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Crises économiques et mouvements sociaux.

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Abstract

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Type
Sociétés : Types Sociaux (Comptes Rendus)
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1956

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References

page 269 note 3. Contribution à l'étude du mouvement ouvrier français. Les grèves sous la Monarchie de Juillet ﹛1830-1847). Études d'histoire économique, politique et sociale sous la direction de J. Freymond et J. L'Huillier, Genève, E. Droz, 1954, in-8°, XXXV-408 p. (Index général des noms de métiers et de lieux relatifs aux grèves citées.) Cf., du même, Les Grèves de mineurs en France sous la Monarchie de Juillet (Revue Suisse d'Histoire, 1954, p. 348-385).

page 269 note 4. Nous devons à l'obligeance de Mlle D. Herrendschmidt communication d'une intéressante étude (inédite) sur les caisses de secours ouvrières à Mulhouse (1800-1870) : 1° De 1800 à 1836, elles sont dues à l'initiative des artisans ; 2° De 1840 à 1848, les fabricants créent et gèrent les caisses — tutelle intéressée. Il ne saurait être question de politique sociale : « C'est aux maîtres à s'associer pour donner des secours à leurs ouvriers », écrit le sous-préfet en 1825. A la veille de 1848 l'association apparaît comme la panacée à tous les problèmes économiques et sociaux. Bientôt est créée une société inter-professionnelle des «imprimeurs et graveurs d'Alsace», dépassant le cadre d'une fabrique et même d'une ville ; suspecte de propagande socialiste, elle est interdite dès 1850 ; 3° A la suite d'un décret de 1852, les sociétés de secours mutuels doivent être approuvées — aux fins de surveillance gouvernementale. Très peu sollicitent cette approbation ; quant aux fabricants, hostiles à l'intervention de l'État, ils multiplient les institutions sociales, persuadés qu'ils sont de ne devoir « autre chose aux ouvriers que le salaire »

page 270 note 1. A la bibliographie, assez copieuse, figurent et A. Cuvillieh (Un Journal d'ouvriers, « L'Atelier ») et M. Nadaud (Mémoires de Léonard, 1895). Du premier il y a une réédition récente (Paris, Les Éditions ouvrières, 1954) ; du second une édition également récente (avec une introduction de G. Duveau), Paris, Egloff, 1948. M. Aguet fait état de l'ouvrage récent d'A. Lasserre dont nous avons rendu compte (Annales, 1954, p. 401-402).

page 270 note 2. Voir V. Volguine, Les Tendances égalitaires et socialistes dans les sociétés secrètes françaises (1830-1834), dans 1848 et les Révolutions du XIXe siècle (nov. 1948) et Idées sociales et communistes dans les sociétés secrètes (1835-1840), dans Questions d'Histoire, n° 2.

page 270 note 3. Fort suggestif est l'exposé intitulé Dissidences religieuses et socialismes utopiques Desroches dans, d'H. L'Année Sociologique, 3e série (1952), 1955 (p. 393430)Google Scholar, à propos en particulier du fouriérisme. N'y a-t-il pas dans le communisme d'avant 1848 un courant mystique représenté par Cabet ? — H. Desroches s'est également soucié de l'origine du mot communisme (Correspondance au Monde, 26 décembre 1954), avec force références (ainsi que sur le mot socialisme). Sur ce dernier, ajouter cependant les indications des Letlers to the Editor dans The Times Literary Supplement des 27 mars et 24 avril 1953.

page 271 note 1. Cf. Léon, P., Les Grèves de 1870 dans le département de l'Isère (Rev. d'Histoire Moderne et Contemporaine, 1954, p. 272300)Google Scholar, F. L'Huillier prépare une étude d'ensemble sur le sujet.

page 271 note 2. Dhondt, J., dans Rev. Belge de Philologie et d'Histoire, 1951, p. 654 Google Scholar.

page 271 note 3. Notes sur les ouvriers industriels gantois à l'époque française (Revue du Nord, 1954, p. 309-324). Depuis, a paru, du même auteur, L'Industrie cotohnière gantoise à l'époque française (Rev. d'Histoire Moderne et Contemporaine), 1955, p. 233-279.

page 271 note 4. Le Parti ouvrier belge des origines à 1894, Bruxelles, La Renaissance du Livre, 1955, (Collection « Notre Passé ») ; in-8°, 152 p., 1 portrait h. t. (Notice bibliographique).

page 271 note 5. Voir Bartier, J., Proudhon et ses amis belges (Bull, de la Société d'Histoire Moderne, oct.- déc. 1954, p. 1316)Google Scholar. En particulier, Félix Delhasse, l'âme du Débat social (1844-1849), J.-J. Altmeyer, le premier professeur d'histoire de l'Université libre de Bruxelles, hégélien de gauche, L. Jottrand, autre leader radical, enfin l'éditeur A. Lebègue, le fondateur de l'Office de Publicité en 1854 (Proudhon collabora au Journal de l'Office de Publicité créé en 1858). Voir la brochure commémorative, L'Office de Publicité (1854-1954), p. 13-15.

page 272 note 1. Dans le second fascicule des nouveaux Cahiers Bruxellois (avril-juin 1956) que dirigent, entre autres, M. Bonenfant et Mlle M. Martens. Voir de cette dernière le Liminaire fort suggestif dans le premier fascicule (janvier-mars 1956), p. 3-24.

page 272 note 2. « Il faut dégonfler le mythe de l'ouvrier typographe socialiste » ! (p. 112 ; cf. p. 131). L'occasion est bonne de signaler la documentation que présentent A. E. Musson, The Typographical Association (de 1849 à 1949), Oxford U. P., 1954 et, tout récent, P. Chauvet, Les ouvriers du livre en France, de 1789 à la Constitution de la Fédération du livre (M. Rivière, 1956).