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Note taxonomique et faunistique sur des hydraena françaises et ibériques [Coléoptères]

Published online by Cambridge University Press:  16 June 2011

C. Berthélemy*
Affiliation:
Laboratoire de Zoologie, Faculté des Sciences, 118, route de Narbonne, Toulouse
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Abstract

Comme la position systématique et les homologies des différentes parties de l'édéage des Hydraena sont encore assez incertaines, nous proposons d'employer des termes purement descriptifs : partie proximale et partie distale de l'édéage. Nous donnons ci-dessus des descriptions détaillées des édéages de 7 Hydraena françaises et ibériques.

Le sous-genre Phothydraena est homogène et bien caractérisé à la fois par la morphologie externe et par la structure de l'édéage. L'examen du type d'Hydraena testacea var. atrata Desbrochers des Loges, 1891, dans la Collection Rey, a montré qu'H. atrata est synonyme d'H. paganettii Ganglbauer, 1901. Cette espèce semble avoir été confondue jusqu'ici avec H. testacea par les auteurs français.

Hydraena (s. s.) cordata Schaufuss, 1883 et H. regularis Rey, 188 sont au moins deux bonnes sous-espèces, la première ibérique et la seconde française, et les deux termes ne sont pas synonymes comme le pensait d'Orchymont. Ces deux formes constituent avec H. palustris et H. curta un groupe homogène caractérisé par la structure de la partie distale de l'édéage et par la chétotaxie des paramères.

L'édéage d'H. rugosa, rangée dans le sous-genre monospécifique Holcohydraena, ne possède pas de particularité importante. Il y a, au contraire, des relations étroites entre sa structure et celle des édéages du groupe d'H. palustris.

Nous donnons enfin de nouvelles localités françaises et ibériques pour quelques espèces, soit parce que leur distribution géographique est encore mal connue, soit parce qu'elles ont été confondues avec d'autres espèces jusqu'à une époque récente. Seules des recherches écologiques menées dans les Basses-Pyrénées permettront sans doute d'expliquer pourquoi les espèces ibériques qui ont atteint le pays basque français n'ont pas étendu vers l'est les limites de leurs aires de répartition.

Type
Research Article
Copyright
© Masson, 1965

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