Feeding rates of Colorado potato beetle larvae were measured in 24-h trials in small field cases on potato leaflets that remained attached to the plants. Four models were constructed to explain the results; these differed by including or excluding the effect of insolative heating on larval body temperature, and by including or excluding thermoregulatory behavior, in all combinations. In all instars, observed feeding was independent of mean body temperature during the trial as estimated by each model, and less than the amount predicted using this mean to drive constant-temperature feeding rate functions.

The four models were assessed by regressing model predictions on observed feeding rates. For first and second instars, there was no relationship between observed feeding and the amount predicted by any of the models, probably because the feeding rate was small relative to the precision of the measurements. For third and fourth instars, predictions from the model that included both insolative heating and behavioral thermoregulation did not differ significantly from observations. Simulations using this model suggested that daily mean body temperature fails to predict foliage consumption because this mean cannot account for the effects of transient occurrences of suboptimal temperatures.

Les taux d’alimentation ont été mesurés chez des larves du Doryphore de la pomme de terre au cours d’expériences de 24 h, dans de petites cages installées dans des champs de pomme de terre sur de jeunes feuilles encore attachées aux plants. Quatre modèles propres à expliquer les résultats ont été élaborés, modèles tenant compte ou non de l’effet de la chaleur du soleil sur la température du corps, tenant compte ou non du comportement thermorégulateur, selon toutes les combinaisons possibles. Chez tous les stades et d’après tous les modèles, la consommation d’aliments était indépendante de la température corporelle moyenne au cours de l’expérience et inférieure à la quantité prévue en utilisant cette moyenne pour ajuster les fonctions relatives au taux d’alimentation à une température constante.

Les quatre modèles ont été évalués en mesurant la régression entre les prédictions du modèle et les taux d’alimentation observés. Chez les larves de premier et de deuxième stades, il n’y avait pas de relation entre les quantités consommées et les quantités prévues d’après les modèles, probablement parce que les taux d’alimentation étaient faibles relativement à la précision des mesures. Chez les larves de troisième et quatrième stades, les prédictions établies d’après le modèle qui tenait compte à la fois de la chaleur du soleil et du comportement thermorégulateur ne différaient pas significativement des valeurs observées. Des simulations basées sur ce modèle indiquent que la température corporelle moyenne quotidienne ne permet pas de prévoir la quantité de feuillage consommée parce que cette moyenne ne tient pas compte des effets des températures suboptimales qui prévalent occasionnellement.

[Traduit par la Rédaction]