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Ce qu'on lisait à Paris entre 1500 et 1560.

Published online by Cambridge University Press:  11 October 2017

Abstract

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Type
Vie intellectuelle (Comptes Rendus)
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1957

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References

page 678 note 1. Doucet, Roger, Les Bibliothèques parisiennes au XVIe siècle, Paris Google Scholar, A. et J. Picard, 1956, in-8°, 176 p. — Le titre donné à l'ouvrage prête à erreur, puisqu'il n'est question dan” cet ouvrage que des bibliothèques inventoriées entre 1500 et 1560.

page 679 note 1. Un livre paru en Amérique complète les indications que M. Doucet donne dans ce domaine. Son auteur, M. Schutz, qui. travaillé lui aussi au Minutier central des Notaires parisiens, mais. poussé son enquête jusqu'en 1600, nous révèle que les noms de Rabelais, de Ronsard, puis de Desportes se rencontrent très souvent dans les inventaires postérieures à 1560. Notons que l'étude de M. Schutz, préparée au cours d'un trop bref séjour en France, doit être utilisée avec précaution. — Cf. Schutz, A. H., Vernacular books in Parisian priuate libraries of the sixteenth century, according lo the notarial inventories, Chapel Hill, University of North Carolina Press, 1956 Google Scholar, in-8°, 84 p. (University of North Carolina studies in the romance languages and littératures, n° 25).

page 679 note 2. Indiquons que nous ne pouvons pas suivre l'auteur dans toutes ses conclusions. le retard de quelque vingt années que l'on observe entre la publication des écrits de Lefèvre, d'Erasme ou de Rabelais et leur entrée dans les bibliothèques ne vient-il pas du fait que les inventaires étaient dressés au moment de la mort des possesseurs — alors que ceux-ci avaient par conséquent atteint un certain âge —et qu'ils étaient restés fidèles aux livres de leur génération. L'absence de toute littérature réformée, ou presque, dans ces prisées officielles, ne s'expliquet- elle pas tout naturellement en une époque où les oeuvres de Luther et de Calvin étaient interdites et leurs possesseurs pourchassés. La proportion énorme de recueils juridiques (M. Doucet. rencontré plus de livres de Droit que d'ouvrages religieux), ne reflète-t-elle pas simplement le caractère des bibliothèques étudiées, qui appartenaient pour la plupart à des juristes ?