Hostname: page-component-77c89778f8-fv566 Total loading time: 0 Render date: 2024-07-16T20:49:23.621Z Has data issue: false hasContentIssue false

Vie, Grandeur et misère du Fellah d'Egypte

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

Get access

Extract

Préfacé par André Allix, le livre du R. P. Ayrout, S. J., se présente à nous comme un témoignage direct, impartial et vivant sur l'état social du paysan d'Egypte. Du même coup, il signifie l'accession à l'Histoire de ce même paysan — tardive, et justifiée. Car, si beaucoup d'écrivains, ou de pseudo-écrivains, écrivent d'abondants volumes sur l'Egypte contemporaine — (on trouvera, à la page 10 du livre que nous signalons, une longue liste de ces reportages, qui commence par L. Bertrand, en 1926, et se clôt, très provisoirement, par P. Morand en 1936 : que d'encre perdue) — c'est toujours l'Egypte des Palaces, ou l'Egypte des Musées, ou l'Egypte des plaisirs tarifés qu'on nous présente ; l'Egypte paysanne, jamais ; et le travailleur qui est le véritable et perpétuel artisan de la grandeur et de la vie d'Egypte — cette Egypte qui, dit joliment le R. P. Ayrout, est un don du fellah — on pourrait croire, à lire tant d'écrits bien parisiens, qu'il n'existe pas.

Type
Questions de Faits et de Methode
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1941

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

1. Henry Habib Ayrout, S. J. Moeurs et Coutumes des Fellahs. Préface d'André Allix. Paris, Payot, 1938 ; in-8°, 190 p., 3 croquis, 32 phot.

2. Signalons à ce propos que le Cercle d'Etudes de Politique Etrangère a, paraîtil, publié en i938 un gros ouvrage sur L'Egypte indépendante — qui n'a point été communiqué aux Annales.

3. Même note donnée par André Siegfried dans ses articles, Autour de la Route de Suez, 19S8, dont nous avons parlé ici-même : « Un très grand nombre de gens n'ont aucun sentiment national. Ils pensent bien avoir une nationalité mais elle ne tient pas leur cœur. » (Cf. Annales d'histoire sociale, t. II-1940, p. 173).