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Matriliny and Pawnship in Central Africa

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

New field material should give an opportunity for reappraising old research. Thus Father de Sousberghe's latest report on the Pende (1963) stimulates a radical revision of assumptions about Central African ethnography. Is there a recognizable type of kinship organization which we can call ‘Central African’? The question was first raised by Gluckman in his introduction to The Lamba Village before any intensive field-work had been reported. At that stage his answer was that the typical Central African social system was characterized by lack of corporate lineages such as are found among the southern Bantu. These were the early days of post-war anthropology, and since he was using a negative criterion, he denned the sense in which he used ‘lineage’ as a genealogical structure whose members shared corporate rights and responsibilities. Before the ink was dry, however, Clyde Mitchell was sending in the first reports on the Yao, who are culturally much akin to the Maravi peoples, Nyanja and Cewa, among whom they live. According to Mitchell, the Yao were organized in distinct corporate matrilineal lineages. Gluckman did not tear up his introduction and write a new one. In an addendum he hoped that the unexpected discovery of corporate descent groups among the Yao would stimulate further inquiry.

Résumé

DESCENDANCE MATRILINÉAIRE ET STATUT DE GAGE EN AFRIQUE CENTRALE

Différentes formes d'‘esclavage domestique’, qui ont largement disparu devant l'influence coloniale, ont été signalées dans toute l'Afrique. En Afrique Centrale, partout où l'esclavage domestique s'est combiné à une descendance matrilinéaire, il a modifié de façon importante le système de parenté. La variante d'Afrique Centrale, ou le statut de gage (pawnship), possède deux caractéristiques distinctes. Premièrement, ce statut est héréditaire par la ligne maternelle. Ceci signifie que la possession permanente de gages est établie pour le possesseur et ses héritiers, les gages et ceux qui les possédent ayant des droits et obligations établies généalogiquement. Deuxièmement, l'engagement n'est pas un statut d'esclave. Le gage est soit un homme soit une femme libres dont la liberté d'action est limitée par des règles déterminées. Ces restrictions, en faveur de leur propriétaire, concernent le lieu de résidence et la cession des filles en mariage. Un propriétaire de gages est un homme possédant une descendance mâle et des filles à marier qu'il peut allouer à ses partisans.

La plus grande partie de l'Afrique Centrale est caractérisée par un sol pauvre et une population clairsemée. L'économie présente peu d'avantages fixes qui puissent grouper les habitants et encourager des groupements corporatifs à se former. L'engagement, à défaut d'autres formes de propriété de valeur, permet aux possesseurs de gages d'affermir leur parti en arrangeant le mariage de leurs gages et de stabiliser le lieu de résidence de leurs charges de famille.

Partout où cette institution existe, elle affecte profondément la parenté, les groupements locaux et l'organisation politique. Elle a favorisé, dans certaines conditions, le développement d'une descendance matrilinéaire. Dans d'autres conditions, elle semble avoir renforcé la descendance matrilinéaire contre une influence patrilinéaire étrangère. Elle semble n'être pas compatible avec les états à politique centralisée. Cet article nous montre l'effet produit par ces institutions sur les formes de descendance matrilinéaire d'Afrique Centrale et essaie de nous indiquer leur répartition. Des documents laissent penser que ces institutions ont existé dans les systèmes sociaux des groupes matrilinéaires principaux de la Côte Atlantique à l'Océan Indien.

Type
Research Article
Information
Africa , Volume 34 , Issue 4 , October 1964 , pp. 301 - 313
Copyright
Copyright © International African Institute 1964

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