page 191 note 1. Le Puy, Imprimerie La Haute-Loire, 1934 ; in-8°, 640 p., cartes et plans.

page 191 note 2. Mont-de-Marsan, Imprimerie Jean-Lacoste, 1934 ; in-8°, C — 164 — 12 p. non ch.

page 192 note 1. Signalons l'existence, en tête du volume, d'une importante liste bibliographique de 244 numéros : il s'agit naturellement de livres et d'articles concernant le Béarn.

page 192 note 2. Ce qui ne veut pas dire qu'il faille souscrire aveuglément à l'affirmation de Mr Cavaillès écrivant, sans assez de nuances, dans son livre sur La vie pastorale et agricole dans les Pyrénées des Gaves, de l'Adour et des Nestes (Paris, Colin, 1931), p. 141, que « les Pyrénées prirent un moment la place des Alpes dans le commerce européen », à la suite des découvertes portugaises et espagnoles ; c'est faire trop bon marché du commerce de mer, si actif et si important, qui s'opérait par des ports comme Santander, La Corogne, Lisbonne, Cadiz, Séville, etc.

page 192 note 3. Sur quoi, voir les deux articles de H. Cavaillès ﹛Revue historique, t. CV, 1910) — et son livre (cité à la note précédente), p. 143 et suiv.

page 192 note 4. il publie plusieurs de ces tarifs dans l'une et l'autre de ses deux thèses ; cf., aux Pièces, La Vicomte…, p. 574 et suiv., et Jeanne d'Albret…, p. 139 et suiv.

page 192 note 5. Le Haut-Dauphiné au moyen âge (Paris, Recueil Sirey, 1926). Sur Briançon, p. 621 et suiv. ; mais tout le livre aurait été à lire.

page 193 note 1. Il est évident, en particulier, que le manque de tous comptes d'exploitation seigneuriale a beaucoup gêné Mr Dartigue — non moins que l'extrême rareté des documents sur la gestion financière des souverains du Béarn. A signaler, toutefois, une certaine gaucherie dans le maniement des notions économiques et sociales à inscrire dans le cadre du xvie siècle. M’ Dartigue abuse de l'épithète de féodal, s'agissant tantôt des nobles, tantôt des détenteurs de seigneuries et alors que la notion de fief n'a rien à voir avec son sujet ; il qualifie singulièrement les moulins et les fours de son Béarn d'usines agricoles (p. 309) et leurs exploitants ou leurs seigneurs d'industriels (ibid.) ; il écrit que « les féodaux » béarnais exerçaient « la profession officieuse de marchands de biens » (p. 303) ou encore que « le mercantilisme agricole » leur permettait de maintenir leur rang social (p. 636) : il y a trop d'à peu près et de laisser-aller dans ces anachronismes.

page 193 note 2. Il ne signale pas, notamment, le fait que l'existence de fonctions politiques entre les ports du Labourd et ceux du Guipuzcoa et de Biscaye était, pour ainsi dire, annulée par le renouvellement d'accords maritimes et commerciaux, les traités de bonne correspondance, qui jouaient le même rôle que les traités de lies et passeries dans le domaine pastoral (cf., à ce sujet, Habasque dans Bull. hist. phil., 1894 — et Yturbide dans Rev. intern. Ét.basques, 1922).

page 194 note 1. Rapprochements historiques et aussi rapprochements géographiques. La thèse de TH. Lefebvre sur Les modes de vie dans les Pyrénées Atlantiques orientales (Paris, Colin, 1933) a paru trop tard pour que Mr Dartigue pût la consulter ; il y aurait trouvé d'utiles suggestions.