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Formal and Informal Rights to Land in Zimbabwe's Black Freehold Areas: a case-study From Msengezi

Published online by Cambridge University Press:  07 December 2011

Extract

In 1930 the Land Apportionment Act created freehold areas exclusively for blacks, known as the ‘native purchase areas’. Forty-seven years later these sixty-six separate areas lost their legal identity when the Land Tenure Amendment Act consolidated them, and the formerly ‘European’ commercial farms, into the ‘general area’ distinct from the communally held ‘Tribal Trust Land’. Today, although the new Government has not yet touched Zimbabwe's land law, it has popularized new terms to describe these three categories: ‘rural farmers’ describes the peasantry in the communal lands; ‘small-scale commercial farmers’ locates freeholders in the former African purchase lands; and ‘large-scale commercial farmers’ are those whites– and handful of blacks – who work land in what used to be the ‘European area’. The small-scale commercial farmers, however, remain exclusively black. Thus we can talk of the African purchase lands as if they had not been affected by the Land Tenure Amendment Act of 1977.

Résumé

Droits formels et informels à la terre dans les régions noires tenues en propriété perpétuelle et libre au Zimbabwe: une étude effectuée au Msengezi

Cet article traite des réalitiés des allocations usufruitières des terres arables tenues en propriété perpétuelle et libre et légalement indivisibles dans une région à l'ouest de la capitale du Zimbabwe. Les personnes qui reçoivent de telles allocations basées sur l'usufruit de la terre sont considérées par le gouvernement central comme des ‘squatters’, bien que les trois-quarts d'entre elles soient des parents proches ou par alliance des propriétaires. Les catégories les plus importantes des bénéficiaires, sont: Les femmes, les fils, les mères, les frères, les soeurs, les neveux, les petits enfants, les epoux des descendants, et les ouvriers agricoles non apparentés qui reçoivent l'usufruit de la terre au lieu d'un salaire. Cette dernière catégorie est en train de devenir de plus en plus importante à la suite de l'introduction de la législation gouvernant le salaire minimum. Les ouvriers à gages sont convertis en ‘squatters’ parce que ces producteurs commerciaux à relativement petite échelle n'ont pas les moyens de payer un salaire minimum à leurs employés.

Deux séries de data, compilées avant et après la guerre d'Indépendance, montrent les changements qui se sont produits dans le modèle d'allocations usufruitières pendant sept ans. Les nombres actuels de bénéficiaires ont doublé, ceci largement dû à la perte d'emploi et la migration des réfugiés durant la guerre. Les femmes ont surpassé les hommes en tant que majorite de bénéficiaires, quoique la superficie des terres qu'elles cultivent ait décliné, à la fois absolument et relativement par rapport à celles cultivées par les hommes. Il semble que les femmes soient maintenant en mesure de réclamer de la terre en retour de leur travail, mais que les propriétaires ont réussi à limiter leurs allocations aux femmes, au minimum compatible avec les expectatives traditionnelles dans quelques régions de langue Shona.

Cependant, la guerre ne représente qu'une interruption, et en quelque manière une intensification, des traits qui devenaient apparants avant que les hostilités n'affectassent cette région. Le cycle de développement de la famille et les héritages ont affecté les allocations usufruitières au Msengezi depuis que le peuplement a commencé dans cette région vers le mileu des années trente. Dans le futur un facteur beaucoup plus significatif que la guerre, à savoir l'impact du salaire minimum, augmentera vraisemblablement l'importance de ces allocations illégales de terre aux personnes sans terre, et l'on peut s'attendre à voir émerger, en réponse à cette législation, des modèles d'exploitation du travail préalablement inconnus dans les régions noires tenues en propriété perpétuelle au Zimbabwe.

Type
Past and Present in Zimbabwe
Copyright
Copyright © International African Institute 1982

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