Zeitschrift für Krankenpflege. Herausgegeben von Dr med. P. Jacobson (mensuel). — Berlin, gr. in-80.

Von dem Knesebeck und Pannwitz. Das deutsche Rothe Kreuz und die Tuberculose. — Berlin, 1905, in-40, 220 pages.

La Croix-Rouge a depuis longtemps déjà planté son drapeau à Cuba.

Du temps où cette île était sous la domination espagnole, une section y accomplissait l'œuvre qui se résume et s'affirme dans cet emblème. Et, au cours de la guerre hispano-américaine, la Croix-Rouge y accomplit sa tâche.

Le Comité central de la Croix-Rouge argentine a gardé, pour l'exercice 1909–1910, la même composition que celle que nous avons publiée dans notre Bulletin d'octobre 1908, sauf que M. le conseiller Em. F. Cutiellos a été élu aux fonctions de 1er vice-président.

Dans un article du Militärarzt, le Dr Berthold Reder traite cette question complexe et constate toute l'importance qu'il y a à ce que le blessé reçoive d'emblée des soins logiques et soit livré, le moins possible, avant son arrivée à l'ambulance ou aux postes de secours, aux aléas d'un traitement incomplet et fâcheux pour la suite de l'évolution de la plaie.

Comme suite à notre circulaire du 30 avril 1909 portant à la connaissance des Sociétés nationales la fondation d'une Société de la Croix-Rouge au Chili, nous avons l'avantage de compléter les indications données à cet égard par la composition du Comité central, qui ne nous a été communiquée que postérieurement.

Article premier. — « La Croix-Rouge Cubaine » se constitue sous la protection de la Convention internationale de Genève, du 22 août 1864, et sous le protectorat du Président de la République; elle a pour but d'aider au service de santé de l'armée en temps de guerre, et à celui de la marine quand les forces de cette dernière opèrent sur les côtes du pays ou de ses dépendances.

Quant à la section cubaine de l'Association de la Croix-Rouge, elle s'est conformée, dans ses statuts et son règlement organique, à la Convention signée à Genève, le 22 août 1864, ainsi qu'aux décisions adoptées dans les différentes conférences internationales qui se sont tenues jusqu'à aujourd'hui, aux fins d'améliorer le sort des militaires blessés en temps de guerre.

« A la suite de rapports précédents, dont le dernier remonte à l'année 1904, le Conseil d'administration de l'Association de la Croix-Rouge danoise a l'honneur de fournir au Comité international les renseignements suivants sur sa situation actuelle:

« Il existe pour le moment en Danemark, outre l'Association-mère de la Croix-Rouge, dont le siège est à Copenhague et qui compte 211 membres, une société affiliée de 70 membres à Aarhus, et 32 comités de dames établis un peu partout dans le pays et comptant 3666 membres.

Voici la composition du Conseil d'administration de l'Association danoise de la Croix-Rouge, au 30 juin 1909.

MM. C.-H. Arendrup, général de brigade en retraite, président.

H. Laub, médecin général en retraite, vice-president.

Article Premier. — L'Association danoise de la « Croix-Rouge » dont le but est de porter secours aux malades et aux blessés, est autorisée à prêter, sur la plus grande échelle, son concours au service de santé militaire, en temps de guerre.

Dans ce but, l'Association est soumise, en temps de guerre, au commandement du service de santé militaire.

Article Premier. — L'Association a pour but de contribuer aux soins à donner aux malades et aux blessés, en cas de guerre ou d'autres malheurs nationaux.

Art. 2. — L'œuvre de l'Association a pour base la Convention de Genève, du 6 juillet 1906.

La Croix-Rouge américaine s'empressa de faire, à l'appel de ses consuls en Arménie, tout ce qui était en son pouvoir pour atténuer les souffrances et soulager les misères que les horribles massacres du mois d'avril avaient occasionnées.

Nous reproduisons ici, d'après le Military Surgeon la description d'un appareil adapté au transport de deux brancards l'un sur l'autre, appareil construit par M. Reasoner, médecin dans l'armée américaine. Les figures ci-jointes nous dispensent d'une explication détaillée sur la construction de ce brancard à roues qui est, du reste, à bien des égards, assez analogue à d'autres modèles du même genre déjà décrits. Ce qui le distingue c'est l'adaptation d'un second brancard suspendu sous les hampes du brancard principal, comme le serait un hamac. Le démontage et le transport en sont des plus simples ainsi qu'on peut le voir sur deux des figures ci-jointes.

M. le marquis de Voguë a présidé le 6 juin 1909, avec sa distinction habituelle, l'assemblée générale de la Société française. Le président de la République s'était fait représenter, et plusieurs ministres assistaient à la séance. L'Association des Dames françaises et l'Union des Femmes de France avaient également envoyé des délégués.

Le 20 mai 1909 s'est tenue la réunion annuelle du Conseil central de l'Union des Femmes de France sous la présidence de Mme Pérouse, présidents de la Société.

Cette dernière y a présenté le rapport de la commission de propagande générale et constaté que l'Union gagne du terrain dans un grand nombre de localités.

Décrivant des manœuvres de la Croix-Rouge allemande à Sarrebourg, le Dr Vuillaume, directeur du personnel et du matériel de la Croix-Rouge française à Nancy, rend compte d'une fête célébrée à l'occasion de l'anniversaire de la naissance de la Croix-Rouge, le 27 juin dernier, souvenir de la bataille de Solferino. La ville entière s'était jointe à la solennité, honorée par la présence du Statthalter d'Alsace-Lorraine; musique en tête, un cortège nombreux parcourut les rues de Sarrebourg pour aller assister aux manœuvres du corps de santé de la Croix-Rouge.

Nous avons à différentes occasions mentionné des travaux intéressants dans ce domaine, décrivant des appareils destinés à suppléer à l'insuffisance du matériel règlementaire.

Pour ce qui regarde le transport à bras, chacun a fait l'expérience que, sur le brancard ordinaire, le blessé, en montagne, glisse inévitablement sur la toile trop rigide et tendue; de même le porteur d'arrière ne voit pas où il marche, ce qui l'oblige à une allure très lente et hésitante; les bretelles aussi tiennent mal à cause de la déclivité du terrain. Et puis il faut, pour porter le brancard, au moins deux hommes, ce qui revient à dire que, si le transport est un peu long, on doit disposer d'une équipe de quatre brancardiers.

L'on sait qu'en France une nouvelle ordonnance institue un corps de gardes-malades femmes directement rattachées à l'armée, contrairement à ce qui a lieu dans d'autres armées où les secours féminins sont réalisés uniquement par des infirmières de la Croix-Rouge.

La Croix-Rouge d'Angleterre ayant subicertaines modifications, ayant obtenu une charte d'incorporation du Roi, et ayant apporté en conséquence quelques modifications à ses statuts, nous pensons bien faire de réunir dans un même article toutes ces données nouvelles, de façon à fournir à nos lecteurs un coup d'œil d'ensemble sur la Croix-Rouge britannique telle qu'elle existe et fonctionne actuellement. Nous le faisons au risque de répéter partiellement ce que nous avons publié précédemment à ce sujet.

Il s'est fondé tout récemment une section de la Croix-Rouge anglaise au Canada. Et quoique nous n'ayons pas l'habitude de parler des sections, nous croyons devoir mentionner celle-ci, quand ce ne serait que pour éviter une confusion possible.