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Les groupes sociaux du Moyen Age et les débuts de la sociologie contemporaine

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Otto Gerhard Oexle*
Affiliation:
Max-Planck-Institut für Geschichte (Göttingen)

Extract

Chacun connaît ce texte si souvent cité. Il est tiré de l'æuvre de Jacob Burckhardt, La civilisation de la Renaissance en Italie, publiée en 1860. Par ces phrases, Burckhardt voulait définir la « formation » de « l'homme contemporain » (die « Ausbildung » des « modernen Menschen »); il opposait pour ce faire Moyen Age et époque contemporaine. Pour lui, cette opposition se fondait sur la question de la dépendance et de la liberté de l'individu d'un double point de vue : il s'agit d'une part du lien spirituel de l'individu avec les autorités en matière de croyance, d'autre part du lien social avec les autorités de la communauté. La disparition de ces deux liens signifiait pour Jacob Burckhardt le passage du Moyen Age à l'époque contemporaine, la «formation» de « l'homme contemporain ».

Summary

Summary

Among the questions which, in the works of F. Tönnies, E. Durkheim, G. Simmel and Max Weber, have constituted the foundation of the social sciences since the latter quarter of the nineteenth century, there are two which have played a primordial role in classical sociological thought without receiving sufficient recognition. These are (1) the problem of the Middle Ages and the « modernity » of the contemporary period, and (2) the role played by groups in society, seen within the context of this same opposition between the two periods. The present article describes the positions of the four «classical masters» of sociology and emphasizes the current value of Max Weber's research on medieval « sworn associations » (guilds and the communes) in relation to the history of private law and « arbitrary law » (« Willkür ») and of the brotherhood contract (« Verbrüderung »). Weber offers a theory of the process of modernization and develops a broad historical perspective which links Antiquity, the Middle Ages, the modem and contemporary periods in the Occident, while it also integrates other civilizations into a comparative perspective.

Type
Autour de la Société Médiévale
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1992

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References

Notes

* Ce texte reprend un exposé donné le 17 janvier 1991, à l'EHESS par Otto Gerhard Oexle, «Les groupes sociaux dans la société médiévale et la sociologie contemporaine (Durkheim, Simmel, Tônnies, Weber) » dans le cadre du séminaire de H. Bruhns et É. François (Orientations actuelles de la recherche historique en Allemagne Fédérale), organisé avec le concours de la Fondation Fritz Thyssen (Cologne, RFA).

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2. Cf. J.-C. Schmitt, «La découverte de l'individu: une fiction historiographique? », dans Mengal, P. et Parot, F. éds, La fabrique, la figure et la feinte. Fictions et statut des fictions en psychologie, Paris, 1985, pp. 213236.Google Scholar Sur l'individualisme dans l'idéologie moderne, cf. Dumont, L., Essais sur l'individualisme. Une perspective anthropologique sur l'idéologie moderne, Paris, 1983.Google Scholar

3. J. Burckhardt, «Uber das Mittelalter » (1882/84), dans Burckhardt, J., Weltgeschichtliche Betrachtungen. Historische Fragmente aus dem Nachlass (Gesamtausgabe, vol. 7), Berlin- Leipzig, 1929, pp. 248255.Google Scholar Cf. Stadelmann, R., « Jacob Burckhardt und das Mittelalter », Historiette Zeitschrift, 143, 1930, pp. 457515.Google Scholar

4. Cf. Koselleck, R., « Moderne Sozialgeschichte und historische Zeiten », dans Rossi, P. éd., Théorie der modernen Geschichtsschreibung, Francfort-sur-le-Main, 1987, pp. 173190.Google Scholar

5. Cf. Oexle, O. G., «Das Bild der Moderne vom Mittelalter und die moderne Mittelalterforschung », Frùhmittelalterliche Studien, 24, 1990, pp. 122.Google Scholar

6. Cf. Kôhnke, K. Ch., Entstehung undAufstieg des Neukantianismus. Diedeutsche Universitàtsphilosophie zwischen Idealismus und Positivismus, Francfort-sur-le-Main, 1986, p. 327 Google Scholar ss. H.-J. Dahme, «Der Verlust des Fortschrittsglaubens und die Verwissenschaftlichung der Soziologie. Ein Vergleich von Georg Simmel, Ferdinand Tônnies und Max Weber », dans O. Rammstedtéd., Simmel und die friihen Soziologen. Nàhe und Distanz zu Durkheim, Tônnies und Max Weber, Francfort-sur-le-Main, 1988, pp. 222-274.

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8. H.-J. Dahme et O. Rammstedt, «Die zeitlose Modernitât der soziologischen Klassiker. Ùberlegungen zur Theoriekonstruktion von Emile Durkheim, Ferdinand Tônnies, Max Weber und besonders Georg Simmel », dans H.-J. Dahme et O. Rammstedt, éds, Georg Simmel und die Moderne (cf. n. 7), pp. 449-478 (p. 461).

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10. F. Tônnies, Gemeinschaft und Gesellschaft, préface de la deuxième édition, 1912 (réimprimée dans F. Tônnies, Gemeinschaft und Gesellschaft. Grundbegriffe der reinen Soziologie, Darmstadt, 1972), p. xxxv.

11. F. Tônnies, 1887 (cf. n. 9), p. 16 ss.

12. Ibid.,p. 282.

13. Ibid., p. 45 ss.

14. Ibid., p. 288 ss.

15. F. Tônnies, 1912 (cf. n. 10), p. XXXI.

16. Simmel, G., Philosophie de l'argent, traduit de l'allemand par S. Cornille et Ph. Ivernel, Paris, 1987 Google Scholar. Cf. Léger, F., La pensée de Georg Simmel. Contribution à l'histoire des idées en Allemagne au début du XXe siècle, Paris, Kimé, 1989, p. 43 Google Scholar ss, p. 83 ss.

17. Sur la philosophie de la vie moderne chez Simmel : D. Frisby, Fragments of Modernity. Théories of Modernity in the Work of Simmel, Kracauer and Benjamin, Cambridge-Oxford, 1985, p. 38 ss. Id., «Soziologie und Moderne: Ferdinand Tônnies, Georg Simmel und Max Weber», dans O. Rammstedt éd., Simmel und die friihen Soziologen (cf. n. 6), pp. 196-221. 18. G. Simmel, Philosophie de l'argent, p. 659 ss.

19. G. Simmel, «Das Geld in der modernen Kultur» (1896), dans Simmel, G., Schriften zur Soziologie. Eine Auswahl, Francfort-sur-le-Main, 1983, pp. 7894 Google Scholar, p. 82 ss.

20. Ibid., p. 78 ss.

21. Simmel, G., Soziologie. Untersuchung iiber die Formen der Vergesellschaftung, Berlin, 1968, p. 2.Google Scholar

22. Cf. Dahme, H.-J., Soziologie als exakte Wissenschaft. Georg Simmels Ansatz und seine Bedeutung in der gegenwàrtigen Soziologie, Stuttgart, 1981, 2 vols.Google Scholar Bevers, A. M., Dynamik der Formen bei Georg Simmel. Eine Studie iiber die methodische und theoretische Einheit eines Gesamtwerkes, Berlin, 1985.Google Scholar

23. Cf. n. 21.

24. Cf. Lukes, S., Emile Durkheim. His Life and Work, Stanford, Cal., 1985, pp. 137 Google Scholar ss, 265 ss. Besnard, Ph., L'anomie, ses usages et ses fonctions dans la discipline sociologique depuis Durkheim, Paris, 1987, p. 21 Google Scholar ss. Gephart, W., Strafe und Verbrechen. Die Théorie Emile Durkheims, Opladen, 1990.Google Scholar

25. Durkheim, É., De la division du travail social, Préface de la deuxième édition (de 1902), Paris, 1986 , p. VI.Google Scholar

26. Ibid., p. VIII ss ; de même pour les citations suivantes.

27. Ibid., p. XI ss.

28. Ibid., p. XX ss.

29. Ibid., p. XXV.

30. Jockel, S., «Nouvelle histoire» undLiteraturwissenschaft, 2 vols, Rheinfelden, 1984.Google Scholar

31. O. G. Oexle, « Ein politischer Historiker : Georg von Below (1858-1927) », dans N. Hammerstein éd., Deutsche Geschichtswissenschaft um 1900, Stuttgart, 1988, pp. 283-312. Id., « Marc Bloch et la critique de la raison historique», dans Atsma, H. et Burguière, A. éds, Marc Bloch aujourd'hui. Histoire comparée et sciences sociales, Paris, 1990, pp. 419433.Google Scholar

32. Récemment Peukert, D. J. K., Max Webers Diagnose der Moderne, Gôttingen, 1989.Google Scholar

33. Cf. Raynaud, P., Max Weber et les dilemmes de la raison moderne, Paris, 1987, p. 130 ss.Google Scholar

34. Weber, M., Wirtschaft und Gesellschaft. Studienausgabe, Tùbingen, 1972, p. 21.Google Scholar

35. Ibid., p. 22.

36. Ibid., p. 417.

37. Cf. M. Weber, Wirtschaft und Gesellschaft (cf. n. 34), p. 399 ss, p. 416 ss. Idem, La ville, traduit de l'allemand par Ph. Fritsch, Paris, 1982. Pour l'état actuel des recherches sur les « coniurationes » (associations jurées) du Moyen Age, cf. O. G. Oexle, «Conjuratio et ghilde dans l'Antiquité et dans le Haut Moyen Age. Remarques sur la continuité des formes de la vie sociale », Francia, 10,1982, pp. 1-19. Id., « Conjuratio und Gilde im friihen Mittelalter », dans B. Schwinekôper éd., Gilden und Zùnfte, Sigmaringen, 1985, pp. 151-214. Id., «Die Kaufmannsgilde von Tiel», dans Jankuhn, H. et Ebel, E. éds, Untersuchungen zu Handel und Verkehr der vor- und fruhgeschichtlichen Zeit in Mittel- und Nordeuropa, vol. 6, Gôttingen, 1989, pp. 173196.Google Scholar

38. Weber, M., L'éthique protestante et l'esprit du capitalisme, suivi de Les sectes protestantes et l'esprit du capitalisme, Paris, 1964, p. 136 Google Scholar ss et p. 222 ss (id., Gesammelte Aufsàtze zur Religionssoziologie, vol. 1, Tùbingen, 19787, pp. 1-236, p. 116 ss et p. 202 ss).

39. M. Weber, Religionssoziologie, vol. 1 (cf. n. 38), p. 536 ss. Id., Wirtschaft und Gesellschaft (cf. n. 34), p. 694 ss.

40. Cf. prochainement O. G. Oexle, Das Mônchtum. Wirkung undEntstehung einerLebensform (en préparation).

41. Weber, M., « Die Stadt. Eine soziologische Untersuchung », Archivfur Sozialwissenschaft und Sozialpolitik, 47, 1920-1921, pp. 621772.Google Scholar Traduction française, M. Weber, La ville (cf. n. 37). Pour un résumé de la pensée webérienne sur la ville : Son-U Chon, Max Webers Stadtkonzeption. Eine Studie zur Entwicklung des okzidentalen Bùrgertums, Gôttingen, 1985. Bourdin, A. et al. éds, Figures de la ville: autour de Max Weber, Paris, 1985.Google Scholar

42. M. Weber, Lettre à Georg von Below du 21 juin 1914, citée dans below, G. Von, Der deutsche Staat desMittelalters, Leipzig, 1925, p. XXIV.Google Scholar

43. M. Weber, La ville (cf. n. 37), p. 155.

44. Ibid., p. 54ss.

45. Ibid., p. 65 ss.

46. Cf. Vermeesch, A., Essai sur les origines et la signification de la commune dans le Nord de la France (XIe-XIIe siècles), Heule, 1966.Google Scholar Dilcher, G., Die Entstehung der lombardischen Stadtkommune, Aalen, 1967.Google Scholar Michaud-quantin, P., Universitas. Expression du mouvement communautaire dans le Moyen Age latin, Paris, 1970, p. 147 ss.Google Scholar

47. M. Weber, La ville, p. 37 ss.

48. Ibid.,p. 56.

49. lbid.,p. 64.

50. Ibid., p. 58.

51. Ibid., p. 57 ss. Sur l'incident d'Antioche (Gai. 2, 11 ss) avec la destruction des limites de la commensalité rituelle (juive) cf. aussi la remarque de Weber dans M. Weber, Gesammelte Aufsàtze zur Religionssoziologie, vol. 2, Tûbingen, 1978, p. 38 ss : « Die Abstreifung aller rituellen Geburts-Schranken fur die Gemeinschaft der Eucharistie, wie sie in Antiochia vor sich ging, war auch… die Konzeptionsstunde des ‘Bûrgertums’ des Occidents, wenn auch dessen Geburt, in den revolutionàren ‘conjurationes’ der mittelalterlichen Stâdte, erst mehr als ein Jahrtausend spàter erfolgte», p. 40.

52. M. Weber, La ville, p. 192 ss.

53. Ibid., p. 193.

54. Cf. les articles dans Hamesse, J. et Muraille-samaran, C. éds, Le travail au Moyen Age. Une approche interdisciplinaire, Louvain-la-Neuve, 1990.Google Scholar

55. M. Weber, Wirtschaft und Gesellschaft (cf. n. 34), p. 727 ss, «Die nichtlegitime Herrschaft (Typologie der Stâdte) ».

56. Sternberger, D., « Max Weber und die Demokratie », dans id., « Ich wùnschte ein Burger zusein». Neue Versuche uberden Staat, Francfort-sur-le-Main, 1967, pp. 93113 (p. 106).Google Scholar

57. Schreiner, K., «Die mittelalterliche Stadt in Webers Analyse und die Deutung des okzidentalen Rationalismus », dans Kocka, J. éd., Max Weber, der Historiker, Gôttingen, 1986, pp. 119150 (p. 125 ss).CrossRefGoogle Scholar

58. Cf. les arguments dans O. G. Oexle, « Kulturwissenschaftliche Reflexionen iiber soziale Gruppen in der mittelalterlichen Gesellschaft : Tônnies, Simmel, Durkheim und Max Weber » (sous presse).

59. M. Weber, La ville, p. 67 ss.

60. Ibid., p. 54. Pour le cas médiéval des guildes de marchands: O. G. Oexle, «Die Kaufmannsgilde von Tiel » (cf. n. 37), p. 187 ss.

61. M. Weber, Wirtschaft und Gesellschaft (cf. n. 34), p. 416 ss.

62. Ibid., p. 416.

63. Ibid., p. 416 ss : « Sonderrecht entstand in der Vergangenheit normalerweise in der Form ‘gewillkùrten’, d. h. durch Tradition oder vereinbarte Satzung ‘stàndischer’ Einverstàndnisgemeinschaften bzw. vergesellschafteter ‘Einungen’ in autonom gesatzten Ordnungen (geschaffenen) Rechts ».

64. Ibid., p. 411.

65. Ibid.

66. Cf. ibid., p. 17 ss.

67. Ibid., p. 435.

68. Cf. Oexle, O. G., «Die mittelalterliche Zunft als Forschungsproblem. Ein Beitrag zur Wissenschaftsgeschichte der Moderne »,BlàtterfùrdeutscheLandesgeschichte, 118,1982, pp. 144.Google Scholar

69. M. Weber, Wirtschaft und Gesellschaft, p. 419.

70. Cf. n. 48. Pour le concept d'ordre (Stand) chez Weber, cf. Wirtschaft und Gesellschaft, p. 179 ss et p. 534 ss.

71. M. Weber, Wirtschaft und Gesellschaft, p. 401.

72. Ibid., p. 401.

73. Ibid., p. 402.

74. Cf. P. Michaud-quantin, Universitas (cf. n. 46), p. 233 ss (sur le serment mutuel). Kolmer, L., Promissorische Eide im Mittelalter, Kallmûnz, 1989.Google Scholar Holenstein, A., Die Huldigung der Untertanen. Rechtskultur und Herrschaftsordnung (800-1800), Stuttgart-New York, 1991.Google Scholar

75. Weber, M., Gesammelte Aufsàtze zur Religionssoziologie, vol. 3, Tùbingen, 1983, p. 82 Google Scholar ss ; la citation p. 82.

76. M. Weber, Religionssoziologie, vol. 2 (cf. n. 51), p. 36.

77. Ibid.,p. 38.

78. M. Weber, La ville, p. 58. Cf. ibid., p. 56. « Parmi les traits caractéristiques communs aux villes méditerranéennes, par opposition aux villes asiatiques, il faut signaler en premier lieu, pour les citadins libres, l'absence totale des contraintes magico-animistes propres aux castes et aux clans. Le clan exogame et endophratrique en Chine, la caste endogame et intouchable en Inde… empêchèrent l'intégration des citadins en un groupe reposant sur la parité générale des droits sacrés et profanes, sur le connubium, la solidarité de table et la solidarité vis-à-vis de l'extérieur».

79. Cf. O. G. Oexle, « Das Bild der Moderne vom Mittelalter » (cf. n. 5).

80. Cf. Agulhon, M., « Introduction : la sociabilité est-elle objet d'histoire ? », dans François, É. éd., Sociabilité et société bourgeoise en France, en Allemagne et en Suisse, 1750-1850, Paris, 1986, pp. 1323.Google Scholar Id., «Vu des coulisses», dans Nora, P. éd., Essais d'ego-histoire, Paris, Gallimard, 1987, pp. 959 Google Scholar (p. 33 ss.).

81. Cf. O. G. Oexle, « Das Bild der Moderne vom Mittelalter » (cf. n. 5).

82. Quant à ce trait caractéristique de l'épistémologie webérienne, c'est-à-dire son « perspectivisme » ou « aspectivisme », il faut lire le fameux avant-propos du premier volume des Gesammelte Aufsàtze zur Religionssoziologie (cf. n. 38, pp. 1-20, surtout p. 13 ss; voir aussi du même, L'éthique protestante (cf. n. 38), pp. 7-25, surtout p. 22 ss où Weber met le lecteur en garde « contre une surestimation des présentes études » et souligne « le caractère très provisoire de nos essais » ; il voyait ses études « destinées, dans une large mesure, à être bientôt ‘dépassées', ce qui est finalement le sort de tous les travaux scientifiques ».

83. Cf. O. G. Oexle, « ‘Historismus'. Ùberlegungen zur Geschichte des Phânomens und des Begriffs », Braunschweigische Wissenschaftliche Gesellschaft. Jahrbuch 1986, pp. 119-155, p. 132 ss. Id., «'Wissenschaft’ und ‘Leben'. Historische Reflexionen ûber Tragweite und Grenzen der modernen Wissenschaft», Geschichte in Wissenschaft und Unterricht, 41, 1990, pp. 145-161, p. 152 ss. Id., «Von Nietzsche zu Max Weber. Wertproblem und Objektivitàtsforderung der Wissenschaft im Zeichen des Historismus », dans C. Peterson éd., Rechtsgeschichte und theoretische Dimension (Râttshistoriska Studier 15), Lund, 1990, pp. 96-121.