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Révolution industrielle et sous-développement

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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« Il ne s'agit pas pour nous économistes, quand nous étudions des questions d'histoire économique, de refaire l'histoire, car nous n'avons pas les qualifications ni l'expérience qu'ont en ce domaine les historiens, mais d'utiliser le travail de ceux-ci à des fins qui nous sont propres. » Reprenant à son compte cette phrase du Professeur J. Lhomme, M. Bairoch, dans son livre Révolution Industrielle et Sous-Développement, n'en a pas moins fait œ d'historien autant que d'économiste, même s'il ne l'a pas cherché. Son propos, « la fin qui lui est propre », est de trouver pourquoi le démarrage des pays sous-développés qui ne s'est pas fait au XIXe siècle est encore si difficile au xxe.

Type
Notes Critiques
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1964

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References

page 1195 note 1. Collection « Développement économique », dirigée par M. Piatier, S.E.D.E.S., 1963.

page 1196 note 1. La remarque, précise l'auteur, n'est valable que pour le XVIIIe et le début du XIXe. Au cours du XIXe, la technique devient beaucoup plus dépendante des progrès scientifiques.

page 1196 note 2. Par exemple là où la révolution démographique a été introduite facilement par le progrès de la médecine, alors que la révolution agricole n'y était pas encore accomplie.

page 1197 note 1. M. Bairoch pense que 20 % seulement de la population anglaise pouvait profiter de la hausse des prix. Pour d'autres elle entraînait baisse ou statu-quo du pouvoir d'achat.

page 1197 note 2. M. Bairoch a calculé qu'en Angleterre aux environs de 1812 un investissement équivalant à quatre mois du salaire masculin moyen dans le secteur considéré suffisait pour mettre un actif au travail, et probablement beaucoup moins encore durant les premières années de l'industrialisation.

page 1198 note 1. a) Mécanismes de diffusion (ou d'entraînement) ; b) Mécanismes de structures

page 1199 note 1. Notons au passage le troisième effet de la « révolution agricole » : la révolution démographique, celle qui est due à l'augmentation des subsistances et pas encore aux progrès de la médecine.

page 1199 note 2. Ils intervinrent, notons-le, assez tard, à un moment où le développement est déjà largement avancé.

page 1202 note 1. On discerne sous-jacente l'idée que le développement ne peut résulter d'une diffusion-contagion, mais d'une mise en condition qui le rendrait automatique et nécessaire à supposer que ces conditions soient recréables ou données.

page 1202 note 1. Le coefficient d'intensité de capital retenu est de 4 à 5 (formation brute du capital sur produit intérieur brut).

page 1202 note 2. On retrouvera p. 177 et sq. le détail des calculs de M. Bairoch.

page 1205 note 1. Soit près de trente ans de salaire : cinquante fois plus qu'en France au début du XIXe siècle.

page 1207 note 1. M. Bairoch se réfère plusieurs fois au Japon qui lui semble être un exemple à l'appui de ses thèses, mais il ne s'agit pas d'un travail d'ensemble comme pour la France et l'Angleterre.