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Un thème littéraire et un sentiment collectif : la vengeance.

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Un thème littéraire et un sentiment collectif : la vengeance.

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Abstract

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Type
Théâtre et Société (Comptes Rendus)
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1964 

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References

page 1034 note 1. Forsyth, Miss Elliott, La tragédie française de Jodelle à Corneille (1553-1640). Le thème de la vengeance. Paris Google Scholar, A. G. Nizet (1962).

page 1034 note 2. Maugain, Gabriel, Moeurs italiennes de la Renaissance : la vengeance. Paria, Belles-Lettres (1985).Google Scholar

page 1035 note 1. Il est dommage que l'auteur n'ait pas donné une autre liste où ces pièces seraient regroupées par sujets. Il serait intéressant, en effet, de voir combien mettent en scène Coriolan, et combien Satil et David. La fréquence ou la rareté d'un héros (mythique, historique ou contemporain) est riche d'enseignements pour ces générations lectrices de Plutarque, et plus sensibles aux « exempla » qu'aux notions abstraites.

page 1036 note 1. Pourquoi consacrer cinq pages à Eschyle, alors qu'on sait qu'il n'a eu aucune influence sur les auteurs dont on s'occupe ? On en devine la raison à l'autre bout du livre, quand Miss Forsyth compare le Cid et VOrestie. C'est l'idée académique — tenace en critique littéraire — de modèles de perfection intemporelle auxquels tout chef-d'oeuvre est tenu de se conformer : « Corneille retrouve le principe essentiel d'Eschyle… »

page 1036 note 2. L'expression gagnerait à être nuancée. Ainsi p. 56, on a l'impression qu'au commencement était la Réforme, puis vint l'importance donnée à la lecture de la Bible, qui avec la Contre-Réforme gagne les catholiques…

page 1036 note 3. Fernand Braudel a bien esquissé un problème que Miss Forsyth ne soupçonne même pas : « Les pays de vendetta sont ceux que le Moyen Age n'a pas pétri, n'a pas pénétré de ses idées de justice féodale… » (La Méditerranée au temps de Philippe II, p. 16).

page 1036 note 4. Dans le détail, on peut trouver à reprendre. Ainsi p. 38 où il est question de duplicité de Brantôme par rapprochement d'un passage où il loue les gentilshommes qui défendent leur honneur par les armes et d'un autre où il loue les Princes qui pardonnent ; or il n'est pas du tout incompatible dans la morale aristocratique d'être généreux envers les inférieurs et « pointilleux d'honneur » envers ses égaux. P. 50-51, l'application « rigoureuse » de l'édit de 1626 sur les duels est une vue d'historiens du xixe siècle impressionnés par l'exécution retentissante mais isolée de Boutteville. P. 51, le mot « dictateur » pour désigner Richelieu est une impropriété anachronique qui étonne, car Miss Forsyth possède admirablement notre langue.