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Paris, capitale du coton sous le Premier Empire

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

David Pinkney*
Affiliation:
Université du Missouri, ColumbiaMissouri

Extract

Le rapide essor et le non moins rapide déclin de l'industrie cotonnière parisienne au début du XIXe siècle, constituent une question assez curieuse, négligée d'ailleurs par les historiens des premières étapes de la révolution industrielle. Paris fut distancé assez vite par d'autres centres ; aussi bien les historiens, dans l'évolution économique du pays, Font-ils oublié ou « minimisé » en concentrant leur attention sur des régions textiles de prééminence plus tardive mais durable, l'Alsace, les Flandres ou la Normandie. Malheur supplémentaire, le détail a échappé aux historiens de Paris beaucoup plus préoccupés, il est vrai, des aspects pittoresques de la cité que de ses anciennes activités économiques. Pourtant, sous le Premier Empire, le département de la Seine, qui comprenait Paris et ses faubourgs, a bel et bien compté plus debroches en action, à lui seul, qu'aucun autre département. Vérité à ne pasoublier tout à fait et sur laquelle nous voulions attirer l'attention.

Type
Mises au Point
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1950

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References

page 56 note 1. Charles Schmidt « Les débuts de l'industrie cotonnière en France, 1760-1806 », Revue d'histoire économique et sociale, 6e année (1913), p. 261-295 et 7 e année (1914-1919), p. 26-55 ; — Charles Ballot, L'Introduction du machinisme dans l'industrie française. Comité des Travaux historiques, Section d'Histoire moderne et contemporaine, Notices, inventaires et documents, t. IX, Paris, 1923, p. 119-120.

page 56 note 2. Schmidt, Art. cité, Ibid., 4e an., p. 275-276, 7e an., p. 28.

page 57 note 1. Ballot, O. C , p. 147-148 ; — Département de la Seine, Recherches statistiques sur la Ville de Paris et le Département de la Seine (Paris, 1826-1860), t. II (2e édit., 1834), tableau n° 84.

page 57 note 2. Almanach du Commerce de Paris, des départements de l'Empire français et des principales villes de l'Europe, an XIII [1805], Paris, 1805, p. 35.

page 57 note 3. Almanach du Commerce de Paris, des départements de l'Empire français et des principales villes du monde, année 1811, Paris, 1811, p . 220-221, 841-842, 844-845.

page 57 note 4. Ballot, O. C, p. 131.

page 57 note 5. Jean-Pierre Bachasson, comte de Montalivet, Exposé de la situation de l'Empire, présenté au Corps législatif dans sa séance du 25 février 1813, Paris, 1813, p. 72.

page 57 note 6. Dans l'Empire de 1812, seul le département de l'Escaut, dans les Pays-Bas, comptait plus de broches que le département de la Seine. Selon Montalivet on y comptait 134 00O’ broches (Montalivet, Exposé…, p. 68-73).

page 57 note 7. Montalivet, Exposé…, p. 72 ; — comte de Chaptal, De l'Industrie française (Paris 1819); p. 11, 12, 15 ; — Ballot, L'introduction du machinisme…, p. 121.

page 57 note 8. Seine, Recherches sur Paris, t. II, Tableau n° 84.

page 57 note 9. Montalivet, Exposé.., p. 68-73. Les statistiques sur la production des filatures de coton dans les divers départements sous l'Empire sont fragmentaires et sujettes à caution. Les plus valables indiquent que le département du Nord ne précédait le département de la Seine qu'en ce qui concerne la production du fil de coton, en 1812 ; mais les statistiques, surtout celles. relatives au département de la Seine, sont suspectes (Montalivet, Exposé…, p. 68-73 ; — Ballot, L'introduction du machinisme…, p. 143-148).

page 58 note 1. Chaptal, O. C, t. II, p. 12-15 ; — Moreau de Jonnès, Statistique de l'industrie de la France (Paris, 1855), p. 97-98 ; — Ballot, O. C, p. 143,148,149. Ballot créditait le département du Nord de 173 000 broches en 1812, chiffre supérieur de 50 000 environ à celui du département de la Seine, mais créditait le même département de 102 000 broches seulement en 1811.

page 58 note 2. Chaptal, O. C, p. 11, 12-15, 145-146.

page 58 note 3. Moreau de Jonnès, O. C, p. 97-98.

page 58 note 4. Lévy, Robert, dans son Histoire économique de l'industrie cotonnière en Alsace; étude de sociologie descriptive (Paris, 1912)Google Scholar, répéta, si l'on peut dire, l'omission de Moreau de Jonnès, et il data d'une façon incorrecte — en s'inspirant vraisemblablement de Chaptal — les chiffres donnés dans l'Exposé de Montalivet (voir Lévy, p. 87).

page 58 note 5. Ballot, O. C , p. 122.

page 58 note 6. Seine, Recherches sur Paris, II, Tableaux n° 84.

page 59 note 1. Schmidt Art. cité, Ibid., 17e an. p. 48.

page 59 note 2. Ibid., p. 51.

page 59 note 3. Ibid., p. 35, 51 ; — François Aulard, éd., Paris sous le Consulat ; recueil de documents pour l'histoire de l'esprit public à Paris, Paris, 1903-1909, III, p. 76.

page 59 note 4. Schmidt Art. cit., Ibid., 16e an., p. 275 ; — Sonnini, C. S. et de Behneaud, Thiébaut, Annuaire de l'industrie française, ou recueil par ordre alphabétique des inventions, découvertes et perfectionnements dans les arts utiles et agréables qui se font à Paris et dans les départements, armée 1811, Paris, 1811, p. 268269.Google Scholar

page 59 note 5. Chambre de Commerce de Paris, Statistique de l'industrie à Paris résultant de l'enquête faite par la Chambre de Commerce pour les années 1847-1848, Paris, 1851, II» partie, p. 368.

page 60 note 1. Dupin, Charles, Forces productives et commerciales de la France, Paris, 1827, II, p. 211.Google Scholar

page 60 note 2. Moreau DE Jonnês, Statistique, p. 88.

page 60 note 3. France, Conseil Supérieur de l'Agriculture, du Commerce et de l'Industrie, Enquête; traité de commerce avec l'Angleterre, Paris, 1860, IV, p. 178.

page 60 note 4. Chambre de Commerce, Statistique…, 1847-1848, part. 2, p . 365.

page 60 note 5. France, Bureau de la Statistique générale, Industrie (Statistique de la France, lre série), Paris, 1847-1852, p. 246. Les statistiques mentionnées par ce volume avaient été recueillies entre 1845 et 1850. Les établissements employant moins de 10 ouvriers en avaient été exclus.

page 60 note 6. Ibid., p. 244-245. Toutes les filatures parisiennes réunies n'employaient que 1000 personnes, moins que la seule usine Richard-Lenoir en 1811, et n'utilisant que 56 000 broches. En 1749, le département du Nord comptait plus de 550 000 broches en activité, celui du Haut-Rhin, dix ans plus tard, près d'un million. — Chambre de Commerce, Statistique..- 1847-1848, IIe partie, p. 365 ; 'Léon de Lanzac de Laborie, Paris sous Napoléon, Paris, 1905-1913, VI, p. 312. — France, Conseil Supérieur, Enquête, IV, p. 178, 196.

page 60 note 7. Chambre de Commerce de Paris, Statistique de l'industrie à Paris résultant de l'enquête faite par la Chambre de Commerce pour l'année 1860, Paris, 1864, p. 364-365.

page 60 note 8. Ibid., p. 366; — France, Conseil Supérieur, Enquête, IV, p. 178, 196; — Moreau de Jonnès, Statistique, p. 87 ; — Lévy, Histoire de l'industrie cotonnière en Alsace, p. 89.