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Structures familiales et solidarités lignagères a Marseille au XVe siècle : autour de l'ascension sociale des Forbin

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Christian Maurel*
Affiliation:
EHESS

Extract

C'est au cours de la dernière décennie du xive siècle que le nom de Forbin fit son apparition sur la scène provençale. Après un court séjour aixois, le maîtrepeaussier bourguignon Guillaume Forbin s'établit définitivement à Marseille dans les années 1392-1394; la cité phocéenne était alors un grand centre de traitement des cuirs et des peaux.

Une cinquantaine d'années plus tard, les Forbin comptaient, au milieu du xve siècle, au nombre des plus puissantes familles marchandes marseillaises. Enrichis dans le commerce maritime méditerranéen — ils se consacrèrent tout aussi activement au grand négoce levantin qu'au trafic du cabotage avec la Catalogne, le Languedoc et la Riviera génoise, ou bien encore à la lucrative exploitation des bancs coralligènes sardes — les deux premiers leaders familiaux, les frères Jean et Bertrand purent alors s'affirmer comme assureurs ou bailleurs de fonds de la municipalité ou de la monarchie angevine ; leur fortune leur ouvrit également les portes de Pédilité marseillaise : chargés à plusieurs reprises du ravitaillement en blé et en armes de la ville, investis de nombreuses missions d'ambassade, ils devaient enfin accéder par trois fois, en 1431, 1435 et 1451, à la charge de syndic, magistrature suprême de la cité.

Summary

Summary

The micro-history of the Forbin family in Marseille and Provence around the 15th century—as it rose from artisanal honorability, to mercantile success and then on to the ranks of the country gentry—constitutes an exemplary case of family social rising based on commercial enrichment, princely favors, and strong lineal cohésion. Despite the family's recourse to dividing up their inheritance, its absence of communal economic structure, the dispersion of its hearth and burial-grounds, and its appreciable socio-economic heterogeneity, the Forbin's saga shows how a high degree of political solidarity, as well as a sharing and defense of its collective symbolic inheritance—family name, coat of arms, emblem, and geneological records—were, in the course of the family's rise, the linchpins of the success of this naissant aristocratic “house”.

Type
Les Structures Familiales
Copyright
Copyright © Copyright © École des hautes études en sciences sociales Paris 1986

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References

Notes

Abréviations :

AD : Archives départementales des Bouches-du-Rhône

Ism : Inventaire analytique des titres de la maison de Forbin recueillis au château de Saint-Marcel par M. le marquis de Forbin d'Oppède, publié par le chanoine J.-H. Albanès, Marseille, 1900.

1. L'histoire de la famille Forbin a déjà fait l'objet de plusieurs publications. Le lecteur intéressé consultera avec prudence les généalogies laudatives de l'Ancien Régime ou du XIXe siècle : - père De Briançon, D. Robert, L'État de la Provence…, Paris, 1693, 3 vols, t. II, pp. 8288;Google Scholar Maynier, - B. de, Histoire de la principale noblesse de Provence, Aix, 1719, pp. 128133;Google Scholar - abbé Pithon-Curt, J.-A., Histoire de la noblesse du Comté- Venaissin, d'Avignon et de la principauté d'Orange, Paris, 1743-1750, 4 vols, t. I, pp. 426452;Google Scholar - Artefeuil, , Histoire héroïque et universelle de la noblesse de Provence, Avignon, 1757-1759, 2 vols, t. I, pp. 400412;Google Scholar - Gourdon, H. de Genouillac et le marquis de Piolenc, Nobiliaire du département des Bouchesdu- Rhône, Paris, 1863, p. 87;Google Scholar auxquelles il préférera les travaux plus sérieux de l'historiographie ou de l'érudition contemporaines : Albanès, - chanoine J.-A., Inventaire analytique des titres de la maison de Forbin recueillis au château de Saint-Marcel par M. le marquis de Forbin d'Oppède, Marseille, 1900;Google Scholar - comte de Forbin, Georges, Inventaire des documents concernant la maison de Forbin conservés chez M. le marquis de Forbin des Issarts, Paris, 1902;Google Scholar - baron du Roure, Scipion, Les anciennes familles de Provence, Paris, 1906-1907, 9 e plaquette :Google Scholar généalogie de la maison de Forbin ; - marquis de Forbin, , Les Forbin, survol de six siècles, Avignon, 1976.Google Scholar La meilleure source de la genèse familiale des Forbin reste celle des actes de la pratique notariale marseillaise et provençale du XVe siècle et de la première moitié du xvie siècle.

2. Cf. J. de Duranti-LA-Calade, « Notes sur les rues d'Aix aux xive et xve siècles », Annales de Provence, janvier-mars 1926, pp. 34-41 ; le maître-peaussier Guillaume Forbin, originaire de la ville de Langres en Bourgogne et habitant d'Aix, figure le 28 déc. 1391 au nombre des exécuteurs testamentaires d'un cordonnier bourguignon d'Aix ; cet acte constitue le plus ancien document provençal à ce jour conservé sur la famille Forbin. Le premier acte marseillais de Guillaume Forbin remonte, quant à lui, à la date du 13 juil. 1394 (AD 351 E 7 fol. 83).

3. Pour la carrière de Palamède Forbin, on se reportera au marquis DE Boisgelin, Chronologie des officiers des cours souveraines de Provence, par Balthazar de Clapiers-Collongue, Aix, 1904, pp. 102, 192 et 307.

4. Sur le rôle de Palamède Forbin, on consultera l'intéressante mise au point du marquis de Forbin, « L'Union de la Provence à la France, 11 décembre 1481 », Mémoires de l'Académie de Vaucluse, 7 c série, t. II (1981), pp. 19-112.

5. La possession de fiefs étant interdite aux roturiers sous les comtes angevins, l'autorisation d'en acquérir équivalait en fait à un anoblissement. Cf. Cubells, M., « A propos des usurpations de noblesse en Provence sous l'Ancien Régime », Provence historique, t. 20, fasc. 81 (1970), pp. 224301 Google Scholar et en particulier p. 249.

6. Le premier acte de commerce maritime des deux frères date du 18 oct. 1408 : ils expédient du vin à Alghero sur les côtes sardes.

7. Certaines des entreprises commerciales des frères Forbin ont été consignées dans VHistoire du commerce de Marseille, t. II, de 1291 à 1481, Paris, 1951, pp. 697-710.

8. Sur la carrière de Louis Forbin, cf. marquis DE Boisgelin, op. cit.

9. Marquis de Forbin, op. cit., p. 38.

10. Ism 782, acte du 6 nov. 1497.

11. Marquis de Forbin, op. cit., p. 45.

12. Ism 579, acte du 2 mars 1523.

13. Jeannin, P., Les marchands au XVIe siècle, Paris, 1967, p. 10.Google Scholar

14. AD 392 E 159, fol. 1 lv., acte concernant le renflouement de la nef.

15. AD 355 E 93, fol. 40 et 351 E 240, fol. 56.

16. AD 392 E 6, acte du 12 oct. 1431 ; 351 E 247, fol. 142v. et 351 E 397, fol. 180.

17. AD 351 E 187, fol. 142 et 351 E 239, fol. 237.

18. AD 351 E 234, fol. 128v. et 351 E 240, fol. 96.

19. AD 351 E 235, fol. 179 ; 351 E 245, fol. 30v. et 196 ; 351 E 249, fol. 130v. ; 355 E 100, fol. 66 et Ism 555.

20. AD 351 E 240, fol. 76 et 351 E 769, fol. 327.

21. Ism 556.

22. C'est le cas de Guillaume Nicolay qui, abandonnant le service de Jean I, part en 1437 vendre des tissus à Florence pour le compte de Bertrand Forbin (AD 351 E 247, fol. 142v.).

23. Ism 741, acte de renonciation du 9 nov. 1452.

24. Ism 571 ; il n'est d'ailleurs pas du tout certain que les démarches entreprises pour la libération de Jeannet aient connu une issue favorable ; peut-être même Jeannet laissa-t-il sa vie dans cette aventure : on le trouve, dès 1469, mentionné comme défunt dans une requête adressée par sa veuve Andrivette Lartessuti au juge du Palais (Ism 662).

25. AD 351 E 441, fol. 418v. et 351 E 442, fol. 441v. : il est question en cette année 1470 de la boutique dite d'Honorat Forbin.

26. AD 351 E 446 fol. 292v. et 469.

27. AD 391 E 42, fol. 8.

28. AD 351 E 242, fol. 58v.

29. AD 355 E 139, fol. 228.

30. AD 351 E241, fol. 184.

31. AD 351 E 244, acte du 25 fév. 1434.

32. AD 351 E457, fol. 256v.

33. AD 351 E 446, fol. 93v.

34. Marquis de Forbin, op. cit., p. 38.

35. ADB. 1946.

36. Bibliothèque Nationale, dossiers bleus n° 275 : le manuscrit généalogique de l'abbé D. Robert DE BrianÇON donne la date du 22 janv. 1415 ; en dépit de nos recherches dans les fonds notariaux marseillais, nous n'avons pu retrouver le document lui-même ; un acte déclaratoire du 1 mars 1428 confirme qu'un partage divisa bien l'héritage de Guilllaume Forbin en trois parts égales entre ses fils (ISM 656).

37. ISM 181, testament de Jean I Forbin du 9 févr. 1453 et AD 351 E 769, fol. 105, testament de Bertrand Forbin du 14 avril 1457.

38. Après qu'un inventaire des biens de Bertrand Forbin eut été dressé en mars 1458 (AD 359 E 2), le partage définitif de sa succession intervint à la date du 12 juin 1458 (ISM 660) ; sans doute cette division ne satisfit-elle pas complètement Barthélémy Forbin : un acte du 7 juil. 1459 le montre adressant une réclamation à ses deux demi-frères Jeannet et Honorât (AD 391 E 59).

39. Jean II, Palamède et Jacques Forbin, après s'être livrés conjointement, à trois reprises en 1454, 1455 et 1456 (ISM 742, ISM 743 et AD 359 E 4, fol. 390v.), à des tractations de nature foncière, figurent sur trois déclarations distinctes dans le registre des comptes du clavaire royal de novembre 1459 (AD B 836).

40. ISM 184.

41. Baron du Roure, op. cit…, p. 11 de la généalogie de la maison de Raousset.

42. AD Prêcheurs de Marseille, liasse 23, acte du 12 août 1474.

43. AD 391 E 125, fol. 127, acte du 14 juin 1478.

44. ISM 778, acte du 26 nov. 1495.

45. ISM 196, actes des 25 juin et 11 sept. 1523.

46. AD B 27 , fol. 28v.

47. ISM 801, arrêt du 23 juin 1534.

48. ISM 866, acte du 22 juin 1529.

49. AD 391 E 54, fol. 296v., acte du 18 sept. 1454.

50. ISM 751, acte du 18 janv. 1474 ; ISM 766, acte du 28 nov. 1486 ; ISM 784, acte du 22 janv. 1498 ; ISM 789, acte du 28 déc. 1504 ; ISM 790, acte du 24 août 1507.

51. Klapisch-Zuber, Christiane, « Parenti, amici, vicini. Il territorio urbano d'una famiglia mercantile del xv secolo », Quaderni storici, 33 (1976), pp. 953982, en particulier pp. 961-962.Google Scholar

52. Dans la France méridionale, le droit romain offrait au père omnipotent la possibilité de transmettre la plus large part de son patrimoine à un seul héritier, déduction faite des modestes « légitimes » de ses autres enfants mâles. Sur ces questions juridiques, on consultera l'intéressant article d'E. LE Roy Ladurie, « Structures familiales et coutumes d'héritage en France au xvie siècle », Annales Esc, n° 4, numéro spécial, 1972, pp. 825-846, ainsi que R. Aubenas, Cours d'histoire du droit privé des anciens pays de droit écrit, Aix, 1954.

53. Ism 189, testament de Jean II Forbin du 6 juin 1478 ; ISM 187, testament de Palamède Forbin du 7 janv. 1479 ; ISM 188, testament de Jacques Forbin du 7 avril 1492.

54. ISM 194, testament de Michel Forbin du 31 déc. 1519.

55. ISM 206, testament de Gaspard Forbin du 6 avril 1563.

56. ISM 202, testament de Claude Forbin du 15 mai 1547.

57. ISM 190, testament de Pierre Forbin du 29 juil. 1500.

58. Archives communales de Marseille, acte du 1 août 1500.

59. ISM 199, testament de François Forbin du 30 nov. 1530.

60. Cf. n. 53.

61. Cf. n. 53.

62. ISM 191, premier testament de Bernardin Forbin du 13 mars 1508.

63. ISM 192, second testament de Bernardin Forbin du 15 janv. 1516.

64. Baron du Rotjre, op. cit., p. 87 de la généalogie Forbin.

65. ISM 197, testament d'Esprit Forbin du 19 juil. 1527.

66. Cf. n. 56.

67. Au sens où l'entendent les anthropologues ; cf. Fox, R., Anthropologie de la parenté. Une analyse de la consanguinité et de l'alliance, Paris, 1972.Google Scholar

68. L'épouse de Dragon Forbin, Jasinone de Moustiers fut enterrée en l'église cathédrale de la Major ; on ne connaît pas le lieu de sépulture de Marguerite Davin, première épouse de Jean I ; Marguerite Vassal, seconde femme de Bertrand fut ensevelie, quant à elle, dans la chapelle qu'elle avait acquise dans le couvent des Frères Prêcheurs.

69. Le lieu de sépulture de Jeannet Forbin demeure inconnu ; cf. n. 24.

70. Cf. n. 43.

71. Baron du Roure, op. cit., p. 72 de la généalogie Forbin.

72. Cf. n. 45.

73. Honorât de Valbelle, Histoire journalière… ou Recueil des choses mémorables arrivées en Provence… (Bibliothèque de Carpentras, ms. 538) ; une copie exacte et complète de ce manuscrit se trouve conservée à la Bibliothèque Nationale, fonds français n° 5072.

74. Ism 198, testament de Charles Forbin du 24 juil. 1528.

75. Cf. n. 59.

76. Cf. n. 56 et baron du Roure, op. cit., p. 47 de la généalogie Forbin.

77. Cf. n. 57.

78. Cf. n. 54.

79. Cf. n. 45.

80. Seul reste inconnu le lieu de sépulture du dernier rejeton mâle de la branche de Bertrand, Louis Forbin, décédé en 1523.

81. Au témoignage du testament du 9 août 1572 de François Forbin (ISM 208).

82. Cf. n. 65.

83. Baron du Roure, op. cit., p. 15 de la généalogie Forbin, testament de Gaspard Forbin du 6 avril 1563.

84. Histoire du commerce de Marseille, op. cit., t. II, p. 697.

85. « In familiarem nostrum domesticum et de nostro hospitio », selon le libellé original des lettres royales données in extenso par le marquis de FORBIN d'Oppède, Monographie de la terre et du château de la Verdière, Marseille, 1880.

86. AD 351 E 246, acte passé entre le 21 juin et le 4 juil. 1435.

87. Cf. marquis de Forbin d'OppÈDE, Monographie de la terre et du château de Saint-Marcel, près Marseille, du Xe au XIXe siècle, Marseille, 1888, pp. 3-7 ; situé dans la vallée de l'Huveaune à environ une dizaine de kilomètres au sud-est de la ville de Marseille, le terroir de Saint-Marcel, en partie inondé de marécages, présentait alors un habitat dispersé, éclaté en un petit nombre de bastides en partie détenues par de vieilles familles marseillaises ; ainsi la bastide des Beaumettes appartenait-elle, au début du XVe siècle, à un certain Pierre de La Cépède, représentant d'une ancienne famille noble de la cité.

88. Ism 737, acte du 20 oct. 1436.

89. Marquis de Forbin, op. cit., p. 38.

90. A la quatrième génération de la famille, Benardin Forbin, seigneur de La Barben, épousa en 1503 Melchionne de Cabanes, héritière de la seigneurie de La Fare, tandis que son frère Jean III s'unissait en 1504 à Antoinette de La Terre, dame de Janson et de Villelaure ; à la génération suivante, François Forbin, seigneur de Solliès, convola en 1526 avec Catherine d'Anjou, dame de Saint-Rémy et de Saint-Cannat et héritière des droits de son père Jean d'Anjou, fils bâtard du roi René, sur le marquisat lorrain de Pont-à-Mousson.

91. Brucker, G., Florentine Politics and Society, Princeton, 1962, pp. 6768.Google Scholar

92. Honorât de Valbelle, op. cit., note ainsi sous le millésime de 1510 : « L'estat a durât en las manos de la casa Forbina sirca 16 ans, et yforo ancaros si non fossa la lur grando superbia » (Le pouvoir est resté entre les mains de la maison de Forbin pendant 16 ans et y serait encore si ce n'était leur grand orgueil).

93. ISM 6, contrat du 26 mai 1456.

94. ISM 8, contrat du 12 janv. 1473.

95. Archives communales de Marseille, 20 n 199-200, contrat du 14 févr. 1491.

96. AD 351 E 446, fol. 149.

97. AD B 19.

98. Bibliothèque Nationale, dossiers bleus n° 275, généalogie de la maison de Forbin, fol. 1. 99. Cf. Ch. BEC, Les marchands écrivains. Affaires et humanisme à Florence, 1375-1434, Paris, 1967; et Herlihy, D., « Family Solidarity in Médiéval Italian History », dans Economy, Society and Government in Médiéval Italy. Essays in Memory of Robert Reynolds, The Kent State University Press, 1969, pp. 173184.Google Scholar

100. Ch. Bec, op. cit., p. 50.

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104. César Nostradamus, op. cit., p. 578.

105. Peiresc descendait des Forbin par sa mère Marguerite de Bompar, dame de Peiresc, fille de Gaspard de Bompar et de Lucrèce de Vallavoire ; cette dernière était en effet issue d'Antoine de Vallavoire, seigneur de Vallavoire et de Voix, marié en 1534 à Marguerite Forbin, fille de Jean 111, seigneur de Janson ; Peiresc cousinait ainsi au 9e degré civil avec le premier président du Parlement d'Aix, Vincent-Anne de Forbin-Maynier d'Oppède.

106. Cf. le très intéressant article de M. Cubells, op. cit., en particulier pp. 247-248.

107. Du Roure, Baron, Les maintenues de noblesse en Provence par Belleguise (1667-1669), Bergerac, 1923, 3 vols, t. II, p. 796.Google Scholar

108. Sur les lignages dans la société médiévale, nous renvoyons le lecteur à Heers, J., Le clan familial au Moyen Age, Paris, 1974 Google Scholar et à Herlihy, D. et Klapisch-Zuber, Ch., Les Toscans et leurs familles. Une étude du catasto florentin de 1427, Paris, Presses de la Fondation Nationale des Sciences Politiques, 1978, en particulier pp. 532543.Google Scholar

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115. J. LE Goff, op. cit., p. 45.

116. Bourgeon, J.-L., Les Colbert avec Colbert, Paris, 1973.Google Scholar

117. Depuis son accession à la noblesse au xve siècle, la maison de Forbin n'a jamais cessé de figurer, pendant tout l'Ancien Régime et jusqu'à nos jours, parmi les plus grandes familles aristocratiques de Provence.