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Sur l'Encyclopédie du XVIIIe siècle.

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Abstract

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Type
Outillage et Documentation
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1953

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References

page 109 note 2. Annales de l'Université de Paris. Numéro spécial à l'occasion du IIe centenaire de l'Encyclopédie française, Paris, Sorbonne, octobre 1952, in-8°, 267 pages, planches hors texte (une bonne vingtaine : pas de table !) — Puis-je faire observer que le titre de l'Encyclopédie n'a jamais été : Encyclopédie française? Si l'on ne veut pas transcrire l'interminable titre qu'inscrivirent ses auteurs en tête de chaque volume — Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des Sciences, des Arts et des Métiers par une société de gens de lettres, mis en ordre et publié par l'Académie R. des Sciences et des Belles Lettres de Prusse, et, quant à la partie mathématique, par M. d'Alembert, de VAcadémie R. des Sciences à Paris, de celle de Prusse et de la Société R. de Londres — il faudrait, je crois, la nommer, soit Encyclopédie de Diderot et de d'Alembert (partage du reste non équitable) — soit Encyclopédie du XVIIIe siècle. Mais française fait contre-sens. Je prends d'ailleurs ce lapsus pour un hommage involontaire à la véritable Encyclopédie française— celle dont les 11 premiers volumes parurent à Paris entre 1935 et 1940. A ce propos, que Jean Thomas ne pense pas que je n'ai pas lu les redoutables pages 8 à 11 de son article sur la façon dont Diderot, directeur général de l'entreprise, sut s'acquitter de son rôle. D'accord souvent — et par exemple quand Jean Thomas écrit : « S'il est juste d'évaluer le rôle de Diderot dans l'élaboration de l'Encyclopédie, il ne serait pas moins opportun de rappeler la place que l'Encyclopédie occupa dans la formation intellectuelle de Diderot. »

page 110 note 1. Elles sont de René Pintard, de P. Grosclaude, de Mario Roques, de J.-J. Mayoux, auxquels il faut joindre P. Clarac (« h'Encyclopédie et l'éducation ») et H.BÉDarride (« h'Encyclopédie et l'Italie »).— L'histoire n'a pas été oubliée, bien que le sujet ne fût pas très passionnant. Aussi G. Lefebvre s'est-il posé la question de responsabilité : quelle part eut le grand Dictionnaire dans la genèse et dans l'orientation de la Révolution? Question énorme, et elle-même bien difficile à traiter. Aussi s'est-il rejeté sur ce que l'Encyclopédie « a enseigné à la bourgeoisie», qui, au XVIIe siècle, « parvient définitivement à la conscience de classe ».

page 110 note 2. Ils sont respectivement de MM. Janot, Lucien Plantefol, Léon Binel et P. Couderc.

page 110 note 3. Lucien Plantefol, Les Sciences naturelles dans l'« Encyclopédie », p. 171 : « Nous devinons les sources de Diderot. Dans une oeuvre comme celle-là, une science, c'est un homme. Notre génération a eu l'expérience d'une Encyclopédie, plus facile en un sens puisqu'elle abandonnait le mode dictionnaire. Nous avons bien vu que, sous la diversité des collaborateurs, c'était un homme. » — Merci de ce témoignage de faveur et de chacun des directeurs de volume de l'Encyclopédie française en effet si remarquables — et de la bonne qualité du choix qu'il fallait faire d'eux. Car en ce temps-là, en France, un vrai choix était un embarras.