humanitaire que de seconder et de soutenir les efforts entrepris pour renvoyer dans leurs foyers ces hommes qui sont éloignés depuis de longues années et qui ont subi des souffrances devant lesquelles l'humanité civilisée ne peut rester indifférente. Il faut espérer que cette décision sera suivie, à brève échéance, de résultats pratiques et permettra de surmonter les difficultés matérielles qui entravent encore le rapatriement de ces derniers exilés.

Type
Review Article
Copyright
Copyright © International Committee of the Red Cross 1920

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References

page 527 note 1 Voy. Bulletin international, t. XLVIII, 1917, pp. 142, 221. On sait que le St-Siège et le Département politique fédéral ont agi dans le même sens et que c'est à leur influence qu'est dü le premier résultat obtenu, soit, au début de 1917, l'échange de 100 pères de familles français et allemands.

page 529 note 1 Cf. Général Dupont. Une mission en Allemagne; le rapatriement des prisonniers. Revue des Deux-Mondes, Ier mai 1920, pp. 161–166.

page 530 note 1 Voir Bulletin international, t. L, 1919, p. 1105 et suiv.

page 531 note 1 Aujourd'hui même, le rapatriement des Russes, des Hongrois et des Bulgares en France, des Bulgares en Grèce et en Serbie, Hongrois et Allemands en Roumanie n'est pas achevé.

page 531 note 1 Voy. Bulletin international, 1919, t. L, p. 351.

page 532 note 1 Le 13 mars, le télégramme suivant avait été adressé à M. Millerand: Vous prions très instamment de bien vouloir donner autorisation formelle rapatriement des prisonniers de guerre de toutes nationalités internés en Sibérie. Sommes en pourpar1ers avec autorités locales. Celles-ci sont disposées libérer prisonniers de guerre. Consentement Conseil des ambassadeurs est indispensable pour négocier crédits et obtenir fret. Situation si critique que décision s'impose avec urgence. Ador, president Comité international Croix-Rouge. La décision de la Conférence des ambassadeurs de lever toute opposition au rapatriement a été prise le 20 mars et notifiée le 23 au Comité international.

page 534 note 1 Le transport par homme est évalué par le Dr König à 500 couronnes norvégiennes. Ce prix est beaucoup trop bas, car il est calculé à raison de 2,000 hommes sur des bateaux de 3,500 tonnes, ce qui fait moins de 2 tonnes par homme, alors qu'on en calcule généralement 8 à 9.

page 534 note 1 D'après les chiffres donnés en février 1920 par le chef du dé partement des prisonniers de guerre au quartier général de la province maritime, le nombre des prisonniers de guerre au camp russe de Nikolsk Oussourisk était de 2,500, ceux libérés pour travaux dans la province maritime étaient approximativement de 3,000. Dans le camp japonais de Nikolsk se trouvaient environ 734 hommes.

page 534 note 1 Le 31 mars le Scotland, bateau affrété par les Allemands, a emporté déjà un certain nombre d'Autrichiens. Le 30 avril le Shunkomaru, premier bateau affrété pour les Autrichiens et les Hongrois est parti pour Trieste, où son arrivée est prévue pour la mi-juin.

page 535 note 1 Ordre de l'ataman Semenow, donné le 28 décembre à Tchita, publié à Vladivostock le 6 janvier. — «J'ordonne que tous les prisonniers de guerre se trouvant dans les missions [détachées], dans les institutions et établissements, dans les unités des armées, dans les états-majors et les directions des arrondissements soumis à moi, soient rassemblés en formations spéciales hors rang, comme c'est établi par l'état-major. [Il ne faut] nullement les enrôler dans les rangs et [il faut] les satisfaire avec toute l'abondance possible au même degré que les soldats russes de l'armée russe. Les susnommés prisonniers de guerre [sont à] remplacer graduellement par des Russes. Après le remplacement [ils sont] à libérer tout à fait. Je lève toutes les restrictions prévues par la loi pour ces prisonniers de guerre. Tous les prisonniers de guerre et ceux qui sont obligés de servir pour la guerre, aussi bien les officiers que les engagés volontaires et que ceux des professions intellectuelles [sont à] libérer dès maintenant, en leur remettant le droit, s'ils veulent s'en servir, de continuer à demeurer dans les camps des prisonniers de guerre jusqu'à ce qu'ils trouvent une fonction correspondante. Au fur et à mesure de la libération des camps des prisonniers de guerre, ces camps [sont à] supprimer. Tous les prisonniers de guerre en Sibérie, dans la mesure du possible, sont à évacuer vers l'Extrême-Orient.

page 539 note 1 Le 8 mars la Commission économique centrale tchécoslovaque mit à la disposition du Dr Montandon les bateaux suivants qui avaient été auparavant aménagés pour le transport des troupes tchèques et arrivant à Vladivostock aux dates indiquées:

Itali-Maru……… 9,091 tonnes 1,037 places 23 mars 1920.

Yonan-Maru……. 10,685 tonnes 1,392 places 30 mars 1920.

Shunko-Maru…… 10,906 tonnes 1,267 places 6 avril 1920.

Karachi-Maru…… 9,091 tonnes 1,023 places 12 avril 1920.

Yomei-Maru……. 10,685 tonnes places 10 mai 1920.

Hwa-Yih………. 7,360 tonnes 1,296 places 10 mai 1920.

Nijni Novgorod….. 4,380 tonnes 748 places 10 juin 1920

page 539 note 2 Le prixdemandé est de 330 yens par homme, payables comptant.

page 539 note 3 Le prix demandé est de 300 yens en 3me classe.

page 540 note 1 D'après les statistiques de février 1920, le nombre des prisonniers de guerre en Sibérie orientale ne s'élève plus qu' à une douzaine de mille; depuis le licenciement des camps, il est absolument impossible d'établir aucune statistique fixe et de déterminer le nombre des prisonniers de guerre qui ont pris la route de l'Est ou celle de l'Ouest.

page 541 note 1 Voy. Bulletin international, t. LI, 1920, p. 201.

page 543 note 1 Voy. Bulletin international, t. LI, 1920, p. 420–421.

page 546 note 1 Voy. ci-dessous, p. 609.

page 546 note 2 Voy. ci-dessus, p. 514.

page 547 note 1 Un arrangement avait été conclu avec le Lloyd Triestin, d'après lequel cette Compagnie embarquerait sur ses bateaux de passagers, au prix de 208 francs or pour le trajet Novorossisk-Trieste, les prisonniers de guerre qui réussiraient à gagner les ports de la Mer Noire. Cependant le nombredes prisonniers de guerre qui furent amenés à profiter de ce contrat fut minime, le nombre des places mises à disposition étant très restreint. Depuis que les ports de la Russie méridionale sont aux mains des Soviets, le Llyod a interrompu son service.

page 552 note 1 Le Ministre du Japon en Allemagne vient de notifier à la mission du Comité international à Berlin que son gouvernement était disposé à donner cette garantie sous réserve que les prisonniers rapatriés ne prendraient pas les armes contre le Japon.

page 554 note 1 D'après de récentes informations reçues d'Amérique, la collecte qui y est entreprise actuellement produira 3 millions de dollars, ce qui avec les sommes déjà mises à disposition par les Autrichiens et les Hongrois, assurera les frais du rapatriement des prisonniers de guerre en Sibérie orientale.

page 554 note 2 Si les autres pays entrent dans cette manière de voir, le Gouvernement suisse serait disposé à fournir un million de francs.

page 555 note 1 Cette condition a été nettement formulée en août 1919 par Tchitchérine en réponse à une demande du Comité international de la Croix-Rouge. En mars dernier, une demande de la Croix-Rouge suédoise a été écartée.

page 555 note 2 Voir Revue, 1919, p. 497, 1153, 1418.