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Aux origines d'une technique intellectuelle : La formation et l'expansion de la comptabilité à partie double1

Published online by Cambridge University Press:  25 October 2017

Raymond de Roover*
Affiliation:
Harvard Graduate School of Business Administration, Boston (Mass.)
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Dans nos entreprises commerciales ou industrielles, la comptabilité est un rouage essentiel sans lequel l'appareil administratif ne pourrait fonctionner normalement. Faute de comptes régulièrement tenus, elles seraient aussi désemparées qu'un navire sans gouvernail. Or ce qui est vrai dans le présent vaut également pour le passé. Sans une technique des comptes appropriée aux besoins d'une vie économique de plus en plus complexe et d'entreprises de plus en plus vastes, l'essor du capitalisme moderne eût été entravé dès ses premières manifestations. L'art de tenir des écritures ne sortit pas de toute pièce du cerveau d'un inventeur, mais naquit, se perfectionna et se transforma sous la pression des circonstances. Au fur et à mesure que les entreprises isolées intensifiaient leur activité et étendaient leurs relations, les comptables se virent contraints d'adapter leur technique aux nécessités et de chercher une solution adéquate aux nouveaux problèmes.

Type
Problèmes d'Ensemble
Copyright
Copyright © Les Éditions de l'EHESS 1937

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Footnotes

1

On dit aussi comptabilité en-partie double. Mais nous préférons à partie double.

References

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page 172 note 1. Cette erreur est notamment commise par R. Brown, Ouv. cité, qui consacre tout un chapitre aux premières traces de la comptabilité publique en Angleterre. Bariola, Plinio (Storia délia ragioneria italiana , Milan, 1897 Google Scholar) n'est pas exempt du même défaut, qu'on retrouve aussi dans les préfaces historiques de certains ouvrages techniques, notamment dans Reiser, Joseph, L'organisation du contrôle et la technique des vérifications comptables , Paris, 1927, p. 1 et suiv.Google Scholar

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page 174 note 3. Dans une prochaine étude, Mr M. Chiaudano se propose de démontrer que, pour taire cette répartition, on a appliqué les règles dont la formule se retrouve dans le célèbre manuscrit Liber abaco de Leonardo Pisano ou de Leonardo Fibonacci da Pisa (1202).

page 175 note 1. Ce rôle très important a déjà été signalé par Wilhelm Stieda, Über die Quellen der Handelsstatislittim MittelalterdansAbhandlungender K.Preuss. AhademiederWissenschaften, 1902, p. 24, cité par Rörig, Fritz, Hansische Beitrâge zur Deutschen Wirtschaftsgeschichle , Breslau, 1928, p. 192.Google Scholar Cf. Ceccherelli, Alberto, Le scritture commerciali nelle aniiche, aziende fiorentine , Florence, 1910, p. 15 et 18Google Scholar ; A. C.Littleton, OUV. cité, p. 9 et R.Brown ouv. cité, p. 97.

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page 176 note 5. Ibid., p. 57.

page 176 note 6. Ibid., p. 55. Cf. A.-É. Sayous, art. cité, p. 13.

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page 176 note 8. Chiaudano, Ouv. cité, p. 65 et suiv. et Bariola, Ouv. cité, p. 310.

page 176 note 9. Ibid., p. 311.

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page 178 note 3. Ibid., p. 89.

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page 179 note 7. Ibid. ,p. xxii.

page 180 note 1. L'expression (tbro dell'asse dans le sens de « grand livre » ne survécut pas au XIVe siècle et fut remplacée par les termes libro grande, libro maestro ou libro maggiore. Voir Edler, Florence, Glossary of mediaeval terms of business, Italian Séries, 1200-1600 , Cambridge (Mass.), 1934, p. 160 et 162.Google Scholar

page 180 note 2. Sapori, Libri dei Peruzzi, p. xxv.

page 180 note 3. Ibid., p. xxiv.

page 180 note 4. Cette particularité a échappé à l'attention de Mr Sapori, le savant éditeur des livres de comptes des Peruzzi, qui écrit à tort dans son introduction (p. xx et xxvi) que le débit et le crédit se superposent dans chaque compte, « che ha il confo a sezioni divise, « dare » e «avère», non contrapposfe ma sovrapposle». Cette erreur a été apparemment commise également par Besta (ouv. cité, t. II, p. 428), qui a examiné les livres de comptes des Peruzzi avant Mr Sapori. En fait, il existe fort peu d'exemples de la forme que les Italiens désignent par l'expression o sezioni sovrapposte, c'est-à-dire que les comptes sont divisés en deux compartiments superposés. Cette forme se trouve cependant dans le livre de comptes de Giubileo Carsidoni, marchand à Sansepolcro dans la seconde moitié du xive siècle, auquel Mr Fanfani, Amintore a consacré un excellent livre, Un mercante dei Trecento , Milan, 1935. Voir p. 7 Google Scholar et, aussi, le fac-similé en face de la p. 4.

page 180 note 5. Voir, par exemple, le compte de Pacino di Tegghiaio Botticini. Le crédit de ce compte se trouve au f° 160 du libro dell'asse (éd. Sapori, p. 239) et s'élève au total de £ 218. Ce total est transféré au f° 41 (ibid, p. 74), où se trouve le débit s'élevant à £ 306.17.9. La soustraction des deux montants donne le solde, soit £ 88.17.7, qui est reporté, à son tour, au f° 61 (ibid., p. 112), où il est mis au débit du compte du frère de Pacino, Giottino di Tegghiaio Botticini.

page 181 note 1. Sayous, art. cité, p. 23 : «Les vraies bases des comptes courants étaient ainsi indiquées par les comptables ; les praticiens et les juristes avaient encore à en préciser les conséquences. »

page 181 note 2. En français, il n'existe pas de terme technique, universellement admis, pour désigner des comptes ainsi présentés. Les Italiens usent des termes conti a sezioni conlrapposte, les Allemands parlent de Gegeniiberstellung, les Hollandais de scontro-vorm, les Anglais de bilatéral form.

page 181 note 3. « …scriverollo lil lïbro biancho A] alla viniziana, cioé nell'una carta dore e a rinpetto l'avere ». Edler, ouv. cité, p. 314 et Alfieri, Vittorio, La partita doppia applicata aile scriiture délie antiche aziende mercantili veneziane , Turin, 1891, p. 51.Google Scholar

page 181 note 4. Besta, Fabio, La Ragioneria , t. III, Milan, 1922, p. 328–29Google Scholar et Tofani, Alberto, Alcune ricerche atoriche sull'uflicio e la professione di ragioniere a Firenze al tempo délia Repubblica , Florence, 1910, p. 45.Google Scholar

page 181 note 5. A. Chroust et H. Proessler, Ouv. cité, affirment à tort dans la note n°l, p. LX, que les comptes à deux divisions collatérales font leur apparition dans un manuscrit vénitien de 1288. Ils se réfèrent à un texte de Balduin Penndorf qu'ils ont manifestement mal interprété (Penndorf, Ouv. cité ci-après, p. 47). Le manuscrit visé est probablement le livre de caisse de Cepperello Dietaiuti da Prato, receveur royal en Auvergne. Ce livre de caisse date effectivement de 1288 et est divisé en deux colonnes, les recettes s'inscrivant d'un côté et les débours de l'autre (voir Besta, ouv. cité, t. I I , p. 439 et suiv.). Le texte de Cepperello a été republié récemment par Schiaffini, A., Testi fiorentini del Dugento e dei primi del Trecento , Florence, 1926, p. 244259.Google Scholar Il ne s'agit donc pas réellement de comptes avec des tiers ; en second lieu, l'auteur du manuscrit était d'origine toscane et non vénitienne.

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page 182 note 2. Besta, ouv. cité, t . III , p. 280 et suiv.

page 182 note 3. Ibid., t. III , p. 280 ; Penndorf, Luca Pacioli, p. 3 et Sieveking, Heinrich, AUS Genueser Rechnungs- und Steuerbiichern dans Sitzungsberichte des Kais. Akademie der Wissenschaften in Wien, Phil.-Hist. Klasse , t. 162, 1909, p. 1617.Google Scholar

page 182 note 4. Chroust et Proesler, ouv. cité.

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page 183 note 2. Koppmann, ouv. cité. Voir aussi Pinndorf, Buchhaltung in Deuischland, p. 9.

page 183 note 3. Sattler, Ouv. cité.

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page 185 note 7. Paul Meyer, Le livre-journal de Maître Ugo Teralh, art. cité, p. 131-32.

page 186 note 1. Cet usage parait avoir été courant au moyen âge. On en trouve des exemples non seulement en France, mais aussi en Allemagne. Parfois aussi le créditeur donne quittance dans le registre même du débiteur. En Italie, les marchands notent parfois qu'ils ont vu dans les livres du débiteur que celui-ci avait inscrit la dette à leur crédit. “Voir Edler, ouv. cité, p. 402.

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page 186 note 4. Forestié, ouv. cité, 1.1, p. ix.

page 186 note 5. Ibid., p. viii.

page 186 note 6. Ibid,, p. ix.

page 186 note 7. Ibid., p. vii.

page 187 note 1. Forestié, Ouv. Cité, t. I, p. VII.

page 187 note 2. Ceci résulte notamment du texte suivant qui figure au compte de Bernât de Verno, domestique des Frères Bonis (t. I, p. 30) : «Item deu per 1 comte el manoal de E, a cvii cartas, e for per comtans e per autras cauzas que hac a xvii de genier (1344), que monta : n Lh. n s. mi d. t. »

page 187 note 3. Fohestié, ouv. cité, t. 3, p. 419.

page 187 note 4. Ibid., t. 3, p. 560.

page 187 note 5. Blanc, Alphonse, Le livre de comptes de Jacme Olivier, marchand narbonnais du XIVe siècle , Paris, 1899, t. 2 (seul publié), vi672 p.Google Scholar L'introduction se trouve dans le Bulletin de la Commission Archéologique de Narbonne, t. L, 1896, p. I-LXXXIV.

page 187 note 6. Ibid., p. 4,15, 66, etc. Il résulte de la note 4, p. 221, que l'éditeur du texte se méprend sur le sens du terme commande. Lorsque Jacme Olivier écrit qu'il envoie des marchandises par telle nef en commande du sire « un tel », il ne vise pas le patron de la nef, mais son commandité chargé de convoyer les marchandises et intéressé, d'ailleurs, financièrement au succès de l'expédition suivant les clauses habituelles du contrat de commande.

page 188 note 1. Blanc, Ouv. cité, notamment p. 18 : » Soma tota la dita comanda, co apar desus, 1058 franc 1 terc. », ce qui dissipe tout doute sur la nature des comptes de voyages et sur le sens que Jacme Olivier accorde au mot « commande » (voir ci-dessus, p. 187, n. 6.

page 188 note 2. Blanc (.Introduction, p. xxiv) conclut également à l'existence de plusieurs autres registres, notamment d'un grand livre (lybre maje, lybre de d.) actuellement perdus.

page 188 note 3. Ibid., p. 68. Nous y trouvons un compte intitulé : « Lo viage que aportas en Bertomieu de Lasandry », qui a trait indubitablement à un retour, mais il est incomplet et ne comprend que des postes de débit.

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page 189 note 1. Public Record Office, E 101/127/10. Mr A. Sapori se propose de publier prochainement le fragment en question du livre de Frescobaldi.

page 189 note 2. Je suis redevable des renseignements donnés dans ce paragraphe à Miss Eileen Power, qui m'a fait don d'une photographie reproduisant une page du livre de Gilbert Maghfeld, ainsi qu'à ma femme, Florence Edler, qui m'a communiqué les notes qu'elle avait prises à ce sujet.

page 189 note 3. Public Record Office, E 101/509/19. La publication du livre de Gilbert Maghfeld est projetée depuis longtemps par Miss Edith Rickert.

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page 191 note 2. Sayous, art. cité, p. 26 ; — Sapori, Compagnia di Calimala, p. 257.

page 191 note 3. A Florence, en 1299, les statuts corporatifs prescrivaient aux changeurs d'employer des chiffres romains ou d'écrire les montants en toutes lettres. L'usage de chiffres arabes leur était interdit sous peine d'enlever à leurs livres toute force probante en justice. Alfieri, ouv. cité, p. 45 et suiv.

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page 193 note 1. Même les marchands de second rang, tel ce Giubileo Carsidoni de Sansepolcro, tenaient plusieurs livres. Voir Fanfani, Ouv. cité, p. 66 et suiv.

page 193 note 2. Sapori, Compagnia di Calimala, p. 216 et Libri dei Peruzzi, p. XVII; — Ceccherelli, Scrittitre commerciali, p. 18.

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