page 1239 note 1. 11 va de soi que nous ne sommes pas toujours instruits des sources que M. Guillemin utilise. Ainsi, où atil pris qu'au lendemain de l'entrevue de Ferrières, 230 délégués des Comités de Vigilance se réunirent, salle de l'Alcazar, le 20 septembre, pour protester contre une paix bâclée ? (p. 141). Le procès-verbal de la réunion ne fut publié intégralement que dans un seul journal, Le Rappel ; Blanqui se borna à un résumé dans La Pairie en danger ( Dautry, Jean et Scheler, Lucien, Le comité central républicain des vingt arrondissements de Paris, Paris, Editions sociales, 1960, pp. 48–57 Google Scholar). Aucune allusion n'est faite par notre auteur au rôle prépondérant joué en l'occurrence par les adhérents de l'Internationale. Quant à l'entretien, assez aigre, que Blanqui avait eu avec Ferry le 18, M. Guillemin s'est privé du plaisir de le rapporter d'après Jules Vallès, comme l'a fait M. Maurice Dommanget dans son livre : Blanqui, la guerre de 1870-71 et la Commune (Paris, Domat, 1957, p. 71). Deux exemples pris au hasard de la lecture.

page 1239 note 2. Sur la publication des archives allemandes, on pourra consulter André Schérer, « Les grandes collections de documents diplomatiques », Revue d'histoire de la deuxième guerre mondiale, n° 26, avril 1957, p. 144-145.

page 1240 note 1. Berlin. 1922-1926. 40 tomes en 52 volumes in-8°.

page 1240 note 2. Germany and the Révolution in Russia (1915-1918). Documents from the Archives of the German Foreign Ministry. Edited by z. A. B. Zeman. Londres, Orford University Press, New York et Toronto, 1958, in-8°, xxm-157 pages.

page 1240 note 3. Voir les remarques de Z. A. B. Zeman (pp. ix-x). Plusieurs députés sociauxdémocrates avaient eu, pendant la guerre, des contacts avec les bolcheviks : ainsi Millier et Scheidemann.

page 1241 note 1. On le trouvera in extenso en appendice pp. 140-152.

page 1241 note 2. A plusieurs reprises, il est fait état dans la correspondance diplomatique de sommss sollicitées par Helphand pour lui et les révolutionnaires russes. Il obtint généralement satisfaction ; il reçut notamment 500 00 marks en mars 1915 (p. 3) et un million de roubles en décembre 1915 (p. 10).

page 1241 note 3. C'est la solution qui prévalut à Brest-Litovsk.

page 1241 note 4. Citons, entre autres, Keskula, alias Stein, membre d'un comité national esthonien, travaillant, pour le compte de la légation de Berne, ses compatriotes en Suisse et en Suède ; Steinwachs, ami de Keskula et agent du grand état-major, qui rédigea des tracts défaitistes à l'intention des soldats russes et orchestra en Suède, puis en Roumanie la propagande pro-allemande ; le socialiste-révolutionnaire austro-hongrois Zivin, alias Weiss, et son ami Lôwenstein, agents de la Wilhelmstrasse dans les milieux révolutionnaires.

page 1241 note 5. Cf p. 85.

page 1242 note 1. Les questions de Vichynski et les aveux de Rakovsky ont été reproduits p. 86.

page 1242 note 2. Dans une dépêche du 10 août 1917, Brockdorff-Rantzau signale de Copenhague qu'un journal russe du 20 juillet dénonce comme agents allemands Helphand et Lénine (p. 68). Il est bien certain que Lénine n'ignorait pas qu'il donnait prise au soupçon de connivence avec le gouvernement allemand (cf. infra).

page 1242 note 3. Cf, p. 29.

page 1242 note 4. Cf. p. 35-36.

page 1242 note 5. Sur lui, voir note 4, p. 1241.

page 1242 note 6. Cf. p. 51.

page 1242 note 7. Après la paix de Brest-Litovsk, le comte de Mirbach, représentant du Reich auprès du gouvernement de Lénine, par souci de soutenir le régime révolutionnaire contre les K.D., partisans de l'Entente, et contre les monarchistes, défenseurs de l'unité de l'Empire, réclam-, le 3 juin 1918 (p. 130) un subside de 3 millions de marks par mois. Le 11 juin, le Ministère des Finances mettait à la disposition de la Wilhelmstrasse (p. 137) un crédit de 40 millions de marks, qui ne fut sans doute pas utilisé par suite de l'assassinat, le 6 juillet, du comte de Mirbach.

page 1242 note 8. Note du 9-6-1918 (p. 134-136).