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L'évolution de la syndicalisation en France de 1914 à 1921 : l'emploi de l'analyse factorielle des correspondances

Published online by Cambridge University Press:  25 May 2018

Michel Chavance
Affiliation:
Institut de Statistique

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Cet article se situe dans le cadre d'un travail mené sur le mouvement ouvrier français pendant la période 1914-1922. Le mouvement ouvrier français pendant cette période a déjà abondamment été étudié, mais le plus souvent du seul point de vue politique et idéologique. Mme Annie Kriegel a amorcé une analyse structurelle du mouvement syndical dans sa thèse complémentaire. Mais son ouvrage est resté essentiellement descriptif et les sources utilisées se sont avérées trop incohérentes. Ces sources ne permettent pas en effet de dégager réellement le mouvement de la syndicalisation de 1911 à 1920 — il est, nous semble-t-il, peu rigoureux de comparer des effectifs calculés de manière différente.

Type
Les Domaines de l'Histoire
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1974

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References

1. Annie Kriegel, La croissance de la C.G.T. 1918-1921, éd. Mouton, 1964.

2. Les adhérents de la Fédération du sous-sol seraient ainsi supérieurs aux effectifs de la corporation !

3. Antoine Prost, La C.G.T. à l'époque du Front Populaire, Armand Colin, 1963.

4. Des renseignements plus détaillés peuvent être trouvés dans le polycopié de M. Benzécri : « L'analyse des données », dans Publications de l'Institut de Statistique de l'Université de Paris.

5. Ces objets sont souvent appelés Individus et les variables caractères ou paramètres.

6. Liste en annexe.

7. Ces regroupements, ainsi que l'étude partielle des champs d'action des Fédérations et leur lien avec la classification des recensements de notre période, sont indiqués dans notre mémoire de maîtrise : Jean-Louis Robert : Le syndicalisme en mouvement, essai d'informatique historique IQI8/IÇ25, le cas de la Loire, Paris 1970, déposé au Centre d'Histoire du Syndicalisme de l'Université Paris I.

8. Il s'agit là de la concentration du travail et non de la concentration du capital, plusieurs établissements pouvant dépendre d'une même entreprise.

9. Le caractère hétérogène de la catégorie EMP apparaît nettement à l'énoncé de ces quatre fédérations.

10. Nous nous excusons par avance auprès d'éventuels lecteurs mathématiciens d'employer un langage bien imprécis, mais qui offre l'avantage d^tre fort compréhensible.

11. On sent bien tout l'intérêt qu'il y aurait à prolonger dans le temps et dans l'espace une telle étude.

12. Nous comparons systématiquement PRC et TBC, car le calcul des syndiqués par syndicat présent aux Congrès est effectué sur la base de l'exercice clos le 31 mai de l'année du Congrès.

13. Nous comparons systématiquement PRD et TCD, cf. note précédente.

14. Nous ne donnerons pas ici les éléments qui nous amènent à effectuer cette rotation, la démarche étant identique à celle que nous avons effectuée pour le nuage 1 x 2 .

15. Déjà étudiée par Madeleine Guilbert dans Les femmes et l'organisation syndicale avant 1914, éd. du C.N.R.S., 1966.

16. Elle aboutit à classer dans la catégorie EMP, l'ensemble du secteur tertiaire.

17. Mais pas exclusivement, comme le montre la lutte importante des travailleuses de la confection à Paris en mai 1917.

18. Ces résultats sont établis à partir du cadre fédéral. Le cadre de l'union départe mentale aboutit à des résultats sensiblement différents, que nous n'exposons pas ici.