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Atlixco : L'Eau, les Hommes et la Terre dans une Valleè Mexicaine (15e-17e Siècles)

Published online by Cambridge University Press:  26 July 2017

Juan Carlos Garavaglia*
Affiliation:
École des Hautes Études en Sciences Sociales-Paris

Extract

La tradition de l'utilisation de l'eau remonte à des temps très reculés dans le monde méso-américain. Les formes religieuses d'extraction « orientale » de Tlaloc et de Quetzacoatl — d'origine probablement olmeca — en constituent des témoignages extrêmement anciens. La tradition que les Espagnols allaient apporter au 16e siècle trouve également un passé prestigieux dans la culture hydraulique romaine et musulmane d'al-Andalus. Ainsi, tout en restant centrée autour du problème de l'histoire environnementale, cette étude tente de démontrer, à travers l'exemple de cette vallée mexicaine entre l'époque préhispanique et la période de l'après-Conquête, de quelle manière ces deux traditions culturelles se conjuguent, se mélangent et se confrontent au coeur de l'un des moments les plus tragiques de l'histoire du continent américain.

Summary

Summary

Using an ecosystemic approach and by studying the different traditions of utilization of water and agrarian Systems, the author analyzes the relationship between the indigenous societies and the Spanish invaders in the Atlixco valley, in Mexico from the 15th to 17th centuries. The analysis of the abiotic and biotic conformation of the valley at the time is prolonged by a study of conflicts for the control of resources which find their origine in the culture shock produced by the meeting of Indians and Spaniards.

All the maps were realized by Christophe Batardy in the LISH laboratory of the MSH with the collaboration of Madame Françoise Pirot.

Type
Les Hommes et la Terre en Amérique Latine
Copyright
Copyright © Les Éditions de l’EHESS 1995

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References

1. Selon la « Relación de Ocopetlayuca » de 1580, ils ne payaient pas de tribut à l'Empire(voir Papeles de la Nueva España (dorénavant PNE), éd. Francisco del Paso y Tronscoso, Sucesores de Rivadaneyra, Madrid, 1905-1906, vol. VI, p. 257), mais il reste cependant clair qu'elle constituait une zone frontalière entre la Triple Alliance et les señorios indépendants de la valléede Puebla/Tlaxcala. Tochimilco semble faire partie de la liste des 68 villages que dresse Motolina,mais cette partie du manuscrit ne permet qu'une lecture peu aisée ; c'est donc l'interprétation de Francisco del Paso y Troncoso concernant la lecture de cet extrait (voir Motolína[frère Toribio de Bernavente], Memoriales o Libro de las Cosas de la Nueva España y de los naturales de ella, édition annotée par E. O'gorman, Mexico, Unam, 1971, p. 395). Par ailleurs,la description détaillée publiée par Luz Maria Mohar Betancourt du Códice Mendocino et de la Matrícula de Tributos, ne comprend pas Tochimilco, voir El tributo mexica en el siglo XVI : análisis de dos fuentes pictográficas, Mexico, CIESAS, 1987.

2. Voir frère Durán, D., Historia de las Indias de Nueva España y Islas de Tierra Firme, edition de Angel Garibay, Ma., Mexico, Porrúa, 1984, 1, p. 22 Google Scholar ; Gerhard, P., A Guide to the Historical Geography of New Spain, Cambridge, Cambridge University Press, 1972, pp. 5556 Google Scholar ; Davis, C. N. B., Los señoríos independientes del Imperio azteca, Mexico, INAH, 1968, pp. 7780 Google Scholar ; Martinez Marín, C., Tetela del volcán. Su historia y su convento, Mexico, UNAM, 1984,p. 19.Google Scholar

3. En effet, comme cela arrive aussi dans d'autres parties de la vallée de Puebla, on Remarque une certaine continuité dans les lignages des seigneurs ethniques ; il semble que ce soit le cas dedon Juan « Chichimecateuti » de Ocopetlayuca, le leader tochimilco en 1550 (ce devrait êtreChichimeca teuhctli, « seigneur chichimeca ») ; il s'agit peut-être du même don Juan, fils de Cuapiliet descendant direct du premier seigneur de Tochimilco, Izcocutl qui paraît dans Códice Funleal (voir Archivo General de la Nación (dorénavant AGNM), Tierras 959.1).

4. Voir PNE, vol. VI, p. 257 et AGNM-Tierras 959-1, passim.

5. Deux études de grande qualité nous ont ici guidés : Ursula Dyckerhoff, « La época prehispánica», dans Prem, H. J., Milpa y hacienda. Tenencia de la tierra indígena y española en lacuenca del Alto Atoyac, Puebla, México (1520-1650), Mexico, FCE, 1988 Google Scholar et Carlos, S., Paredes, M., La región de Atlixco, Huaquechula y Tochimilco, Mexico, FCE, 1991 Google Scholar, avecquelques petites corrections et rajouts intervenus après relecture de certains chroniqueurs

6. « An 10-Caña, 1307 […] le Acxitzin Chichimeca Teuhtcli en Amaquemecan a été installésur le trône, pendant ses jeûnes de chefferie, il mourut là-bas à Quahquechollan. Presque à lafin de l'an 10-Caña il vint à mourir ». Chimalpahin Cuauhtlehuantizin, Francisco de San Antón Muñón, Relaciones originales de Chalco Amaquemecan, Silvia Randon et K. Angel Ma. Garibay éds, Mexico, FCE, 1965 (Septième Relación, p. 174 ; voir aussi la même information dansla Cinquième Relaciôn, p. 151) ; Huaquechula est mentionné avec insistance parmi les señorios qui appuient Chalco dans ses combats contre les mexica.

7. Muñoz Camargo, D., « Descripción de la ciudad y provincia de Tlaxcala », Relaciones geográficas del siglo XVI : Tlaxcala, I, Mexico, UNAM, 1984.Google Scholar

8. Cortés décrit de façon très détaillée les fortifications de Huaquechula dans sa deuxièmelettre du 30 octobre 1520, dans Cortés, H., Cartas y documentes, Mario Hernández Sanchezbarba, Mexico, Porrúa, 1963, pp. 109110.Google Scholar

9. Cf. D. Durán et H. Alvarado Tezózomoc, chroniqueurs qui, comme on le sait, ont unlien étroit entre eux.

10. Selon U. Dyckerhoff, op. cit., p. 24 ; cette datation serait confirmée par Martinez, H., Tepeaca en el siglo XVI. Tenencia de la tierra y organización de un señorío, Mexico, Editions LaCasa Chata, 1984, p. 52.Google Scholar

11. Il s'agit de Atlixco (plus tard San Pedro Atlixco), Tianquizmanalco (plus tard San MartinTianquizmanalco et aujourd'hui San Martin Tlapala), Coyula (plus tard San Jerónimo Coyula)qui correspondaient au señorío de Huezotzinco. De telle sorte que Atlimeayan (aujourd'hui SanBaltazar Atlimeyala), l'autre Tianquizmanalco (aujourd'hui San Juan Tianquizmanalco), Cuaco(San Pedro et San Pablo Cuaco) et Axocoapan, c'est-à-dire l'actuel Santa Magdalena Axocopan,appartenaient à Calpan.

12. J. Torquemada signale que, après la défaite des Indiens de Huaquechula « […] ceux deCalpa et Huextzinco se sont partagé ces terres en vainqueurs et ont apporté des gens de leurs Provinces, pour qu'ils les peuplent et les surveillent, qui sont allés comme Terrazgueros des dits Seigneurs Conquistadors de Calpa et Huexotzinco », cf. de Torquemada, J., Monarquiaindiana, Miguel Léon Portilla éd., Mexico, Porrúa, 1975, vol I, p. 317.Google Scholar On pourrait logiquementdéduire que la noblesse huxotizinca s'est partagé, après avoir battu les Indiens de Huaquechula,la terre et les hommes, c'est-à-dire les macehuales qu'avaient les nobles huaquechultecas,les transformant en terrazgueros, comme cela s'est produit pour d'autres cas dans la valléede Puebla (c'est l'interprétation qui pourrait se dégager d'après les données du livre deH. J. Prem, Milpa y hacienda…, op. cit.).

13. Ocosotlanl Acozautla (aujourd'hui probablement Santa Ana Acosautla) et Tlamapan, l'actuel San Martin Tlamapa ; voir Carrasco, P., « Los barrios antiguos de Cholula », Estudios y Documentos de la región de Puebla-Tlaxcala, Puebla, Instituto Poblano de Antropología e Historia, 3, 1972.Google Scholar

14. Silva Andraca, H., Atlixco en la macrohistoria, Atlixco, 1974, pp. 100103.Google Scholar

15. D. Muñoz Camargo, « Et comme on l'a traité avant, les huezotzinga étaient si accrochéset juchés sur les flancs de la Sierra Nevada et du volcan…, raison pour laquelle les armées tlaxcalteca purent entrer par Tlecaxtitlan et Acapetlahuacan et à Atlixco sûrement», op. cit.,p. 181 (mots soulignés dans l'original).

16. Frère D. Durán, op. cit., p. 334.

17. Alvarado Tezózomoc, H., Crónica Mexicana, Orozco y Berra, M. éd., Mexico, Porrúa, 1975, p. 630.Google Scholar

18. J. de Torquemada, Monarquia…, op. cit., p. 201.

19. Memoriales…, op. cit., p. 269.

20. Matricula de Huexotzinco (1560), Hanns Prem éd., Graz, 1974, p. 485.

21. Sur la « guerre fleurie », voir Canseco Vincourt, J., La guerra sagrada, Mexico, INAH, 1966 et en particulier, pp. 101137.Google Scholar au sujet des chroniqueurs qui retracent ce fait dans la zonede la vallée de Atlixco, voir, en dehors de ceux déjà cités : de Alva Ixtlilxochitl, F., Obras Históricas, Mexico, UNAM, 1977, t. II, pp. 111113 et 154-160Google Scholar; H. Alvarado Tezózomoc,Crónica Mexicana, op. cit., pp. 623-635.

22. Cf. entre autres sources, Hlstoria Tolteca-chichimeca, Kirchhoff, Paul, Odena Güemes, Lina et Reyes, Luis éds, Mexico, INAH, CISINAH, 1976 Google Scholar, où l'on signale la route desnonoualca passant par Tetela et Tochimilco, descendant depuis le Popocatépetl. D'après D. Muñoz Camargo c'est cette voie que les mexica ont empruntée pour secourir les huexotzinca dans leurs luttes contre Tlaxcala, op. cit. ; voir aussi les ouvrages cités de J. de torquemada,d. Durán et H. Alvarado Tezózomoc.

23. Voir Van Young, E., « Haciendo historia regional. Consideraciones metodológicas y teóricas », dans La crisis del orden colonial, Mexico, Alianza, 1992.Google Scholar

24. Huaquechula : cf. Suma de Visitas, PNE, t. I, pp. 111-112 ; les 16 « quartiers » et villages possèdent 3 499 maisons ca. 1548 ce qui, après deux des plus grandes épidémies du 16e siècle, nous donne environ 17 495 habitants, en utilisant un « faible » multiplicateur de 5 habitants par maison (Cook et Borah préfèrent multiplier par 6,28) ; les chiffres de 1568, 1595 et 1646, dansSh. Cook, D. et Borah, W., Ensayos sobre historia de la población. México y California, III,Siglo XXI, Mexico, 1980, pp. 27 et 37 Google Scholar ; ceux de 1580, dans Archivo General de Indias (dorénavantAGI), Patronato 183,1, subdivision 3 — nous avons pris le multiplicateur 2,8 conseillé par Cook et Borah ; les données de 1755, dans AGNM-Inquisición 937. Tochimilco : les chiffres pour les années 1568 et 1646, dans Sh. D. Cook et W. Borah, op.cit., p. 30 ; pour 1580 dans PNE, t. VI, p. 255 et pour 1755, dans AGNM-Inquisición 937. Lesmultiplicateurs de Cook et Borah pour la relation entre « maisons » et population dans Suma deVisitas, dans Ensayos sobre historia de la población. México y el Caribe, I, Siglo XXI, Mexico,1977, p. 131

25. Il faut cependant souligner aussi les différences entre Huaquechula et Tochimilco car,alors que la première passe au cours d'un long et irréversible processus de décadence de10 329 habitants en 1568 à 2 646 en 1755, Tochimilco, au contraire, passe de 4 521 habitants en1568 à 1 824, remontant ainsi depuis 1646 où il ne comptait que 1161 Indiens. En résumé, la catastrophe démographique est incontestable mais elle n'a pas affecté tous les villages de lamême manière et le bilan « honorable » de Tochimilco ne sera pas le fruit du hasard.

26. Von Erffa, A., Hilger, W., Knoblich, k. et Weyl, R., « Geología de la cuenca alta dePuebla-Tlaxcala y sus contornos », Comunicaciones, 13, Mexico, 1976, pp. 99106.Google Scholar

27. Voir Duvignaud, P., La synthèse écologique, Paris, Doin, 1984, p. 61 Google Scholar ; ceci est égalementlié à un bilan photosynthétique plus efficace et à une plus grande résistance aux températuresélevées, cf. Lemée, G., Précis d'écologie végétale, Paris, Masson, 1978, pp. 192199.Google Scholar

28. Lombardo de Ruiz, S., « La pintura », dans Cacaxtla, el lugar donde muere la lluvia en la tierra, Mexico, SEP/INAH, 1986 Google Scholar ; cependant, les deux figures correspondent à la tradition” orientale » olmeca (cf. Duverger, C., L'origine des Aztèques, Paris, Seuil, 1983, pp. 214-215et 272276 Google Scholar).

29. Ce nom est attesté par des nombreux documents ; de plus, il est tout à fait conforme àl'interprétation que donne Sahagún au sujet de son nom : « Il y a un fleuve nommé Nexatl quisignifie lessive ou eau passée par la cendre ; il y a un fleuve de cette qualité entre Huexotzinco et Acapetlahuacan… » ; cf. de Sahagûn, B., Historia general de las cosas de la Nueva España , Garibay, A.M. éd., Mexico, Porrûa, 1979, p. 700.Google Scholar

30. Il faut signaler que, dans une « vista de ojos » [visite] détaillée, réalisée à Texuapan en 1752, il y a un ravin nommé Ayocoatal, mais il n'existe pas de réelle trace de véritable coursd'eau régulier de ce côté du village (voir AGNM-Tierras 801.2) ; il est possible que, l'année où cette estimation a été faite, ait été une année sèche et que le ravin se soit trouvé sans eau à ce moment-là.

31. Voir AGNM-Tierras 959.1, f. 66 v. 67.

32. Toutes les données concernant les températures et les précipitations ont été tirées des archives de la Comisión Nacional de Agua del Estado de Puebla (dorénavant ACNA) ; il faut souligner que les séries ne possédaient pas toutes la même qualité. Nous avons une série plus complète pour Huaquechula (1942-1990) suivie par celle de Atlixco (1962-1990) et Tochimilco(1982-1990). Nous nous sommes également aidés de Fuentes Aguilar, L., naturales del Estado de Puebla, Mexico, UNAM, 1972 Google Scholar et de la Síntesis geográflca, nomenclator y anexo cartográfico del Estado de Puebla, Mexico, INEGI, 1987.

33. Voir Libro de Diezmos de Atlixco, 1731/1751, AGNM-Indif.

34. Citons, comme exemples typiques novohispanos, un cas proche, à Tepeaca. En 1806, les cousins Tamayo sont propriétaires d'une hacienda à Tepeaca ; dans un contrat de location on parle de terres « suspendues et ayant négligence en ses refuges ou renforcements, les eaux de pluie et même d'arrosage les lessivent et font des ruisseaux […] » (Archivo General de Notarías,Puebla [dorénavant AGNP], Tepeaca, 1806, f. 187-187 v.) ; dans une chronique de la Compania de Jésus de Mexico, évoquant la donation que Lorente López fait de « l'héritage » de Jesús del Monte, on apprend que « […] Était cette propriété labour de blé […] on avait coutume deprendre chaque année mille fanègues de blé […]. Mais, comme la terre est vallonée, les eaux enles sillonnant on volé la surface de la terre qui était fertile, mettant à nu le rocher […] » (Crónicasde la Compañia de Jesús en la Nueva España , F. Gonzalez de Cossío éd., Mexico,UNAM, 1979, pp. 88-89).

35. Sur cet aspect de « bilan hydrologique », voir Tardy, Y., Le cycle de l'eau. Climats, paléoclimatset géochimie globale, Paris, Masson, 1986.Google Scholar

36. Un document de 1538 montre clairement cela ; nous y voyons la difficulté qu'avaient lesIndiens de Tochimilco à utiliser l'eau du Huiztilac car « […] le fleuve venait si profond qu'on nepouvait en profiter, ni tirer une eau quelconque pour arroser avec elle parce que les terresétaient très hautes à l'endroit où le fleuve arrivait […] », AGNM-Tierras 959.1, f. 70.

37. « Parmi les feozem, les haplicos sont les plus représentatifs dans Puebla. Ceux-ci sont très légèrement alcalins… Leur capacité pour interchanger des cations de calcium, de magnésium et de potassium, éléments essentiels au développement des plantes, est modérée à haute […] »,Sintesis geográfica, op. cit., pp. 26-26 ; davantage de détails sur le type de sols dans Síntesis geográficade Tlaxcala, Mexico, INEGI, 1981, pp. 14-16.

38. Signalons aussi que, au cours de la période la plus humide qui va des années 1000 av. J.-C.à 500 apr., les fleuves de la vallée ont sans doute innondé une grande partie des basses plaines,consolidant ainsi ce processus d'accumulation de matière organique, voir Lauer, W., « Medioambiente y desarrollo cultural en la région de Puebla-Tlaxcala », Comunicaciones, 16, Mexico, 1979.Google Scholar

39. Pour toute la région de Puebla-Tlaxcala, voir l'article de Ohngemach, D. et Straka, H.Historia de la vegetación en la región Puebla-Tlaxcala durante el cuaternario tardío », Comunicaciones, 15, Mexico, 1978.Google Scholar

40. Nous nous aidons essentiellement de Klink, H. J., « La división de la vegetación natural en la región de Puebla-Tlaxcala », Comunicaciones, 7, Mexico, 1973 Google Scholar ; également Síntesis Geográfica,op. cit.

41. Voir PNE, t. VI, pp. 259-260 ; pour la classification des espèces végétales, nous noussommes également aidés du travail de Bárbara TORRES « Las plantas útiles en el Mexico antiguo según las fuentes del siglo XVI », dans Rojas, T. et Sanders, W. T. éds, Historia de la agricultureEpoca prehispánica-siglo XVI, Mexico, INAH, 1985.Google Scholar

42. Lauer, W., « Medio ambiente… », Comunicaciones, 16, Mexico, 1979.Google Scholar

43. J. de Torquemada, Monarquía…, op. cit., I, p. 319 ; de toute évidence, les « Cerisiers » sont les Prunus Serotina ou capulines ; Vetancourt, Agustín de signale quelque chosed'approchant dans son Theatro Mexicano…, [1698], Mexico, 1968, p. 72.Google Scholar

44. AGNM-Tierras 798.3, ff. 199-199 v.

45. Voir García Cook, A.. et Merino Carrión, L., Historia prehispánica del Valle Poblano, Puebla, Gobierno del Estado de Puebla, 1989 Google Scholar ; García Cook, A. et Merino Carrión, L.,Tlaxcala. Una historia compartida.Los orígenes. Arqueología, t. 3, Tlaxcala, Gobierno delEstado de Tlaxcala, 1991.Google Scholar

46. K. Flannery, « Los orígenes de la agricultura en México : las teorías y la evidencia »,dans T. Rojas et W. T. Sanders éds, Historia de la agricultura, op. cit., p. 249 ; teocintle [Zeamays spp. mexicana.]

47. AGNM-Tierras 1342.5.

48. Il s'agit d'une espèce fruitière introduite par les Européens mais originaire du sud-est asiatique, cf. Harlan, J., Crops and Man, Madison, 1975.Google Scholar

49. AGNM-Tierras 998.6, ff. 14-14 v., huttes de Simon Martin et de Juan Martin.

50. Cf. Harrison, P. D. et Turner, B. L. éds, Pre-Hispanic Maya Agriculture, Alburquerque, University of Mexico Press, 1978.Google Scholar

51. Rojas Rabiela, T., Las siembras de ayer. La agricultura indígena del siglo XVI, Mexico, SEP/Ciesas, 1988.Google Scholar

52. Haudricourt, A. G., « Domestication des animaux, culture de plantes et traitement d'autrui », L'Homme, II, 1, 1962.Google Scholar

53. Hausmann, G., La terra e l'uomo. Saggio sui príncipi di agricoltura generale, Turin, Boringhieri, 1964.Google Scholar

54. Gurría La Croix, J., Relación de méritos y servicios del conquistador Bernaldino Vázquezde Tapia, Mexico, 1952 et Prem, H. J., Milpa…, op. cit., p. 34.Google Scholar

55. En dehors des chroniqueurs déjà cités (et en particulier Motolinía et Torquemada), ajoutons M. Fernández de Echeverría Y Veytivia, Historia de la fundación de la ciudad de la Puebla de los Angeles…, Puebla, Ed. Efráin Castro Morales, 1962 et P. Lopez de Villaseñor, Cartilla vieja de la nobilísima civdad de Puebla (1781), Puebla, Imprimerie de J. M.Osorio, 1904.

56. Chevalier, F., « La signification sociale de la fondation de Puebla de los Angeles »,Revista de Historia de América, 23, 1947 Google Scholar ; H. Silva Andraca, Atlixco, op. cit. ; H. J. Prem, Milpa…, op. cit. ; J. Hirschberg, « La fundacion de Puebla de los Angeles-Mito y realidad »,Historia Mexicana, op. cit.

57. H. Silva Andraca raconte comment, alors que les Espagnols se partageaient les parcelles supposées vacantes, les cholulteca observaient la scène depuis leurs champs situés de l'autre côté du fleuve qui traversait ces terrres. Malheureusement, nous n'avons pas d'autres informations,à part celle donnée par cet auteur, et il ne cite pas ses sources de façon sûre, mais ilsemble assez clair qu'il s'agit des cholulteca appartenant aux villages de Ocosotlán et de Tlamapan déjà mentionnés et qu'une partie de ces terres soi-disant vides étaient simplement desterres de jachère longue ou des terres épisodiquement inoccupées à cause des guerresprécédentes.

58. Voir Asientos de la gobernación de la Nueva España (dorénavant AGNE), éd. Zavala, Silvío, Archivo General de la Nacíon, Mexico, 1982, pp. 7677 Google Scholar, voir aussi J. Hirschberg,” La fundación… », op. cit., p. 209.

59. J. de Torquemada, Monarquia…, op. cit., pp. 320-321 ; le chroniqueur rapporte avec des détails piquants et une dose d'ironie, les alternatives de cette nouvelle vague d'occupants, montrant comment les nobles huexotzinco — qui étaient en passe de rester sans terrazgueros —perdent leurs terres pour quelques pièces.

60. J. de Torquemada, loc. cit. et H. Silva Andraca, Atlixco, pp. 120-121.

61. Le vice-roi Velazco aux corregidores de Puebla, Huexotzinco et Cholula « personnes quiont la charge de la répartition de certaines terres que ceux de Guaxocingo ont donné près deAtlixco », dans AGNE, pp.76-77 (1551) ; on compte ainsi 28 donations (mercedes) mais, bienentendu, nous ignorons si ce sont les seules.

62. Antonio Mateos représente un bon exemple de ces labradores : il raconte en 1558, dansune lettre envoyée à sa femme (encore à Castille) de quelle façon il avait réussi à accumuler enune année un capital régulier grâce à quatre paires de bœufs et la compagnie qu'il avait créée avec un autre labrador de la vallée ; voir Otte, E., « Cartas privadas de Puebla del siglo XVI »,dans Anuario de Historia, Mexico, Facultad de Filosofía y Letras, UNAM, 1977, pp. 202207.Google Scholar

63. A propos de ces locataires, voir la curieuse lettre du corregidor Gonzalo Diáz de Vargas datée de 1556, où il accuse les seigneurs huexotzinco d'exploiter les « pauvres » espagnols, voirEpistolario de la Nueva España (dorénavant ENE), éd. Francisco del Paso y Troncoso, Mexico,1939-1942, VIII, p. 107.

64. Voir « Crisis e historia ecológica : dos ejemplos mexicanos entre “ecohistoria” e historia social », Wickham, Chris, Kamen, Henry et al, Las crisis en la historia, Salamanque, EdicionesUniversidad de Salamanca, 1995, pp. 119144.Google Scholar

65. Sur Tehuacan, voir Woodbury, R. B. et Neely, J. A., « Water Control Systems of theTehuacan Valley », dans Johnson, F. éd., Prehistory of the Tehuacan Valley, Austin, Universityof Texas Press, vol. 4, 1972 Google Scholar ; sur Amalucan : M. Fowler, « Un sistema Preclásico de Distribution de Agua en la Zona Arqueológica de Amalucan, Puebla », Puebla, Instituto Poblano deAntropología e Historia, 1968 et sur Tlaxcala en général, voir A. García Cook et L. Merino carrión, Tlaxcala, op. cit.

66. M. Fernández de Echeverría Y Veytia, Historia, op. cit., p. 114 ; voir aussi H. Silva Andraca, Atlixco, op. cit., p. 46.

67. Les seigneurs de Ocopetlayuca affirment que « […] depuis des temps immémoriaux encette partie ils profitaient d'une certaine eau qui naissait d'une sierra nommée Tepanat et avecelle ils arrosaient leurs semailles […] », AGNM-Tierras 959.1, f. 76 v.-77.

68. AGNM-Tierras 959.1.

69. AGNM-Tierras 959.1 f. 82 et 117 v. ; il est frapant de voir à quel point ce documentconfirme clairement le vieux conflit, tout en donnant bien sûr une version « tochimilca » desfaits : « [ceux de Huaquechula] étaient peuplés près de […] Acapetlahuacan, d'où ceux deHuaxocingo les avaient chassés par force et par la guerre qu'ils avaient eue avec eux, lesquelsétaient venus au dit village de Ocopetayucan et qui à ce moment-là étaient au village, qu'ils lesavaient rassemblés et donné un endroit où vivre, qui était où ils sont maintenant sans avoir nullement de l'eau et ce durant le temps où le Marquis de la Vallée avait gouverné en cette Nouvelle-Espagne, ni durant le temps de l'Évêque de Santo Domingo […] jamais les dits Indiens deHuaquechula n'avaient réclamé la dite eau […] ».

70. Voir la Relacíon de 1580, dans PNE, t. VI, p. 255, où il figure comme « San Francisco Vylango ».

71. Nous connaissons aussi celui présenté par José Lameiras en 1974 sur Teotihuacan etAlcoman, dans « Relaciones en torno a la posesiôn de tierras y aguas : un pleito entre indiosprincipales de Teotihuacan y Acolman en el siglo XVI », dans Rojas, T. et al, Nuevas noticiassobre las obras hidrâulicas prehipânicas y coloniales en el Valle de Mexico, Mexico, IN AH, 1974.Google Scholar

72. AGNM-Tierras 798.3, f. 134 v.

73. Des informations très dispersées et assez confuses sur cet arbitrage, dans AGNM-Tierras798.3, passim.

74. AGNM-Tierras 798.3 f. 134 v.

75. Sur les théories « classiques » en rapport à ce sujet en Méso-Amérique, voir Palerm, A., Agricultura y sociedad en Mesoamárica, Mexico, SEP/Setentas, 1972 et A. PalermGoogle Scholar ; Wolf, E., Agricultura y civilización en Mesoamérica, Mexico, SEP/Setentas, 1972.Google Scholar On trouve une vision unpeu plus complexe concernant la relation entre irrigation et pouvoir politique pour le cas ibérique dans M. Barceló, « El diseño de espacios irrigados en al-Andalus : un enunciado deprincipios générales », / Coloquio de Historia y Medio Físico, Instituto de Estudios Almerienses,Departamento de Historia, 1989, ainsi que Panadero Acero, C., « Introducción » a laarcadia feliz. Los regadios islámicos », dans Historia de los regadíos en España (a.c-1931), Madrid, Al-Mudayna, Ministerio de Agricultura y Alimentacíon, 1991 (dorénavant HRE),pp. 129137.Google Scholar

76. « […] j'ai vu par moi-même comment le dit fleuve […] passait tout près des deux dits villages,Huilango et ensuite un peu plus bas Asisintan et que près des dits […] Villages ceux deTochimilco avaient fait des essais de canaux d'irrigation pour profiter de l'eau du fleuve […],1550, AGNM-Tierras 959.1, fjs.78 (souligné par nous).

77. HRE, p. 719 et p. 729, respectivement.

78. « […] et donc ils ont demandé au dit Diego Ramírez parce que toute la dite eau était sienne et ils l'avaient depuis des temps immémoriaux en cette partie […] », f. 83 ; sur cette expression « temps immémoriaux » et son utilisation par les sociétés indiennes, voir l'articled'Eric Van Young « Dreamscape with Figures and Fences : Cultural Contention and Discoursein the Late Colonial Mexican Countryside », dans S. Gruzinski et N. Wachtel éds,Le Nouveau Monde-Mondes Nouveaux. L'expérience américaine, Paris, ERC/EHESS, souspresse.

79. AGNM-Tierras 798.3 ; sur « l'arrosage à bras », voir T. Rojas Rabiela, Las Siembras…,op. cit., pp. 145-148.

80. Voir AGNM-Tierras 370, f. 2-2 v.

81. Selon P. Lopez de villaseñor, Cartilla, op. cit., pp. 84-85 ; on suppose qu'il se réfèreau Nejapa/Atoyac et non à celui qu'on appelle aujourd'hui Atoyac.

82. Voir S. Zavala, Agne, Mexico, Archivo General de la Naciôn, 1982, répartitions àAlonso Botello « […] et le canal d'irrigation qui va près des dites terres […] », p. 98 et Isabel López de Mendoza « […] morceau de terre sous lequel passe le canal d'irrigation de Meneses[…] », p. 117.

83. « […] entre les dits grands fleuves jusqu'à l'endroit où elle vient se jeter sous les terres deOrdaz et depuis le dit canal d'où l'on prend l'eau d'une rivière qui se jette dans l'autre […] »,document de Salmerón, 1532, dans M. Fernandez de Echeverría Y Veytia, Historia de la fundación, op. cit. p. 114.

84. Frère Toribio de Benavente Motolinía, Memoriales…, op. cit., pp. 268-269 (à la page 270 se trouve la datation de cette section en 1540).

85. Cervantes, E., « Documento para la historia de Puebla », Sociedad Científica Antonio Alzate, t. 48, Mexico, 1927, p. 237 Google Scholar ; le même B. de Herrera a distribué des eaux à Tochimilco (AGNM-Tierras 635.1).

86. Leyes de Indias, Madrid, Editions Miguel de la Guardia, t. VI, 1889, pp. 15-16.

87. AGNM-Tierras 951.1, f. 80.

88. HRE, pp. 137 et 214.

89. Engin qui permet de diviser le flux principal en plusieurs flux plus petits ; cf. L. Icazalomeli, Arquitectura para el agua, Mexico, INAH, et von Wobeser, G., La formación de lahacienda en la época colonial. El uso de la tierra y el agua, Mexico, UNAM, 1983, pp. 184199.Google Scholar

90. « Ordonnances de terres […] par ordre du vice-roi don Gaston de Peralta, Marqués deFalces » (1567), dans F. de Solano, Cedulario de tierras…, op. cit., pp. 207-208.

91. Selon la Cartilla del sistema métrico-décimal, de Manuel Ruiz Dávila, publiée à Mexicoen 1895, les équivalences sont les suivantes : 1 bœuf = 48 sillons ; 1 sillon = 3 oranges ; 1 orange= 8 citrons ; 1 citron = 18 pailles. Les conversions sont apparement simples si l'on se souvientqu'une paille produit « […] par minute une chopine (1/2 litre) ou livre d'eau, ou quarante-cinqcentièmes de litre […] », ibid.,Appendice. Une discussion à propos des équivalences de cesvaleurs, dans A. Musset, De l'eau vive à l'eau morte. Enjeux techniques et culturels dans la valléede Mexico (XVIe-XIXe), Paris, ERC, 1992, pp. 43-146.

92. Voir D. Muñoz Camargo, « Descriptión… », op. cit., p. 91.

93. En commençant par la répartition de 1593 (qui ne parle que de sillons). Un exemple de la façon concrète de mesurer l'eau dans les « caisses de répartition », dans AGNM-Tierras 1377, hacienda Santo Domingo (1733).

94. Voir Terry, Luis Morell y, Equivalencias métricas de la provincia de Granada, Grenade, 1909, pp. 5053.Google Scholar

95. Pour une analyse sur le 18 e- siècle, voir Lipsett, Sonya, « Indigenous Communities and Water Rihgts in Colonial Puebla : Patterns of Résistance », The Americas, XLVIII (4), 1992 Google Scholar

96. Une grande partie de cette histoire a été tirée de AGNM-Tierras 798.3 et Condumex, Fond 765.

97. AGNM-Tierras 794, f. 18 ; xitomate (Lycopersicum esculentum Mill.).

98. Voir AGNM-Tierras 793, première partie et AGNM-Tierras 351, ff. 16-17 v.

99. Cf. le commentaire de Bruno Vechio dans S. Gruzinski et N. Wachtel et al, Le Nouveau Monde…, op. cit. ; sur cet aspect, voir également les réflexions de Y. Chatelin,J.-F. Richard et G. Riou, « Du milieu naturel, comme lieu de rencontre de sens commun, de la pensée philosophique et de la démarche scientifique », dans Chatelin, Y, Y. et Riou, G.,Milieux et paysages, Paris, Masson, 1986.Google Scholar

100. Un exemple, avec les dispositions qui ont été dictées depuis 1576, dans AGNM-Tierras764.1.

101. Cf. AGNE, pp. 85-86, 1551 ; quelque chose d'approchant dans AGNM-Mercedes 3,exp. 653,1551 et plus tard d'innombrables témoignages de conflits au sujet des passages debétail, voir, entre autres : AGNM-Tierras 299, exp.2, conflit entre le propriétaire de San Gerónimo Coyula et Francisco Malpica (1713) ; AGNM-Tierras 2783.4, conflit entre les haciendas de la Visitatión et de Chilhuacan (1776).

102. AGNM-Tierras 764.1, f. 2 (1678).

103. Voir AGNE, pp. 85-86 (1551) ; un exemple des inventaires de 1622 nous donne unebonne idée de l'exigence en pâturages d'une hacienda type : Gerónimo de Arevalo, locataire,possède 20 troupeaux de mules, 70 bœufs de labour et 40 juments de battage, cf. AGI-México262.

104. Le propriétaire de la hacienda Cantarranas nous indique qu'en 1748, cette hacienda ettoutes celles contiguës (Santo Cristo, San Lorenzo et San Diego) ainsi que plusieurs ranchos avoisinants avaient « […] le Bénéfice des Pâturages Communs […] [et] entrent et sortent mesbétails et les dits miens dans les siens […] » une fois la récolte finie, voir AGNM-Tierras 764.1 ;il est superflu de préciser que ceci n'est valable qu'entre les hacendados, mais nous ne devonspas oublier l'importance que cette pratique a sur la recomposition des chaînes trophiques grâceau fumier animal ; la coutume de « fumer » les terres — selon la terminologie novohispana —était très répandue.

105. Sur l'incidence de la production sucrière à Atlixco durant les premières décennies du17e siècle, voir De La Peña, J. F., Oligarquía y propiedad en Nueva España , 1550-1624, Mexico,FCE, 1983, pp. 9798.Google Scholar

106. Cf. AGNM-Tierras 798.3 et AGI-Mexico 259.

107. AGNM-Tierras 798.3, ff. 199-199 v. « […] les Indiens de Tochimilco afin de vendre àAgustin Guerrero les terres qu'ils lui ont vendues, ont avancé comme raison que les Espagnolsétaient en train de détruire les Arbres, les coupant pour le bois de leurs Moulins et Engins […] [et il ajoute] et si les Espagnols étaient ceux qui amoindrissaient la Fresnera pour le bois des Moulins alors qu'elle appartenait aux Indiens […] », ca. 1599.

108. « En peu d'années grande quantité de monts ont été usés et considérant cela, il sembleque le bois va manquer avant les métaux » : « Relation » (1551) à son successeur, Luis deVelazco voir Los virreyes españoles en America durante el gobierno de la casa de Austria,Mexico, I, Biblioteca de Autores Españoles, vol. 273, Madrid, 1976, p. 40.

109. AGNM-Mercedes 3, exp. 569, f. 228 v., autorisation à Antonio de Almaguer.

110. AGNM-Mercedes 3, exp. 355, f. 146.

111. Autorisation à Pedro de Meneses, AGNE, p. 130 (1552).

112. Voir, entre autres, les plaintes des Indiens du village de San Baltasar Atlimiyaya en1808, en raison du processus de déboisement que réalise à ce moment-là le propriétaire de lahacienda de Xiloteopec sur des terres revendiquées par le village (AGNM-Tierras 1335.31).

113. Voir le conflit opposant en 1800 Antonio Vecino, loueur du bois contigu à la haciendade Santa Catalina à Tochimilco et les Indiens avoisinants. Ce premier exploitait le bois afin d'honorer un contrat destiné à approvisionner les aqueducs de la ville de Mexico ; dans AGNM-Tierras1321, expédient 18.

114. Melville, E. K., « Environmental and Social Change in the Valle del Mezquital,Mexico, 1521-1600 », Comparatives Studies of Society and History, 32 (1), 1990 et A Plague of Sheep. Environmental Conséquences of the Conquest of Mexico, Cambridge University Press, 1994.Google Scholar