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Meine Forschungsreise in Belgisch-Kongo, 1929–1930

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

Gelegentlich meiner letzten Forschungsreise in Belgisch-Kongo durchquerte ich weite Gebiete dieser blühenden Kolonie, besuchte auch Ruanda und auf der Heimfahrt Rhodesia und Portugiesisch-Sambesi. Die längste Zeit hielt ich mich in der Ostprovinz der Kongo-Kolonie auf und durchreiste den Ituri-Urwald nach den verschiedensten Richtungen hin, stets auf der Fährte der Pygmäen, deren Wohngebiet der Urwald des Ituri und seiner Nebenflüsse Nepoko und Lenda ist. Obwohl der eigentliche Zweck der Reise die Erforschung der Pygmäen war, musste ich den umwohnenden Negern grösstmögliche Aufmerksamkeit widmen, da der kulturelle und sprachliche Einfluss, den sie auf die Pygmäen ausüben, ein nicht zu unterschätzender ist. Mehrere Monate brachte ich auch noch bei den Bacwa und ihrem Wirtsvolk den Nkundu in der ‘Province d'Équateur’ zu, brach aber die Arbeit dort ab, da es sich herausstellte, dass die genannten Bacwa keine reinrassigen Pygmäen sind.

Résumé

MON EXPLORATION AU CONGO BELGE EN 1929 ET 1930

L'exploration au Congo Belge qui est résumée ici avait comme but principal l'étude des pygmées de race pure. Il s'en trouve en grand nombre dans l'Ituri et le Lenda. Les Bacwa de l'Équateur qui se sont mélangés avec les nègres n'avaient pour cette raison qu'un moindre intérêt pour l'auteur, aussi ne leur a-t-il consacré que deux mois. Tous les pygmées de race pure ou métissée de Bambouti commencent avec les Bacwa, les Babinga et s'étendent jusqu'au Gabon; à l'origine ils ont probablement occupé un territoire d'un seul tenant. Les pygmées de l'lturi comptent approximativement 15 à 20,000 personnes.

Les pygmées de l'lturi sont en fait les plus petits hommes de la terre, leur stature étant de 140 centimétres pour les hommes et de 133.3 pour les femmes. Les caracteres physiques sont si remarquables que l'on peut considérer les pygmées comme une race à part, entièrement différente de celle des nègres, en aucun cas le produit d'une dégénérescence. Nulle part les pygmées n'ont pu conserver intacts leur genre de vie et leur race. La symbiose avec les nègres se rencontre partout, elle a eu pour conséquence de leur dormer des richesses culturelles venant des nègres et dans beaucoup d'endroits de leur procurer un appoint de sang nègre. Les pygmées sont collecteurs et chasseurs, ils recueillent des végétaux dans les fôrets pour s'en nourrir ou bien les mendient aux nègres. La viande n'est nullement leur nourriture principale. L'organisation sociale est le clan incorporé dans la sippe et dans la famille; la sippe à une grosse importance à cause de sa signification économique. Il n'existe pas de tribus ou de peuplades unies. La division en Aká, Efé et Bambouti que l'auteur approuve repose sur les langues utilisées par les pygmées, et qui sont des langues nègres, même l'Efé, qui vraisemblablement était à l'origine une langue pygmée pure. La colonisation et les missions ont eu jusqu'aujourd'hui peu de contact avec les pygmées, des mesures quelconques de protection prises par ces deux organismes s'imposent dans l'avenir pour sauver cette race qui est en train de disparaître.

Dans la seconde partie de cette étude, on expose le problème des langues littéraires au Congo Belge. Les langues d'extension aujourd'hui en usage, Kikongo, Chiluba, Lingala et Kiswahili (Kingwana) ne suffisent pas. De plus, le Kiswahili est un parler étranger, quant au Lingala il a été simplifié artificiellement pour les Européens. Un essai en vue de réunir toutes ces langues en groupes linguistiques apparentés dont un représentant pourrait ultérieurement servir en qualité d'idiome littéraire, est fondé sur une connaissance personnelle des peuples et des conditions linguistiques dans le Congo Belge; il conviendrait de porter son attention sur: 1° le Kinyaruanda pour le Ruanda, l'Urundi, le Kivu et les provinces à l'ouest de ces territoires; 2° le Chiluba pour le Kasaï et le Katanga; 3° le Kinandé pour les Hauts Plateaux à l'Ouest du lac Édouard; 4° et 5° le Kibira-Kikundu et le Kibudu pour les tribus sylvestres très fractionnées dans lesquelles le Kinguana a pris une place importante; 6° l'Efé pour le Mamvu-Balese et les provinces habitées par les pygmées, bien qu'il semble invraisemblable que cette langue puisse jamais servir d'idiome littéraire; 7° le Medje pour les tribus Mangbetu, Medje et les peuplades apparentées; 8° le Lingala. 9° le N'kundo dans la courbe du Congo; 10° le Kikongo dans le territoire où il est actuellement en usage.

L'activité scolaire qui devrait être poursuivie avec un zèle extraordinaire par les missions et l'administration en est encore à ses débuts. Elle cherche ses voies et ses méthodes, c'est pourquoi le moment semble favorable pour résoudre le problème linguistique et créer une littérature adaptée à l'esprit des indigènes en se fondant sur les expériences déjà réalisées pour le reste de l'Afrique.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 4 , Issue 4 , October 1931 , pp. 401 - 417
Copyright
Copyright © International African Institute 1931

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References

1 Vgl. hierzu Laman, K. E., ‘Languages used in the Congo Basin’, Africa i, p. 372Google Scholar. Editor.