1. Sans remonter trop haut, on peut citer par exemple, Garland, D. et Young, P. éditeurs, The Power to Punish, Londres, Heinemann, 1983;Google Scholar Garland, D., « The Criminal and his Science », British Journal of Criminology, 1985, 25, 2, pp. 109–137.Google Scholar

2. Pour un exercice analogue, mais prenant la France comme théâtre, voir Nye, R. A., Crime, Madness and Politics in Modem France, Princeton, Princeton University Press, 1984.Google Scholar

3. Foucault, M., Surveiller et punir ; naissance de la prison, Paris, Gallimard, 1975.Google Scholar

4. A. Scull, « Community Corrections : Panacea, Progress or Pretence ?», dans D. Garland et P. Young éditeurs, op. cit., pp. 146- 165.

5. Rothman, D. J., Conscience and Convenience : the Asylum and its Alternatives in Progressive America, Boston, Little Brown, 1980.Google Scholar

6. Dahl, T. S., « The Emergence of the Norvegian Child Welfare Law », Scandinavian Studies in Criminology, 1974, 5, pp. 83–98.Google Scholar

7. Principe consistant à maintenir les conditions de vie en établissement toujours en dessous de celles de la couche la plus démunie de manière à rendre sensible à l'homme raisonnable l'intérêt rationnel qu'il a à éviter d'y être enfermé.

8. Cette remarque ne doit pas faire oublier que, paradoxalement, le mouvement criminologique participe du désenchantement de l'époque envers l'effectivité de la prison : sa place relative va, dans la recomposition en cours, être révisée à la baisse.

9. D. Garland, « The Criminal and his Science », art. cit.

10. Sur ce thème, voir, par exemple, Lévy, R. et Robert, Ph., « Le sociologue et l'histoire pénale », Annales ESC, n° 2, 1984, pp. 400–422.Google Scholar Robert, Ph., « Insécurité, opinion publique et politique criminelle », Année sociologique, 1985, 35, pp. 199–231.Google Scholar Robert, Ph., « Au théâtre pénal ; quelques hypothèses pour une lecture sociologique du “crime” », Déviance et société, 1985, 9, 2, pp. 89–105.Google Scholar