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Technique militaire et pouvoir politique, 900-1300

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Robert J. Bartlett*
Affiliation:
University of Edinburgh

Extract

Cette étude ne constitue qu'une petite partie d'un vaste ensemble. Elle a pour but d'analyser, d'une manière globale et comparative, les relations qui existent entre technologie militaire et pouvoir politique en Europe, au cours de la période 900-1300. Dans un travail d'une telle importance, il n'est évidemment possible d'aborder que quelques thèmes. Nous avons choisi d'étudier, ici, les conséquences de la diffusion d'une technique militaire depuis son lieu d'origine, les royaumes francs, vers d'autres régions de l'Europe (à l'exception des zones méditerranéennes).

Summary

Summary

By 1100, a particular military technology had arisen within central Western Europe (France, Germany, and England). It was marked by the preponderance of heavy cavalry, the employment of crossbowmen, and the development of castles—small centers of local power to be contrasted with the large communal fortifications of the early Middle Ages. During the 12th and 13th centuries, this military technology spread into the outer regions of Europe. In certain cases it was brought by conquering invaders; in many others it was adopted by native populations in response to invasion; in still others it was encouraged by perceptive local dynasties willing to introduce immigrants possessing the new military skills. Livonia and Scotland are discussed as detailed examples of the way new military techniques generated new political and social conditions.

Type
L'Europe Médiévale
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1986

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References

Notes

* Le travail préparatoire de cet article a été entrepris à l'Institute for Advanced Study, Princeton, et une première version donnée au Davis Center, Unversité de Princeton. Une version abrégée en a été publiée sous le titre War and Lordship : theMilitary Component ofPolitical Power, 900-1300, Fourth Phi Alpha Thêta Lecture on History, State University of New York at Albany, 1984.

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4. Ce total se fonde sur les poids supposés suivants : cotte de mailles 13,5 kg ; épée 2 kg ; casque 1,5 kg ; fer de lance 1 kg ; fers de cheval 5 kg (mors, bride, éperons, étriers). On peut déduire ces poids soit des fouilles archéologiques, soit de considérations générales sur la métallurgie, soit encore d'études sur l'armement à la fin du Moyen Age. Pour quelques indications sur ce sujet, voir J. F. Fino, « Notes sur la production du fer et la fabrication des armes en France au Moyen Age », Gladius, 3, 1963, pp. 47-66 ; Tylecote, R. F., Metallurgy in Archaeology, Londres, 1962, p. 276 Google Scholar ; Nickel, H. et autres, The Art of Chivalry, European Arms and Armour front the Metropolitan Muséum of Art, New York, 1982 Google Scholar ; Wallace Collection Catalogues, European Arms and Armour, James Mann, 2 vols, Londres, 1962.

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14. Il existe plusieurs références au mot acrobalistae dans les chroniques du xe siècle de Richer, 2.92 ; 3.98 ; 104, Latouche, R. éd., Histoire de France, Paris, 1930-1937, 2 vols, I, p. 282 Google Scholar et II, pp. 126 et 134. On a remarqué que ces références « pourraient n'être que de simples réminiscences littéraires, sans aucun rapport avec la réalité », mais l'existence d'un dessin d'arbalète dans un manuscrit datant des environs de l'An Mil rend probable son utilisation au cours du xe siècle. Fino, J. F., Forteresses de la France médiévale, Paris, 1967, p. 89.Google Scholar Le manuscrit se trouve à Paris, Bibliothèque Nationale, lat., 12, 302, Aymon D'Auxerre, Commentaire sur Ezechiel.

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43. Henri De Livonie, Chronique, 1.5.9 (Meinhard), 4.15.3 (un groupe de chevaliers chargeait… ennemi), 3.10.8 (l'ennemi fut blessé de toute part…), 4.15.3 (les Estoniens étaient sans armure…), 3.10.12 (pour arriver au fort d'Ûxkùll), 4.23. 8 (certains construisirent une tour), 4.14.11 (les Allemands construisirent une machine), 4.26, 3-4 (les Oeselians), 4.27.3 (ars theutonicorum), 4.28.3 (arsosiliarum), 3.10.1,11.8 (envoya en cadeau aux rois de Russie), 3.12.1 (cottes de mailles sur des cadavres), 4.23.3 (à la chute d'une forteresse, armures, etc.), 4.28.3 (certaines fortifications renforcées), L. Von Arbusow et A. Bauer éds, SRG, 1955, pp. 3-4, 27-28, 90, 41, 162- 163, 84, 42, 188-189, 197, 201, 32-33, 56, 58, 196, 201.

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52. Supra n. 49.

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61. Ibid.

62. Par exemple Richard De Hexham, Historia, R. Howlett éd., dans Chronicles of the Reigns ofStephen, Henry II and Richard Ier, RS, 1884-1889, 4 vols.

63. Aelred De Rievaux, Relatio, R. Howlett éd., Chronicles, 3, pp. 187-188 (supra n. 62).

64. Par exemple, Richard De Hexham, Historia, p. 157 (supra n. 62), John De Hexham, Historia, p. 291 (supra n. 60).

65. Ibid., p. 289.

66. Richard De Hexham, Historia, p. 145 (supra n. 62).

67. Pour ce qui suit, voir Aelred De Rievaux, Relatio, pp. 189-198 (supra n. 63). La phrase « nus et sans armure » provient de Henry De Huntlngton, Historia anglorum, R. Arnold éd., RS. 1879, p. 263.

68. Jordan Fantosme, Chronique, lignes 640-641 (Il chérissait, aimait…), 266 (seigneurie sur châteaux…), 1242-1249 (ses engins ne sont pas parfaits…), 1766 (le roi des Écossais était « pruz » et« hardi »), 1828 (mult bons vassaux), R. C. Johnson éd., Oxford, 1981,pp. 20,48,92-94, 132, 136, 138. Selon un récit, le roi Guillaume prit tout d'abord les attaquants anglais pour certains de ses hommes revenant d'un pillage ; c'est là une indication claire sur la similitude d'apparence de la cavalerie lourde dans les deux camps, William De Newburgh, Historia rerum anglicarum, 2.33, R. Howlett éd., Chronicles, 1, 184 (supra n. 62).

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