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Réponses du zooplancton lacustre aux feux et aux coupes de forêt dans l'écozone boréale du Québec : étude préliminaire

Published online by Cambridge University Press:  01 February 2009

B. Pinel-Alloul
Affiliation:
Groupe de Recherche Interuniversitaire en Limnologie et en Environnement Aquatique (GRIL) et Centre d'Excellence en Gestion Durable de la Forêt, Département de sciences biologiques, Université de Montréal, C.P. 6128, Succ. Centre ville, Montréal, Qué. H3C 3J7, Canada
A. Patoine
Affiliation:
Groupe de Recherche Interuniversitaire en Limnologie et en Environnement Aquatique (GRIL) et Centre d'Excellence en Gestion Durable de la Forêt, Département de sciences biologiques, Université de Montréal, C.P. 6128, Succ. Centre ville, Montréal, Qué. H3C 3J7, Canada
R. Carignan
Affiliation:
Groupe de Recherche Interuniversitaire en Limnologie et en Environnement Aquatique (GRIL) et Centre d'Excellence en Gestion Durable de la Forêt, Département de sciences biologiques, Université de Montréal, C.P. 6128, Succ. Centre ville, Montréal, Qué. H3C 3J7, Canada
E. Prepas
Affiliation:
Centre of Excellence for Sustainable Forest Management, Department of Biological Sciences, G-208 Biological Sciences Building, University of Alberta, Edmonton, Alberta, TG9 2E9, Canada
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Abstract

Les changements du zooplancton lacustre à la suite des feux et des coupes à blanc dans la forêt boréale ont été évalués en 1996 en comparant trois groupes de lacs du Québec méridional : 20 lacs de référence aux bassins versants non perturbés, 9 lacs ayant subi en 1995 des feux de forêt sur la majorité de leur bassin versant et 9 lacs ayant eu en 1995 une coupe à blanc sur une partie de leur bassin versant. Les communautés zooplanctoniques ont été caractérisées par différentes variables : 1) la composition, la richesse spécifique et la densité du zooplancton, 2) la masse organique du limnoplancton (seston > 53 µm) et 3) le biovolume du méso- et macrozooplancton (> 250 µm). La richesse spécifique et les assemblages d'espèces en juillet 1996 ne différaient pas entre les groupes de lacs ; la variation inter-réplicats dans les assemblages d'espèces de chaque lac était très faible en comparaison de la variation inter-lacs. Par contre, la densité du zooplancton et la masse organique du limnoplancton étaient en moyenne significativement plus élevées dans les lacs de feux que dans les lacs de coupes et les lacs de référence. Le biovolume du méso et macrozooplancton suivait les mêmes tendances. L'effet des traitements (groupes de lacs : référence, feu, coupe) expliquait moins de 15 % de la variance totale de la masse organique du limnoplancton et du biovolume du méso et macrozooplancton tandis que les différences inter-lacs expliquaient la majorité (> 70 %) de la variance totale dans ces indicateurs. Les 15 % de variance résiduelle étaient attribuables à la variation inter-réplicats dans chaque lac. Notre étude préliminaire indique que les feux de forêts provoquent une poussée trophique du zooplancton et du limnoplancton mais n'ont pas d'effet sur la biodiversité et les assemblages d'espèces de zooplancton. Par contre, les coupes de forêt n'accroissent pas la biomasse du zooplancton en dépit d'une légère augmentation des nutriments, car les apports plus importants en carbone organique dissous après la coupe limitent la production biologique. Les changements limnologiques d'un lac à l'autre ont beaucoup plus d'importance que les feux et les coupes de forêts dans le contrôle environnemental du zooplancton des lacs de la forêt boréale.

Type
Research Article
Copyright
© Université Paul Sabatier, 1998

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