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La Libération : Les Archives du C.O.M.A.C.

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Abstract

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Type
La France de 1940 à 1945 : la Résistance (Comptes rendus)
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1965

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References

1. Kriegel-Valrimont, Maurice, La Libération : les archives du C.O.M.A.C. (mai-août 1944), les Éditions de Minuit, collection Grands Documents, Paris, 1964, 271 pGoogle Scholar.

2. C.O.M.A.C. : Comité d'Action Militaire du Conseil National de la Résistance.

page 407 note 1. Le Mouvement de Libération Nationale (M.L.N.) rassemblait alors les trois mouvements unis de zone sud : Combat, Libération, Franc-Tireur, et deux organisations de zone nord : Défense de la France et Résistance.

page 407 note 2. Les F.T.P.F. étaient les forces armées du Front National, mouvement qui fonctionnait simultanément en zone nord et en zone sud, et qui était animé en grande partie par des militants communistes.

page 407 note 3. L'O.R.A. est une organisation clandestine groupant des officiers et des sousofficiers de l'ancienne armée d'armistice, ralliés à la Résistance après l'occupation de la zone sud par les Allemands.

page 408 note 1. Dans ses Mémoires, le général de Gaulle explique en ces termes les raisons politiques qui ont motivé la création de cette hiérarchie parallèle :

« Tant que les forces clandestines ont à agir spontanément, au hasard des occasions et par bandes séparées, il ne saurait être question de leur imposer une hiérarchie régulière, ni de leur fixer depuis Alger ou Londres des missions précisées dans le temps et sur le terrain. Mais il y aurait de graves inconvénients à les laisser à elles-mêmes sans les rattacher à l'autorité centrale. Car on risquerait alors, soit de les voir glisser à l'anarchie des « grandes compagnies », soit de les livrer à l'emprise prépondérante des communistes…

« Nous avons donc créé en France un système qui, sans contrarier l'initiative et le cloisonnement des maquis, les rattache au commandement français et leur en fait sentir l'action. Dans chacune des régions administratives et dans certains départements, le gouvernement place un « délégué militaire » nommé par moi ; celui-ci maintient le contact avec les groupes armés de sa région, les amène à conjuguer ce que font les uns et les autres, les relie à notre centre par les moyens-radio dont ils disposent, leur transmet nos instructions et nous adresse leurs demandes, règle avec nos services les opérations aériennes qui leur parachutent des armes. »

( Gaulle, Charles de, Mémoire de guerre. Vunité, 1942-1944, Pion, Paris, 1956, t. 2, p. 254 Google Scholar.

page 304 note 1. Le délégué général du gouvernement à Paris était alors M. Parodi, dit Quartus, qui fut nommé membre du gouvernement provisoire de la République Française et commissaire délégué aux territoires occupés par deux décrets du 14 août 1944.

page 305 note 1. Général de Gaulle, op. cité, t. II, p. 801.