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Marriage Customs among the Barolong

Published online by Cambridge University Press:  21 August 2012

Extract

The Barolong belong to the Western cluster of the Sotho group of the Bantu-speaking tribes of South Africa. The Western Sotho, who are commonly called the Tswana, are scattered over a considerable portion of South Africa, including the whole of Bechuanaland Protectorate, the portion of the Cape Province known as British Bechuanaland, the western Transvaal and a portion of the Orange Free State. Although the Barolong are to be found mainly in British Bechuanaland, they are in the peculiar position of being strongly represented in all the political divisions of Southern Africa referred to above, for they have important settlements in the Lobatsi district of Bechuanaland Protectorate; in the Lichtenburg district of the Transvaal, and in the Thaba Nchu district of the Orange Free State as well as in the Vryburg and Mafeking districts of British Bechuanaland (Cape Province).

Résumé

LA COUTUME MATRIMONIALE CHEZ LES BAROLONG

Le groupe étudié ici se rattache à la fraction occidentale des Sotho de l'Afrique du Sud, il est réparti entre les territoires du Betchwana, du Transvaal occidental, de l'État Libre d'Orange, et se subdivise au point de vue social en quatre sections. La documentation sur laquelle est fondée le présent article a été recueillie par l'auteur en 1935 et en 1937 au cours de deux voyages d'études subventionnés par l'lnstitut. Les groupements observés ont subi l'influence de la culture occidentale par suite de leur voisinage avec des cités importantes et aussi du fait des travaux qu'exécutent leurs ressortissants dans des entreprises européennes; enfin ils ont été l'objet d'une évangélisation ancienne, qui a modifié les conceptions et les pratiques religieuses. Chez eux le mariage est considéré comme un acte d'une gravité reconnue, aussi est-il entouré de garanties et d'une surveillance particulière. Le contrôle du projet et des cérémonies consécutives est exercé par les parents paternels et aussi par ceux de la ligne maternelle, spécialement par le frère de la mère. Les négociations préliminaires se déroulent toujours en présence des parents des deux lignes. L'auteur insiste sur le fait que le mariage n'est point ici une affaire de sentiments réciproques de la part de deux jeunes gens mais un contrat entre deux families, bien que les inclinations personnelles puissent y jouer un rôle.

Dans ces conditions on s'explique les nombreuses questions posées sur la situation des deux families, sur le rang occupé par ses représentants dans la hiérarchie sociale, de même que sur le caractère et les habitudes des futurs époux. Les empêchements au mariage dans ce groupement résultent en majorité de la consanguinité et beaucoup moins de la parenté classificatoire. On rencontre assez fréquemment des unions entre cousins, enfants de deux frères issus du même père mais de mères différentes. Le fils peut épouser l'une des femmes de son père à condition qu'il ne s'agisse pas de sa propre mère. L'auteur donne plusieurs exemples de mariages observés par lui et indique comment certaines personnes ne peuvent contracter mariage, par exemple avant la puberté, en cas de folie, ou bien si elles sont atteintes d'infirmités déterminées par la coutume.

Un fait important du mariage est le paiement du bogadi, c'est à dire des biens qui passent des parents du jeune homme entre les mains de ceux de la jeune fille. Ils ne font jamais l'objet de marchandages préalables dans cette tribu et ne sont réclamés en principe que si un cas de dissolution se produit aux torts du mari. Ainsi le paiement est laissé d'ordinaire à la discrétion de ce dernier, qui en général se hâte de remplir ses obligations. Il le fait avec l'aide de son père et des parents de celui-ci, dont chacun apporte une contribution dans la mesure de ses moyens. Les enfants d'une femme dont le bogadi a été versé appartiennent à l'homme qui l'a payé, même s'il n'a pas procréé les enfants. Les seules personnes qualifiées pour percevoir le bogadi d'une femme sont ses parents parce que la ‘tête’ de cette femme est chose de sa parenté. Aux termes de la coutume appliquée dans le groupement étudié, le bogadi une fois versé n'est jamais rendu. Le mari abandonné garde les enfants que lui a donnés la fugitive. Si l'épouse est stérile le mari a le droit de demander qu'elle soit remplacée par une autre, généralement une de ses sœurs ou parentes. L'auteur après avoir cité plusieurs cas concernant le bogadi fait remarquer qu'il diffère profondément du lobola.

Lorsque les pourparlers préliminaires en vue d'un mariage ont abouti à un accord, les deux families célèbrent une cérémonie qui a pour but d'attester cet accord, de fixer le statut de la future épouse parmi les autres femmes du mari, et d'inaugurer entre les deux families des échanges de nourriture et de services.

Il y a ensuite confirmation de l'union par le moyen d'un cadeau consistant en la remise d'un animal, mouton ou bœuf, aux parents de la fille pour marquer que les intentions de la parenté du jeune homme n'ont pas changé. Le don en question se nomme mokwele, il entraîne généralement l'obligation d'un contre-don de la part des membres de la famille de la jeune fille. Après la remise du mokwele la parenté féminine du futur mari intervient pour que s'ouvre la période durant laquelle le jeune homme sera admis à faire sa cour à sa future femme. Les parents de cette dernière s'efforcent de faire durer ce moment le plus possible. C'est souvent dans cet intervalle que le bogadi est versé. On estime que ce temps d'épreuve permet aux époux de se mieux connaître en épargnant à leurs parents les douleurs d'une séparation trop brusque. Il prend fin par une dernière fête accompagnée de chants, de danses et de réjouissances qui précède la remise de la jeune fille par ses ‘mères’, aux ‘mères nouvelles’ qu'elle va trouver dans la famille de son mari.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1940

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References

1 These Field trips were made possible by a Fellowship from the International Institute of African Languages and Cultures for which grateful acknowledgement is hereby made.