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En Armorique et dans l'Ouest britannique : Problèmes de structure agraire

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

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Naguère l'Armorique était présentée par les géographes comme une région uniformément couverte par le bocage. A la suite de Meitzen, l'on considérait souvent le paysage d'enclos, lié à l'habitat dispersé, comme un trait éminemment celtique et ayant existé de tous temps dans l'Ouest des Iles Britanniques, Cornwall, Galles, Ecosse, Irlande. Les travaux menés au Laboratoire de Géographie de Rennes ont nuancé cette assertion pour la Bretagne et les provinces voisines. M. Pierre Flatrès a recherché si les exceptions que révèle l'Armorique à l'uniformité du bocage se retrouvent dans les Iles Britanniques. Déjà, de ces diverses recherches, nous pouvons tirer, sinon de définitives explications, du moins quelques hypothèses de travail, qui pourront, à leur tour, conduire progressivement à une reconstitution de l'histoire de nos structures agraires.

Type
Études
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1955

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References

page 27 note 1. Naturellement notre Laboratoire n'a pas le monopole de ces recherches, et nous aurons à utiliser chemin faisant d'autres travaux tels que ceux menés à la Faculté des Lettres de Poitiers sous la direction de M. M. Robert et Fénelon et ceux qu'a dirigés en Ecosse le géographe Arthur Geddes, La lr e et la 3e partie de cette communication sont dues à M. Meynier. Dans la 2e partie, toutes les recherches documentaires sont de M. Flatrès et seule la rédaction est de M. Meynier.

page 28 note 1. Parfois le talus périphérique n'appartient à aucun des propriétaires de champs ouverts et forme, à lui seul, une véritable parcelle cadastrale.

page 28 note 2. Charte CCGLXVI de Beauport.

page 28 note 3. Ibid., CGLVII (1260).

page 28 note 4. Charte CCXXIX de Redon (831).

page 29 note 1. Cinquantième anniversaire du Laboratoire de Géographie de Rennes, volume jubilaire, p. 287-292.

page 29 note 2. Une seule allusion dans un mémoire anonyme de 1769, Arch. dép. d'Ille-et-Vilaine, C 1 632.

page 29 note 3. Réponses des subdélégués de Pontcroix (auj. Finistère) et de Malestroit (auj. Morbihan) à l'enquête sur les clôtures de 1768. Arch. d'Ille-et-Vilaine.

page 29 note 4. « Les gens des environs de cette ville (Dinan) laissent volontiers pâturer leurs bestiaux sur leur terrain sans contestation, et ceci provient que, dans une terre préable, ou une landelle, plusieurs particuliers ont une portion de terrain. J'en connais où il y a plus de 10 propriétaires à composer Un capital d'un journal » (Réponse du subdélégué de Dinan ; réponse analogue du subdélégué de Redon).

page 30 note 1. La technique agricole a au contraire conservé des noms bretons en pays de langue française : par exemple talar, fin de sillon, mot servant à désigner l'endroit labouré perpendiculairement au reste du champ, sur l'emplacement où tourne la charrue.

page 30 note 2. Même variété pour les parcelles constituant le champ : copeau, bande, sillon, caomp, délie, tachenn, lozell.

page 30 note 3. Nouvelle Revue de Bretagne, sept.-oct. 1950, p. 372-374.

page 31 note 1. Travaux manuscrits déposés au Laboratoire de Géographie de Rennes.

page 31 note 2. A.-M. Charaud, dans Bull, de Vass. des Géographes Français, nov.-déc. 1943 ; A. Guilcher et A. Meynier, Ibid., 2e semestre 1944, p. 77.

page 31 note 3. Hypothèse analogue pour certains openfields de la région de Pléneuf attribués aux Templiers par Mathilde Trancart.

page 31 note 4. Bien entendu en supposant que la communauté linguistique accompagnait une civilisation analogue. Cela semble probable, au moins sur un grand nombre de points. Rappelons une fois pour toutes que le mot ethniquene doit plus être considéré comme synonyme de racial.

page 31 note 5. Deux seulement, d'après P. Flatrès ; à Laugharne, comté de Carmarthen, et à Rhossili, Glamorgan. En outre à Garthbeibro, champs visibles, mais qui ne sont plus cultivés.

page 32 note 1. Pounds, Lanhydrock Atlas, Antiquity n° 73, 1945, p. 20-26.

page 32 note 2. Henderson, , Éssays in Cornish History, Oxford, 1935.Google Scholar

page 32 note 3. Texte de 1347. Feet of Fines, vol. 1195-1377. Edited by J. H. Rowe ; Exeter, 1914.

page 32 note 4. Dans ce cas, d'ailleurs, ce n'est pas seulement le champ, mais l'ensemble de l'exploitation qui est souvent lanière.

page 33 note 1. I. Jones Pierce, The Gafael in Banger Manuscrit, 1934; Transactions of the Honorable Society of Cymmrodorion, 1942.

page 33 note 2. Piers (Sir Henry, of Tristernager), A Chorographical Description of the Country of West Mealh, written A. D. 1682.

page 33 note 3. J. Caird, lies celtiques de Bretagne et d'Ecosse, Thèse Univ. Rennes, 1951.

page 33 note 4. Geddes, dans Congrès international de Géographie de Lisbonne, t. III, p. 453-472.

page 34 note 1. En Bretagne, « le mot de gaigneries, ce sont des domaines de terre qui sont de grandes étendues où plusieurs ont part, ne sont clos en aucun temps ou rarementnon plus qu'en la Beauce » (Belordeau, Les Coutumes du Puis de Bretagne, 1635, p. 566). En Irlande, « les Irlandais enclosent toutes leurs céréales avec des pieux et des broussailles qu'ils abattent l'hiver ; et l'année suivante font de nouvelles haies » (Advertisements for Irelanl… in the tieign of James I, 1623, edited by Georges Brien, Dublin, 1923).

page 35 note 1. Aufrèhe, Les Systèmes agraires des îles britanniques, d'après : W. Percy Hedley, Ancien! Cultivation at Housesteads.

page 35 note 2. Clozier, Limites de champs et structures agraires, dans Bull, de Assoc. des Géog. Franc., 1944, p. 29, d'après Windisch, Irische Texte, I, p. 136.

page 35 note 3. Loc. cit.