Hostname: page-component-848d4c4894-8kt4b Total loading time: 0 Render date: 2024-06-26T03:39:16.206Z Has data issue: false hasContentIssue false

The Influence of Ecological Factors and External Relations on the Mbembe Tribes of South-East Nigeria

Published online by Cambridge University Press:  23 January 2012

Extract

This paper is concerned with the significance of environmental factors for the reconstruction and interpretation of the history of the Mbembe tribes during the period immediately prior to the first arrival of the Europeans in the late 1880's. It seems probable that developments occurring mainly during the nineteenth century led to differences between the tribes, both in the distribution of their populations and in the character of their villages. These in turn resulted in considerable divergences in political organization despite the fact that the tribes remained adjacent and culturally very similar, and that the main principles and assumptions on which their organization was based remained essentially similar. It would be possible to discuss these political differences simply in terms of the present variations in demography and village structure. But an attempt to discover the processes by which they came about will, I think, increase our understanding of the development of these divergent political structures.

Résumé

L'INFLUENCE DES FACTEURS ÉCOLOGIQUES ET DES RELATIONS EXTÉRIEURES SUR LES TRIBUS MBEMBE DE LA NIGÉRIA DU SUD-EST

Cette communication traite de l'importance des facteurs ambiants pour la reconstitution et l'interprétation de l'histoire des tribus Mbembe de la région de Cross River, dans la Nigéria Orientale, au cours du dix-neuvième siècle. Les faits historiques, transmis de vive voix ou par écrit, sont peu abondants, mais les évènements survenus pendant cette période expliquent sans doute les différences considérables d'organisation politique entre des tribus qui, sous d'autres rapports, sont similaires. On peut faire des corrélations entre le degré de centralisation politique et la concentration de la population dans les tribus diverses et entre l'autorité politique de leurs chefs de village et l'importance des villages. L'autorité des chefs de village se basait, également, sur la structure intérieure des villages et les rapports entre eux, mais ces variations tribales se rapportent aussi à des différences dans l'ambiance. La région habitée par les Mbembe se divise en deux zones écologiques, forêt et prairie (grassland) et les différences de démographie et de structure des villages coïncident avec les limites écologiques plutôt qu'avec les lignes de démarcation entre les tribus. La région forestière et de forêt secondaire de la rive gauche de la Cross River se caractérise par de grands villages, dont chacun possède un sentiment très fort de solidarité. Il existe également une variation régionale de la densité démographique, puisqu'il y a une zone étroite bordant la rive gauche du fleuve où cette densité est beaucoup plus marquée qu'ailleurs.

Étant donné que des différences dans l'ambiance ont évidemment exercé une influence sur la demographie et sur l'organisation des villages, des traditions pertinentes à ces facteurs sont étudiées. Certaines traditions portent à croire qu'une des causes de l'existence de la zone riveraine de forte population est que des Mbembe se sont établis dans cette région pour faire le commerce; de telles traditions sont corroborées, car il est démontré que, pour des raisons écologiques, la région riveraine possède plus d'avantages pour le commerce que ceux qui sont évidents au premier abord. Mais il existe également des traditions qui laissent supposer que la forte population est due à l'établissement de nombreux réfugiés refoulés à travers la rivière par les Ibo du Nord-Est. Ces traditions ne donnent aucune indication pourquoi les réfugiés ne seraient pas déplacés vers des régions moins peuplées et les avantages pour le commerce ne fournissent pas une explication complète de ce fait. Mais des conditions écologiques indiquent clairement les raisons pour lesquelles ces réfugiés sont restés là où ils se trouvaient. Une étude de ces conditions suggère également des raisons pour la variation considérable dans l'étendue des villages et les différences entre les rapports intérieurs et extérieurs de ceux-ci. L'auteur démontre que les divers genres de guerre pratiqués dans la région sont en rapport avec des facteurs ayant trait à l'ambiance, comme résultat de la différence des besoins tactiques qui sont nécessaires dans la forêt et dans les prairies, et il arrive à la conclusion que dans l'interprétation des traditions transmises de vive voix des indications importantes quant à la signification historique des traditions de migration et d'établissement peuvent être obtenues si l'on aborde la question du point de vue écologique.

Type
Research Article
Copyright
Copyright © International African Institute 1962

Access options

Get access to the full version of this content by using one of the access options below. (Log in options will check for institutional or personal access. Content may require purchase if you do not have access.)

References

page 38 note 1 This article presents some of the results of anthropological field research among the Mbembe over the period 1956 to 1959 when the writer held à Horniman Studentship of the Royal Anthropological Institute and later à Research Assistantship at University College, London. Grants-in-aid were also made by the Colonial Office on the recommendation of the Colonial Social Science Research Council. The assistance of these bodies is gratefully acknowledged. Thanks are also due to Professor Daryll Forde for help in the analysis and presentation of the field material.

page 40 note 1 See Forde, Daryll, ‘Integrative aspects of Yakö first fruits ritual ’, J. Roy. Anthrop. Inst., vol. lxxix, 1949. pp. 110.Google Scholar

page 44 note 1 Judging by informants' statements of the location of their former villages; these statements are supported by G. I. Jones: ‘Ecology and social structure among the North Eastern Ibo ’, Africa, April 1961, pp. 117–34.

page 48 note 1 See Jones, op. cit., p. 125. à similar emphasis on the gradual acquisition of land is described for the Tiv by Paul Bohannan (‘The Migration and Expansion of the Tiv ’, Africa, Jan. 1954, pp. 2–16).

page 49 note 1 This receives further support from Jones, loc. cit., for he says of the North Eastern Ibo, ‘The simplest way [for them] to hold land in dispute … was to send people to live on that land. The original owners of the land, being unable to expel the new village, could only withdraw. …’

page 50 note 1 Jones, op. cit., p. 118, says of the political organization of the North Eastern Ibo: ‘… whenever any argument arose over boundaries they could muster an overwhelming number of fighting men ’.